USS DES Test 1 (Start page 1)
Comprehensive Medical Knowledge Quiz
Test your medical knowledge with our extensive quiz designed especially for healthcare professionals and students. This quiz covers various critical topics ranging from emergency care to pharmacology, ensuring a well-rounded assessment of your skills and knowledge.
- 227 challenging questions
- Multiple choice format
- Covers a range of medical specialties
Vous ramassez Jimmy, 17 ans, sur le bord de la route après un AVP Scooter contre Arbre. L'examen clinique retrouve une fracture des 3 cotes gauche, une rhinoliquorhée, une fracture de fémur droite non ouverte, il produit des sons à la demande, n'ouvre pas les yeux lors de la friction sternale, présente un mouvement de retrait du bras gauche à la douleur. Quel est le score de Glasgow initial?
5
6
7
8
9
Vous prenez en charge en réanimation Monsieur P, 40 ans présentant une méningoencéphalite à pneumocoque avec Coma initial. L'examen neurologique le lendemain retrouve chez ce patient sédaté mais conscient une hémiplégie droite du membre supérieur, des reflexes du troncs cérébral normaux, des pupilles myotiques symétrique, un regard tourné à droite avec une déviation des yeux controlatéral à la lésion. Quelle structure est le plus probablement atteinte ?
Nerf VI droit
Tronc cérébral
Protubérance
Hypothalamus
Corps calleux
Vous prenez en charge une patiente retrouvée chez elle dans le coma, au sol, entourée de plusieurs comprimés et de seringues. Quel est le signe que vous recherchez qui serait le plus en faveur d’une intoxiation opiacée?
Mydriase
Diminution des bruits hydro-aériques
Ataxie
Tachycardie
Polypnée
De garde au SAMU, vous êtes envoyé par le médecin régulateur au domicile d'un patient à 3h du matin avec une équipe. Ce patient de 60 ans est dyslipidémique et hypertendu. Votre examen physique retrouve une fréquence cardiaque à 120 bpm, une fréquence respiratoire à 22 cycles/min, une saturation en air ambiant à 92% et une apyrexie. La PA est symétrique à 120/70 mmHg. L'ECG 18 dérivations réalisé au domicile du patient retrouve un sus-décalage du segment ST convexe en haut et englobant l'onde T dans les dérivations D2, D3 et aVF, ainsi que des images en miroir en V1-V4. Quelle est l’atteinte la plus probable de ce syndrome coronarien ?
Antéro-septo-apical
Latéral
Antérieur étendu
Inférieur
Postérieur
Vous suivez en hospitalisation un patient de 60 ans est dyslipidémique et hypertendu ayant présenté un SCA ST+ il y a 2 semaines. Au décours de l'hospitalisation, votre patient présente un syndrome de Dressler. Quelle est la physiopathologie de ce syndrome ?
Auto-immune
Mécanique
Médicamenteux
Infectieux
Cinétique
Vous recevez aux urgences un patient de 67 ans présentant une douleur rétro-sternale en barre irradiant dans la mâchoire depuis 45 min. Vous retrouvez les constantes suivantes : FC 80 bpm ; TA 120/75 mmHg aux deux bras ; FR 18 ; saturation 98 % en AA. L’ECG réalisé montre un sus-décalage du ST convexe vers le haut en D1-VL et dans toutes les dérivations précordiales. À quel territoire cardiaque correspondent ces dérivations ? Antéro-septo-apical Latéral Antérieur étendu Inférieur Postérieur
Antéro-septo-apical
Latéral
Antérieur étendu
Inférieur
Postérieur
Vous recevez aux urgences un patient de 72 ans présentant une douleur rétro-sternale en barre irradiant dans la mâchoire depuis 45 min. Ses antécédents comporte un tabagisme à 60 paquets-année, une BPCO, une rupture de la coiffe des rotateurs à gauche opérée il y a 3 ans, une dyslipidémie et un diabète de type 2. Vous retrouvez les constantes suivantes : FC 90 bpm ; TA 100/60 mmHg aux deux bras ; FR 20 ; saturation 92 % en AA. L’ECG réalisé montre un sus-décalage du ST convexe vers le haut en D2-D3-VF et un sous-décalage en V1-V4. Quel territoire intéresse cet infarctus du myocarde ?
Antéro-septo-apical
Latéral
Antérieur étendu
Inférieur
Postérieur
Vous recevez aux urgences un patient de 67 ans pour intoxication éthylique aiguë. Il présente un syndrome confusionnel. La TA est à 125/90. Il est apyrétique. L'alcoolémie est à 4 fois la normale. Vous vous demandez si ce patient boit régulièrement de l'alcool. Quel outil est le plus approprié pour estimer un mésusage de l'alcool ?
Le MMSe
Score de Cushman
Questionnaire DATE
Score de Fine
Test de Fagerström
Vous accueillez aux urgences un patient de 66 ans, pour douleur abdominale et arrêt des matières et des gaz depuis 48h. Il n'a aucun antécédent notable hormis une appendicetomie apr Mac burney dans l'enfance, mais se plaint de troubles du transit et à type de diarrhée/constipation depuis 3 mois. Vous suspectez un cancer colo-rectal compliqué d’occlusion. Quel est le siège le plus probable de la tumeur ?
Colon droit
Colon transverse
Colon gauche
Rectum
Canal anal
Vous prenez en charge aux urgences un patient de 60 ans pour d'abondants saignements rouges vifs s'extérioriant par l'anus. Ses antécédents notables sont une fibrillation auriculaire anticoagulée par Coumadine, un tabagisme non sevré, et des douleurs lombaires dues à l'arthrose pour lesquelles il a été mis sous antalgiques par son médecin traitant. Le patient vous signale par ailleurs des douleurs abdominales post-prandiale depuis 48h malgré ses antalgiques. Quel est la description qui convient le plus au motif de consultation de ce patient ?
Hématémèse
Hémoptysie
Rectorragie
Méléna
Rhinorragie
Vous prenez en charge aux urgences un patient de 60 ans pour d'abondants saignements rouges vifs s'extérioriant par l'anus. Ses antécédents notables sont une fibrillation auriculaire anticoagulée par Coumadine, un tabagisme non sevré, et des douleurs lombaires dues à l'arthrose pour lesquelles il a été mis sous antalgiques par son médecin traitant. L'examen clinique du patient est le suivant : TA=90/55 mmHg, Fc=110/min, SaO2 = 95%. L'examen clinique est sans particularité notable en dehors d'une paleur cutanéo-muqueuse. Dans le contexte, quelle cause vous semble être la plus probablement l'origine de l'hémorragie massive ?
Le tabagisme actif
La prise d'anti-inflammatoire non stéroidien
Une tumeur gastrique
Une cirrhose hépatique décompensée
La fibrillation auriculaire
Vous prenez en charge une fillette de 8 ans pour douleur abdominale en fosse iliaque droite depuis 24h. Il existe une défense en fosse iliaque droite, et la jeune fille se plaint de brûlures mictionnelles. L’échographie abdominale pose le diagnostic d’appendicite aiguë. Compte tenu de sa symptomatologie, quelle est la position la plus probable de l’appendice chez cette patiente ?
Appendice latéro-caecal interne
Appendice rétro-caecal
Appendice pelvien
Appendice sous-hépatique
Appendice méso-coeliaque
Vous prenez en charge une jeune femme de 25 ans pour douleur abdominale aiguë en fosse iliaque droite depuis moins de 24h. Elle est adressée par son médecin traitant pour suspicion d’appendicite aiguë. Quel paramètre clinique serait le plus en faveur d’une prise en charge chirurgicale immédiate?
Fièvre >38,5 c
Défense abdominale
Elévation de la CRP
Hyperleucocytose
Dyspnée
Vous recevez aux urgences un patient de 62 ans, fumeur actif (24 paquets-année) et diabétique de type 2. Sa femme vous explique qu'il a présenté une douleur thoracique latérale à droite il y a environ douze heures, suivie d'une toux, de frissons, et d'une sensation d'essouflement au repos qui s'est progressivement aggravée. Ses constantes sont les suivantes : température 39,8°C, PA 88/58 mmHg, FC 125 bpm, FR 38 cycles/min, saturation en oxygène percutanée 80%. À l'examen clinique, vous constatez une cyanose importante, une contraction des muscles abdominaux à l'expiration et un battement des ailes du nez. Le patient répond difficilement à vos questions et vous paraît de plus en plus confus et somnolent. L'auscultation pulmonaire retrouve des râles crépitants aux deux champs pulmonaires et un souffle tubaire à droite. Quelle est la description la plus appropriée des signes présentés par le patient?
Des signes de lutte uniquement
Des signes d'hypoxémie uniquement
Des signes d'hypercapnie uniquement
Des signes de lutte et d'hypoxémie uniquement
Des signes de lutte et d'hypercapnie uniquement
De garde en réanimation-chirurgicale, vous recevez en début d'après-midi un patient de 27 ans héliporté par le SMUR suite à un AVP en moto. Il a percuté une voiture de face en se déportant dans un virage. Il a un trauma au niveau du membre inférieur droit et l'équipe du SMUR l'a transporté avec une attelle de Donway. Les radios des membres montrent une fracture fémorale diaphysaire simple à droite, avec un trait de fracture situé dans les 2/4 moyens. Quel est le type de fracture est le plus probable chez ce patient ?
Trait de fracture transversal
Trait de fracture spiroïde
Fracture comminutive
Fracture à « double étage »
Fracture engrenée
Un patient de 85ans vous consulte pour une éruption cutanée érythémateuse apparue sur tout le corps depuis ce matin avec apparition de pustules quelques heures après. Il présente une fièvre à 38,9°C. Ses antécédents sont: hypertension artérielle, diabète de type 2, dyslipidémie. Il est sous metformine 850mg x2/j, atorvastatine 10mg/j, amlodipine 10mg/j. Son médecin lui a prescrit du gliclazide il y a 1 mois car son diabète était mal équilibré. Son traitement antihypertenseur a été majoré avec adjonction de périndopril il y a 10 jours et il est traité par pristinamycine pour une érysipèle depuis 2 jours. Quelle molécule est suspectée pour cet exanthème dans l'hypothèse d'une toxidermie ?
Metformine
Atorvastatine
Gliclazide
Perindopril
Pristinamycine
Vous recevez un patient présentant des lombalgies. Vous décidez de prescrire un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Quelle information l’interrogatoire recherchez-vous qui nécessite l’association d'un inhibiteur de la pompe à protons ?
Insuffisance rénale chronique
Prise d’antiagrégant plaquettaire
Hypertension artérielle non contrôlée
Traitement par IEC
Tabac
Un patient traité par AINS présente une insuffisance rénale aiguë avec un profil fonctionnel. Quel mécanisme physiopathologique est le plus probable ?
Vasoconstriction de l'artériole afférente
Vasodilatation de l'artériole afférente
Vasoconstriction de l'artériole efférente
Vasodilatation de l'artériole efférente
Vasodilatation de l’arote
Une patiente de 88ans a une hypertension artérielle récemment découverte et traitée par hydrochlorothiazide. A quelle association d'effets indésirables la patiente est le plus à risque ? Hyperkaliémie, hyponatrémie, hyperuricémie Hyperkaliémie, hypernatrémie, hyperuricémie Hypokaliémie, hypernatrémie, hyperuricémie Hypokaliémie, hyponatrémie, hyperuricémie Hypokaliémie, hyponatrémie, hypouricémie
Hyperkaliémie, hyponatrémie, hyperuricémie
Hyperkaliémie, hypernatrémie, hyperuricémie
Hypokaliémie, hypernatrémie, hyperuricémie
Hypokaliémie, hyponatrémie, hyperuricémie
Hypokaliémie, hyponatrémie, hypouricémie
Vous décidez de traiter l'hypertension artérielle d'un patient de 67 ans par un antagoniste calcique. Quel est l'effet secondaire le plus probable chez ce patient ?
Hyperkaliémie
Asthme
OEdèmes
Toux
Hyperglycémie
Vous réalisez un bilan de coagulation pré-opératoire chez un patient traité par antivitamines K au long cours. Au niveau pharmacologique, quel facteur de coagulation sera probablement normal?
Facteur II
Facteur V
Facteur VI
Facteur IX
Facteur X
Vous vous occupez en salle de naissance d'une patiente de 39 ans, G3P2. Le déroulement de la grossesse est marqué par un diabète gestationnel sous insuline bien équilibré. L'échographie du 3ème trimestre retrouve un foetus > 95 ème percentile ainsi qu'un hydramnios. A l'arrivée aux urgences la hauteur utérine est 37cm, la patiente contracte douloureusement toutes les 3 minutes. La dilatation cervicale est rapide après rupture spontanée des membranes. L'accouchement se déroule normalement en occipito-pubien donnant naissance un enfant de sexe masculin pesant 4250 grammes. La délivrance dirigée a lieu dans les 10 minutes. Il existe un filet de sang persistant. Quel volume minimal de sang serait en faveur du diagnostic d’hémorragie du post partum sévère?
200 cc
500 cc
750 cc
1000 cc
1500 cc
Vous voyez aux urgences Mme B. 37 ans pour métrorragies intermittentes de faible abondance. C’est la première fois qu’elle présente ce symptome, et n’a aucun antécédent. L’examen clinique est sans autre particularités. TA 120/80, pouls 70/mn, temp 37,2. L’échographie retrouve un fibrome. Quelle est la localisation la plus probable de ce fibrome ?
Pariétal
Intracavitaire
Intramural
Sus muqueux
Sous séreux
Vous voyez aux urgences Mme B. 37 ans pour métrorragies intermittentes de faible abondance. C’est la première fois qu’elle présente ce symptome, et n’a aucun antécédent. L’examen clinique est sans autre particularités. TA 120/80, pouls 70/mn, temp 37,2. L’échographie retrouve un fibrome. Quelle est la physiopathologie la plus probable de ce saignement ?
Origine fonctionnelle
Origine obstétricale
Origine mécanique
Origine tumorale
Origine inflammatoire
Vous voyez une patiente de 37 ans enceinte à 13 SA. Elle est G6P2 : 3 fausses couches spontanées, 2 césariennes. Dans ses antécédents on note un lupus érythémateux disséminé ainsi qu'un syndrome de Gougerot-Sjögren. La biologie montre : AC anti-nucléaires +, Anticardiolipides +, Anti-SSA+, Anti-SSB +. Quelle atteinte d'organe secondaire au lupus recherchez-vous qui CONTRE-INDIQUERAIT la grossesse?
Dermatologiques
Osseuse
Hépatique
Rénale
Ophtalmique
Vous voyez une patiente de 37 ans enceinte à 13 SA. Elle est G6P2 : 3 fausses couches spontanées, 2 césariennes. Dans ses antécédents on note un lupus érythémateux disséminé ainsi qu'un syndrome de Gougerot-Sjögren. A 22 SA le foetus est au 9 ème percentile. La vitalité foetale est bonne, le doppler ombilical est normal, il existe des notchs au niveau des dopplers utérins. Quel est la cause la plus probable du retard de croissance intra utérin dans ce cas?
Vasculaire
Génétique
Infectieuse
Iatrogène
Endocrinien
Vous examinez un patient présentant une pan-uvéite de l'oeil droit liée à une sarcoïdose. Le fond d'oeil est mal visible en raison d'une hyalite cotée 3+. Au niveau physiopathologique, dans quelle région de l'oeil se trouvent les cellules inflammatoires dans une hyalite ?
Vitré
Chambre antérieure
Chambre postérieure
Choroïde
Rétine
Vous examinez un patient de 75ans pour baisse d'acuité visuelle brutale. Vous concluez à une neuropathie optique ischémique antérieure aiguë. Quelle en est la cause la plus fréquente ?
Maladie de Horton
Herpès
Médicamenteuse
Sclérose en plaques
Artériosclérose
Vous voyez en consultation aux urgences ophtalmologiques Mr B., 74 ans, pour baisse de vision de l'oeil gauche apparue de façon brutale il y a 2 jours. Il s'est fait opéré de la cataracte de l'oeil droit il y a 7 mois et de l'oeil gauche il y a 6 mois. Il décrit un épisode de phosphènes il y a 5 jours. L'acuité visuelle avec correction est à 9/10ème P2 à droite, 3/10ème P7 à gauche. Vous évoquez le diagnostic de décollement de rétine. Quel facteur de risque serait le plus en faveur de ce diagnostic ?
Myopie
Hypermétropie
Astigmatisme
Presbytie
Myopie+Hypermétrophie
Vous voyez en consultation aux urgences ophtalmologiques Mr B., 74 ans, pour baisse de vision de l'oeil gauche apparue de façon brutale il y a 2 jours. Il s'est fait opéré de la cataracte de l'oeil droit il y a 7 mois et de l'oeil gauche il y a 6 mois. Il décrit un épisode de phosphènes il y a 5 jours. L'acuité visuelle avec correction est à 9/10ème P2 à droite, 3/10ème P7 à gauche. Vous évoquez le diagnostic de décollement de rétine. Quelle est la cause la plus probable des phosphènes chez ce patient ?
Néovaisseaux maculaires
Survenue de la déchirure rétinienne
Soulèvement de la rétine périphérique
Réaction inflammatoire vitréenne
Soulèvement de la macula
Une patiente de 43 ans consulte pour frissons et épistaxis. Elle est en cours de traitement par chimiothérapie d’un cancer du sein avec des métastases osseuses au rachis. A l’interrogatoire et à l’examen, vous ne retrouvez pas d’éléments d’orientation étiologique. Vous suspectez une agranulocytose fébrile et réalisez une numération formule sanguine en urgence. Quel résultat est un profil de pancytopénie ?
Hémoglobine 9 g/dL Globules Blancs 2 G/L Plaquettes 90 G/L
Hémoglobine 9 g/dL Globules Blancs 9 G/L Plaquettes 90 G/L
Hémoglobine 12 g/dL Globules Blancs 2 G/L Plaquettes 200 G/L
Hémoglobine 9 g/dL Globules Blancs 12 G/L Plaquettes 200 G/L
Hémoglobine 12 g/dL Globules Blancs 12 G/L Plaquettes 90 G/L
Un homme de 43 ans, ouvrier du bâtiment sans antécédents, est admis en urgence pour douleurs abdominales aiguës depuis 6 heures. A l’examen, il vous montre une douleur au pli de l’aine droit et vous suspectez une hernie crurale. Concernant l’anatomie de la hernie crurale, quelle est la proposition exacte ?
Se situe typiquement au dessous de la ligne de Malgaine et en dedans de la veine fémorale
Se situe typiquement au dessus de la ligne de Malgaine et en dedans de la veine fémorale
Se situe typiquement au dessous de la ligne de Malgaine et en dehors de la veine fémorale
Se situe typiquement au dessus de la ligne de Malgaine et en dehors de la veine fémorale
Se situe typiquement au dessus de la ligne de Malgaine et en dedans de l’artère fémorale
Un patient de 51 ans sans antécédents consulte pour des douleurs épigastriques. L’interrogatoire est en faveur d’une pathologie ulcéreuse. Une gastroscopie est réalisée qui retrouve un ulcère du bulbe. Le patient vous demande des explications : vous lui dessinez le schéma anatomique ci dessous. Indiquez la proposition exacte?
A = Cardia ; B = Fundus ; C = Corps ; D = Pylore ; E = Bulbe
A = Pylore ; B = Fundus ; C = Corps ; D = Cardia ; E = Bulbe
A = Pylore ; B = Corps ; C = Fundus ; D = Bulbe ; E = Cardia
A = Bulbe ; B = Pylore ; C = Fundus ; D = Antre ; E = Cardia
A = Cardia ; B = Bulbe ; C = Corps ; D = Fundus ; E = Pylore
Un homme de 53 ans sans antecedents personnels ni familiaux a une visite médicale avant de commencer un nouveau travail. L’examen physique est normal hormis un surpoids (BMI 32) PA 120/60 mmHg, FC 70/min, T 37°C. La bandelette urinaire retrouve une glycosurie à 3+ (+++), cétone 0, protéine 0, sang 0, leucocytes 0, nitrites 0. UN diabète est suspecté et une glycémie capillaire post prandiale est réalisée (lecteur calibré, infirmière entrainée) : 205 mg/dl. Une semaine après, une glycémie plasmatique à jeûn est realisée (laboratoire de biochimie hospitalier, fiable) : 125 mg/dl. A quelle valeur de glycémie veineuse à jeun retenez vous le diagnostic de diabète (critère OMS) ?
> 75 mg/dl
> 100 mg/dl
> 125 mg/dl
> 150 mg/dl
> 200 mg/dl
Un homme de 63ans, vous consulte pour essoufflement à l’effort. Vous le connaissez bien car il est connu pour une BPCO de stade 1. Il vous explique qu’il se sent essoufflé lorsqu’il marche avec son groupe d’amis du même âge dans les allées du Marché Olympique de Phnom Penh. Il n’a par contre pas besoin de s’arrêter pour reprendre son souffle. De plus, il est essoufflé lorsqu’il marche rapidement ou lorsque qu’il monte au Wat Phnom. Selon l’échelle MRC, quel est le stade de cette dyspnée ?
Stade 0
Stade 1
Stade 2
Stade 3
Stade 4
Un homme de 34 ans est admis aux urgences pour des céphalées fébriles. PA 90/50 mmHg, FC 110/min, SpO2 94% en air, FR 28/min, Syndrome méningé typique. Vous suspectez un sepsis sévère compliquant une méningite communautaire et vous réalisez une ponction lombaire et des hémocultures. Le laboratoire téléphone 12 heures après : les hémocultures sont détectées positives à cocci-gram positifs. Quel est le diagnostic étiologique du sepsis le plus probable pour ce patient ?
Pneumocoque
Méningocoque
Staphylocoque
Entérocoque
Gonocoque
Une femme de 32 ans sans antécédents consulte pour des brûlures urinaires et hyperthermie avec frissons. L’examen clinique est en faveur d’une pyélonéphrite aiguë gauche non compliquée. Elle n’est pas enceinte. Vous réalisez un examen cytobactériologique des urines (ECBU), et débutez une antibiothérapie probabiliste. L’examen direct retrouve de nombreux bacilles gram négatifs. D’après l’ECBU et par argument de fréquence, quel germe est le plus probablement responsable de ce tableau ?
Escherichia Coli
Proteus Mirabilis
Klebsiellia Pneumoniae
Pseudomonas Aeroginosa
Staphylococcus Saprophyticus
Vous avez diagnostiqué une polyarthrite rhumatoïde chez une patiente de 55 ans et débutez un traitement de fond par méthotrexate 2,5 mg associé à laprednisone, 10 mg/j. En consultation de suivi au 12° mois, vous notez une prise de poids de 5 kg, BMI = 34. Quel type d’obésité est le plus probable dans ce cas de corticothérapie prolongée ?
Obésité facio-tronculaire
Obésité faciale
Obésité gynoïde
Obésité mixte
Obésité tronculaire
Une patiente de 40 ans est hospitalisée en urgence après la découverte d’une insuffisance rénale d’ancienneté inconnue. Elle a un antécédent de diabète de type 1 depuis 10 ans sous insuline mais n’est pas suivie régulièrement. PA 160/90 mmHg, FC 90/min, FR 26 min. Poids 60 kg, taille 160 cm. Le bilan biologique montre créat 100 micromol/l, urée 2 g/l, potassium 6 mmol/l, bicarbonates 15 mmol/l, sodium 135 mmol/l, glycémie 10 mmol/l. Calculez la clairance de la creatinine de cette patiente avec la formule de Cokroft?
42
62
82
102
122
Un patient de 54 ans aux antécédents d’hypertension artérielle et de diabète depuis 15 ans consulte pour des épistaxis récidivantes depuis 4 semaines, environ 2 fois par semaine, unilatérale à droite. Il est tabagique (environ 15 paquets-année) et alcoolique chronique (environ 6 bières/jour) non sevré. PA 190/90 mmHg, FC 90/min, T 37,2°C. Quelle étiologie vous paraît la plus probable à ce stade ?
Tumeur du cavum
Abcès des fosses nasales
Polype hypertrophique
Hypertension artérielle
Cirrhose hépatique
Une patiente de 36 ans sans antécédents médico-chirurgicaux, ayant déjà eu 3 grossesses et 2 enfants, consulte pour des hémorragies génitales basses. Ses dernières règles remontent à 3 semaines, et elle n’est pas enceinte. A l’interrogatoire, vous précisez que ses menstruations sont de durées normales, mais plus abondantes que d’habitude. Il n’y a pas d’hémorragie en dehors des menstruations. Concernant la terminologie de ce symptôme, que est le terme exact ?
Hyperménorrhées
Métrorragies
Polyménorrhées
Ménométrorragies
Macroménorrhées
Une patiente de 35 ans se présente aux urgences à 38 Semaines d’Aménorrhée pour des céphalées. A l’examen vous trouvez une hypertension artérielle (HTA) gravidique et vous suspectez une pré-éclampsie. Quelle association de critères définit la pré-éclampsie severe (PAs = Pression Artérielle systolique ; PAd = PA diastolique ; BU = Bandelette Urunaire ; NF : numération Formule sanguine ; BH : bilan hépatique ; N = Normale)?
PAs≥ 160 mmHg PAd≥ 100 mmHg BU : Protéinurie ≥ 1 +
PAs≥ 160 mmHg PAd≥ 100 mmHg BU : Hématurie ≥ 1 +
PAs≥ 180 mmHg PAd≥ 90 mmHg BU : Hématurie ≥ 1 +
PAs≥ 160 mmHg PAd≥ 100 mmHg NF : Plaquettes ≥ 200 G/L
PAs≥ 180 mmHg PAd≥ 90 mmHg BH : transaminases ≥ 2N
Un patient de 53 ans est admis pour céphalées et acouphènes depuis 3 semaines. Il a des antécédents de diabète de type 2 depuis 15 ans, actuellement sous biguanides, et d’insuffisance rénale chronique (dernier bilan il y a 6 mois : clairance à 30 ml/min). Vous prenez sa tension artérielle. D’après la définition de l’OMS (WHO), quelle est la définition de l’hypertension artérielle ?
PAs ≥ 130 et PAd ≥ 80
PAs ≥ 130 et PAd ≥ 90
PAs ≥ 140 et PAd ≥ 80
PAs ≥ 140 et PAd ≥ 90
PAs ≥ 150 et PAd ≥ 90
Mme Y. âgée de 40 ans sans antécédents est hospitalisée pour une hémorragie digestive haute. A l’interrogatoire, vous apprenez qu’elle a pris des AINS depuis 5 jours pour des céphalées. Elle a bénéficié d'une endoscopie haute qui a montré un ulcère gastrique Forrest IIb. Dans la physiopathologie de cette hémorragie digestive par AINS, quelle est l’hormone de la défense de muqueuse gastrique qui est anormale ?
Prostaglandine
Gastrine
Histamine
Somatostatine
Sécrétine
Une femme de 56 ans, gauchère, tabagique, hypertendue et diabétique traitée depuis 10 ans consulte suite à un épisode de faiblesse de la main gauche ayant durée une heure. L’examen neurologique est maintenant normal. Láuscultation cardio-vasculaire est normale. PA 170/100 mm Hg, FC 90/min reguliere, T 37*C. Vous faites l’hypothèse diagnostique d’Accident Ischémique Transitoire. A quelle artère correspond le territoire atteint ?
Artère cérébrale antérieure droite
Artère cérébrale antérieure gauche
Artère cérébrale moyenne droite
Artère cérébrale moyenne gauche
Artère cérébrale postérieure droite
Un homme de 32 ans chauffeur de moto est amené aux urgences après un accident de la voie publique avec traumatisme crânien. PA 120/70 mmHg, FC 100/min, T 36°C. Vous évaluez son score de Glasgow : il ouvre les yeux à la douleur, sa réponse verbale est inappropriée, sa réponse motrice est orientée à la douleur. Quel est le score de Glasgow de ce patient ?
Glasgow 4 (Y1 V2 M2)
Glasgow 6 (Y1 V2 M3)
Glasgow 8 (Y2 V2M4)
Glasgow 10 (Y2 V3 M5)
Glasgow 12 (Y3 V4 M5)
Une patiente de 57 ans consulte aux urgences car elle dit « ne plus rien sentir du côté droit, surtout la main et la bouche » depuis 2h. Elle a pour antécédents un tabagisme à 10 paquets-années, une dyslipidémie et une HTA traitée. A l’examen : TA 180/80mmHg, FC 80/mn, T 38,1°C, hypoesthésie de l’hémicorps droit et de l’hémiface droite sans trouble moteur ni trouble cognitif. Vous diagnostiquez un accident vasculaire cérébral. Quelle structure anatomique est la plus probablement atteinte?
Thalamus gauche
Lobe pariétal gauche
Capsule interne gauche
Lobe frontal gauche
Protubérance gauche
Mme A., 80 ans, est admise au service d’accueil des urgences pour oligurie depuis 24h (diurèse estimée à 300ml), suite à des diarrhées abondantes et vomissements après un banquet de mariage à Battambang. Antécédents: HTA depuis 5 ans, fracture du col du fémur il y a 5 ans. Traitement habituel: 1 diurétique thiazidique (hydrochlorothiazide, ESIDREX°). Elle a aussi eu une échographie abdominale et un scanner injecté il y a 2 semaines pour le bilan d’une hépatomégalie suspecte de cancer. Poids 35 kg, taille 1,60 m, PA 100/62 mmHg, FC 110/min, saturation en oxygène 97%. Vous demandez à l’étudiant en médecine du service de calculer la clairance de la créatinine pour apprécier le degré de l’insuffisance rénale. Il vous donne la formule de Cockcroft: quelle est la formule exacte pour cette patiente?
[(140 – âge) x poids / créatinine (en micromol/l)] x 1.04
[(140 – âge) x poids x créatinine (en micromol/l)] / 1.04
[(140 – poids) x âge / créatinine (en mmol/l)] x 1.23
[(140 – poids) x âge / créatinine (en micromol/l)] x 1.23
[(140 – âge) x poids / créatinine (en milimol/l)] x 1.04
Vous accueillez aux urgences un patient de 66 ans, pour douleur abdominale de début progressif depuis 72h, avec arrêt des matières et des gaz depuis 24h. Il a des nausées mais n’a pas vomi. Cet examen confirme votre hypothèse diagnostique. Sur le schéma anatomique ci-joint, quelle est la légende correcte?
A = caecum ; B = côlon droit ; C = côlon transverse ; D = côlon gauche ; E = sigmoïde
A = sigmoïde ; B = caecum ; C = côlon droit ; D = côlon transverse ; E = côlon gauche
A = côlon gauche ; B = sigmoïde ; C = caecum ; D = côlon droit ; E = côlon transverse
A = côlon transverse ; B = côlon gauche ; C = sigmoïde ; D = côlon droit ; E = caecum
A = côlon droit ; B = côlon transverse ; C = côlon gauche ; D = sigmoïde ; E = caecum
Une patiente de 45 ans vient vous voir en consultation car elle présente des métrorragies depuis plusieurs mois. Votre examen clinique met en évidence une lésion bourgeonnante du col de l'utérus. Le reste de votre examen clinique est normal. Poids 50 kg, taille 1,60 m, PA 110/52 mmHg, FC 80/min, T° 37,2°C. Cet examen confirme votre hypothèse diagnostique de cancer du col. Quel est le diagnostic anatomopathologique le plus probable, par argument de fréquence?
Carcinome épidermoide
Adénocarcinome
Sarcome
Lymphome
Cystadénocarcinome
Une patiente de 45 ans vient vous voir en consultation car elle présente des métrorragies depuis plusieurs mois. Votre examen clinique met en évidence une lésion bourgeonnante du col de l'utérus. Le reste de votre examen clinique est normal. Poids 50 kg, taille 1,60 m, PA 110/52 mmHg, FC 80/min, T° 37,2°C. La patiente vous remercie pour votre prise en charge. Elle vous pose des questions sur l’étiologie de son cancer. Au Cambodge, par argument de fréquence, quel est le virus le plus probablement impliqué dans la physiopathologie de son cancer?
HPV (human papilloma virus)
VHB (virus de l’hépatite B)
VIH (virus de l’immunodéficience humaine)
CMV (cytomégalovirus)
EBV (Epstein-Barr Virus)
Vous recevez aux urgences ophtalmologiques une patiente de 48ans pour une rougeur oculaire de l'oeil droit associée à des douleurs oculaires profondes importantes, d'apparition brutale. L'acuité visuelle avec sa correction (OD: +2,50 add +1, OG: +2,25 add +1) est à 2/10 P6 à droite et 10/10 P2 à gauche. Elle signale également des nausées : vous posez le diagnostic de crise aiguë de glaucome par fermeture de l’angle. Quel signe clinique serait le plus en faveur de ce diagnostic ?
Pupilles isocores isoréactives
Myosis à droite, pupille normale à gauche
Semi-mydriase aréflectique à droite, pupille normale à gauche
Mydriase complète à droite, pupille normale à gauche
Pupilles en myosis serré
Vous examinez un patient qui présente une kératite ponctuée superficielle. Il y a une notion de contage. Quel agent infectieux est le probablement responsable ?
Herpès
Streptocoque
Adénovirus
Chlamydia trachomatis
Staphylocoque
Vous examinez un patient pour baisse d'acuité visuelle. L'examen de la cornée retrouve des ulcérations cornéennes dendritiques. Quel agent infectieux est le probablement responsable ?
Chlamydia trachomatis
Herpès
Adénovirus
Gonocoques
Streptocoque
Vous voyez en consultation un garçon de 3 ans amené par sa maman pour des céphalées et une vision trouble de près lors de la lecture ou d'un travail prolongé sur ordinateur. Vous désirez évaluer son acuité visuelle de près. Quelle échelle est la plus appropriée ?
Echelle de Rossano-Weiss
Echelle de Monoyer
Echelle ETDRS
Echelle de Parinaud
Echelle verbale
Vous recevez aux urgences un patient de 9 ans qui présente un saignement de nez. À l’interrogatoire, vous apprenez que cela se produit 2 à 3 fois par mois. Sa mère vous dit que c’est la première fois que la compression bidigitale des ailes du nez ne permet pas de stopper le saignement. Après évacuation des caillots par mouchage, vous réalisez une rhinoscopie mettant en évidence un saignement localisé à la tâche vasculaire du côté gauche. Quelle est l’origine la plus probable de ce saignement ?
Perforation septale
Télangiectasie hémorragique
Irritation de la tâche vasculaire
Fracture de l’éthmoïde
Fracture bas du crâin
Vous recevez aux urgences un patient de 25 ans pour épistaxis unilatérale gauche survenue spontanément alors qu’il était chez lui. Il ne consomme aucun toxique et vous ne relevez pas d’antécédent particulier à l’interrogatoire. Ses constantes sont les suivantes : FC 75 ; TA 130/80 mmHg. Quelle est l’étiologie d’épistaxis la plus probable pour ce patient ?
Fracture de l’ethmoïde
Fibrome naso-pharyngien
Granulomatose de Wegener
Grattage de la tâche vasculaire
Maladie de Rendu-Osler
Vous recevez en consultation une femme de 40 ans. Elle présente une obstruction nasale du côté droit et une rhinorrhée postérieure apparues il y a environ deux semaines. Elle se plaint également de céphalées et d'une douleur sous-orbitaire pulsatile à droite depuis quelques jours et augmentant la nuit. Le mouchage est purulent et elle a une fièvre à 38,5°C. Ses constantes sont normales. La rhinoscopie retrouve du pus dans le méat moyen et l'état buccodentaire est mauvais. Elle vous explique avoir pris du paracétamol régulièrement cette semaine et se laver les fosses nasales au sérum physiologique plusieurs fois par jour sans que son état ne semble s'améliorer. Quel germe serait le plus en faveur d’une origine dentaire ?
Pneumocoque
Haemophilus influenzæ
Staphylocoque
Moraxella catarrhalis
Germes anaérobies
Vous recevez dans votre cabinet de médecine générale un enfant de 2 ans présentant de multiples élevures saillantes, circonscrites et ombiliquées, mesurant de 1 à 5 mm et situées autour de la bouche et sur les joues. Elles ne contiennent pas de liquide. Quel type de lésion élémentaire présente ce patient ?
Vésicules
Pustules
Bulles
Papules
Nodules
Vous recevez dans votre cabinet de médecine générale un enfant de 6 ans présentant des placards rouges vifs confluents au niveau des plis de flexion, du thorax et de l'abdomen, sans intervalles de peau saine et accompagnés d'une sensation de cuisson. Les lésions disparaissent à la vitropression. Quel type de lésion présente ce patient ?
Un exanthème morbilliforme
Un exanthème roséoliforme
Un exanthème scarlatiniforme
Un angiome plan
Un purpura pétéchial
Vous recevez dans votre cabinet de médecine générale un enfant de 2 ans présentant des maculo-papules rouge-vif, non prurigineuses, avec des intervalles de peau saine. Les lésions sont situées au niveau du visage, derrière les oreilles, au niveau du tronc et disparaissent à la vitropression. Quel type de lésion présente ce patient ?
Un exanthème morbilliforme
Un exanthème roséoliforme
Un exanthème scarlatiniforme
Un angiome plan
Un purpura pétéchial
Vous recevez un patient de 35 ans présentant des lésions squameuses blanches, brillantes, épaisses, larges et adhérentes. Au grattage, les squames s'effritent progressivement en lamelles jusqu'à ce que le derme soit mis à nu et que le sang perle en surface. Quel type de lésions présente ce patient ?
Squames pityriasiformes
Squames scarlatiniformes
Squames ichtyosiformes
Squames psoriasiformes
Squames folliculaires
Vous voyez en consultation un jeune patient de 5 ans présentant des petites macules pâles, non prurigineuses, apparues initialement au niveau de la face et progressivement extensives au niveau du tronc, des membres et des fesses. Il a une fièvre modérée et quelques adénopathies cervicales. Le vaccin ROR n'étant pas obligatoire, ses parents ont préféré ne pas le vacciner. Vous évoquez une rubéole. Quel type de lésion serait le plus en faveur de ce diagnostic ?
Un exanthème morbilliforme
Un exanthème roséoliforme
Un exanthème scarlatiniforme
Un purpura nécrotique
Un purpura pétéchial
Vous recevez une patiente 45 ans et se plaint de douleurs insomniantes des deux mains, en particulier au niveau des 2ème et 3ème articulations métacarpo-phalangiennes, ainsi que des interphalangiennes proximales qui sont gonflées, donnant à ses doigts un aspect « en fuseau ». Ces douleurs persistent au repos. Vous évoquez un tableau de polyarthrite rhumatoide. Quelle atteinte cutanée serait la plus en faveur de ce diagnostic ?
Nodules sous-cutanés au niveau des crêtes ulnaires
Érythème polymorphe au niveau des mains
Vésicules de localisation métamérique au niveau du tronc
Papules jaunâtres au niveau du visage
Bulles hémorragiques au niveau de la muqueuse buccale
Vous recevez une patiente 45 ans, sans antécédent, se plaignant d'éruptions vésiculeuses étendues en bouquet de part et d'autre des commissures labiales. Quel agent pathogène est le plus probablement impliqué ?
Le virus varicelle-zona (VZV)
L'Herpes simplex virus de type 1 (HSV-1)
Le virus d'Epstein-Barr (EBV)
L'Herpes simplex virus de type 2 (HSV-2)
Le cytomégalovirus (CMV)
Vous recevez un jeune hommen âgé de 20 ans vient vous consulter pour une éruption vésiculeuse sur le pénis et autour de l'anus. Quel agent pathogène est le plus probablement impliqué ?
Le virus varicelle-zona (VZV)
L'Herpes simplex virus de type 1 (HSV-1) L'
Herpes simplex virus de type 2 (HSV-2)
Le cytomégalovirus (CMV)
Le virus d'Epstein-Barr (EBV)
Vous recevez à votre consultation de médecine générale Mme V., 52 ans, dont les antécédents comportent un diabète de type 2, une HTA, une dyslipidémie et un éthylisme chronique non sevré. Elle vous consulte pour un panaris de l’index gauche survenu après une manucure un peu trop intensive. Par argument de fréquence, quel est le germe probablement responsable de ce panaris ?
Staphylococcus aureus
Streptococcus pyogenes
Staphylococcus epidermidis
Trichophyton rubrum
Microsporum canis
Vous recevez à votre consultation une femme de 45 ans. Ses antécédents comportent notamment un lupus érythémateux disséminé à l’âge de 25 ans sans autre poussée depuis. Ses constantes sont les suivantes : FC 80 ; TA 130/70 mmHg. Elle vous décrit des douleurs bilatérales des mains et des pieds. Quel élément lors de votre interrogatoire peut vous orienter vers une douleur de rythme inflammatoire ?
Douleur maximale le soir
Douleur soulagée par le repos
Douleur augmentée à la palpation
Douleur réveillant la nuit
Douleur calmée par du paracétamol
Vous recevez en consultation M. Y., 48 ans, ingénieur en aéronautique. Il souffre d’une polyarthrite survenue brutalement il y a 6 mois et qui a débuté aux genoux, avec notamment un épisode de synovite qui a duré 7 semaines, pour toucher ensuite successivement les poignets et les articulations métacarpophalangiennes. Il se plaint également d’un enraidissement de plus en plus prononcé des épaules. M.Y. n’est que peu soulagé par les AINS et il vous explique qu’il se réveille la nuit à cause de la douleur et que ses articulations sont particulièrement raides le matin. Ses antécédents comportent un tabagisme à 42 paquets-année, une dyslipidémie et un angor d’effort. Votre examen clinique et les examens complémentaires vous font finalement poser le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde. Lors des prochaines consultations, quel sera le score le plus adapté pour évaluer l’activité de cette polyarthrite rhumatoïde ?
BASDAI
BASFI
BASMI
DAS28
HAQ
Vous recevez à votre consultation Mme V., 51 ans, secrétaire de mairie. Elle ne fume pas et ses antécédents comportent une appendicectomie dans l’enfance, une hypothyroïdie, de l’arthrose lombaire et une fracture du col du fémur survenue lors d’un AVP il y a 15 ans. Elle est droitière et se plaint d’acroparesthésies douloureuses fréquentes de la main droite à type de fourmillements et d’engourdissement. Ces douleurs empirent la nuit et l’empêchent de dormir. Vous pensez à un syndrome du canal carpien. Quel test allez-vous utiliser au cours de votre examen clinique pour mettre en évidence une compression du nerf médian ?
Test de Gerber
Test de Jobe
Test de Patte
Test de Hawkins
Test de Phalen
Vous recevez à votre consultation M. W., 39 ans, agent d’entretien. Il a des antécédents de luxations d’épaule multiples, systématiquement à droite. Il se plaint depuis quelques temps de difficultés à lever le bras droit, ce qui le gêne dans son travail, et de douleurs au niveau du moignon de l’épaule. Quelle est la localisation anatomique la plus probable de la lésion ?
Racine C4
Racine C5
Racine C6
Racine C7
Racine C8
Vous recevez à votre consultation M. T., 47 ans, chauffeur de poids-lourd. Il est porteur d’une valve mitrale suite à une endocardite il y a 8 ans. Il se plaint d’une douleur à la face antéro-externe de la cuisse droite et se prolongeant au bord antérieur de la jambe et au niveau de la malléole interne. Quelle est la localisation anatomique la plus probable de la lésion ?
Radiculalgie L3
Radiculalgie L4
Radiculalgie L5
Radiculalgie S1
Radiculalgie S2
Vous recevez aux urgences un jeune homme de 27 ans. Plus tôt dans la journée, il effectuait un déménagement jusqu'au moment où il ressentit une violente douleur au niveau de la fesse et de la cuisse. À l'interrogatoire, vous comprenez que la douleur de la fesse irradie jusqu'au bord externe du pied gauche le long de son 5ème orteil, en passant par la face postérieure de la cuisse et le creux poplité. Vous ressentez une contracture des muscles para-vertébraux au niveau du rachis. Il n'a pas d'antécédent particulier hormis une appendicectomie à l'âge de 16 ans. L'état général conservé. Sa température est de 37,5 °C, sa tension artérielle est de 126/84. Sa fréquence cardiaque est normale. Le reste de l'examen clinique est normal. Quel diagnostic est le plus approprié ?
Lombocruralgie commune L3
Lombosciatique commune L5
Lombocrulagie symptomatique L4
Lombosciatique commune S1
Une étiologie extra-rachidienne
Mme A., 80 ans, est admise au service d’accueil des urgences pour diarrhée abondante et vomissements. Comme antécédents on retrouve une suspicion de tumeur du foie avec scanner injecté il y a deux semaines. Elle est sous bisphosphonates et diurétique thiazidique pour une hypertension connue. À l’examen vous retrouvez : poids 35 kg, taille 1,60 m, TA 100/62 mmHg, FC 110 bpm, saturation en oxygène 87%. Il existe un pli cutané persistant. Quel élément serait le plus en faveur du diagnostic d’une insuffisance rénale aigue?
Une petite taille des reins
Une hypocalcémie
Une hyperphosphorémie
Une anémie arégénérative
Une créatininémie de base normale
Vous recevez un patient de 55 ans se plaignant de dysurie : après évaluation clinique, vous mettez en place de l'Alfuzosine (Xatral) 1 cp le soir après le repas. Que recherchez-vous en priorité avant de prescrire ce traitement ?
Syndrome dépressif
Antécédent d'hypotension orthostatique
Insuffisance cardiaque chronique
Association avec un inhibiteur de l'alpha-réductase
Insuffisance rénale sévère
Un patient de 45 ans avec des antécédents dépressifs est admis aux urgences pour obnubilation, céphalées importantes et vomissements. Tenant un discours inapproprié, l'interrogatoire est difficile. Il présente des troubles de comportement et ne sait ni la date, ni le lieu où il se trouve. Vous le voyez regarder autour de lui, perdu. Sa femme vous dit qu'il boit « beaucoup trop de bière et que ça ne l'étonne pas qu'il soit maintenant dans cet état ». Vous apprenez aussi qu'il présente depuis quelques jours une gastro-entérite qui lui donne d'importantes diarrhées liquidiennes. Il a perdu 5 kg en 3 jours et présente à l'entrée une fébricule à 37,9°C. La tension artérielle est de 110/64 mmHg. À l'examen neurologique, on ne note pas de syndrome neuro-méningé, ni d'anomalie pupillaire. Vous ne retrouvez une réponse motrice qu'à la douleur. Quel est le score de Glasgow du patient ?
8
9
10
11
12
Mr F est un patient de 35 ans suivi pour une sarcoïdose. Il est admis à l'hôpital en raison d'une hypercalcémie à 3,50 mmol/l. L’examen clinique retrouve une tension artérielle à 120/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 75/min et une température à 37.2°C. Quel est le mécanisme le plus probablement responsable de l'hypercalcémie ici ?
Granulomes osseux responsables d'une hyperrésorption osseuse
Sécrétion de parathormone par les fibroblastes des granulomes
Diminution de l'excrétion tubulaire de calcium par néphropathie tubulaire
Synthèse de 1 alpha hydroxylase par les macrophages des granulomes
Hyperrésorption osseuse liée à la corticothérapie systémique
Une femme de 70 ans est hospitalisée pour altération de l'état général. Son examen clinique retrouve une température à 37°C, une fréquence cardiaque à 65/min et une tension artérielle à 115/80 mmHg. Laquelle de ces manifestations cliniques est la plus évocatrice d'une hypercalcémie symptomatique ?
Polyarthrite distale
Constipation
Nystagmus
Toux
Sèche pyurie
"Dans votre service, vous prenez en charge en hospitalisation un homme de 35 ans. Il présente depuis 2 semaines environ, de la fièvre à 38.5°C et des hémoptysies. A l’examen clinique sa tension artérielle est à 120/75 mmHg, sa fréquence cardiaque à 90/min. L’auscultation pulmonaire retrouve des roncchii à droite. L’examen bactériologique des crachats est positif sur les 3 prélèvements successifs avec l’identification de mycobacterium tuberculosis. L'antibiogramme est le suivant : Isoniazide: Résistant, Rifampicine: Résistant, Ethambutol: Résistant, Pyrazinamide: Sensible, Amikacine: Sensible, Levofloxacine: Sensible. Quelle est la forme de cette tuberculose ?"
Tuberculose multi-sensible
Tuberculose multi-résistante
Tuberculose présentant un profil de sensibilité habituel
Tuberculose extrêmement résistante
Tuberculose résistante à un seul antituberculeux de première génération
Un jeune homme de 30 ans consulte à votre cabinet pour dysurie associée à des brûlures mictionnelles intenses depuis 24 heures. Ses constantes sont: TA 120/70 mmHg; pouls 90/min; T° 38,5°C. L’examen cytobactériologique des urines que vous lui avez fait réaliser montre des bacilles gram négatif à l’examen direct. Quelle est la bactérie la plus probablement en cause dans ce contexte de prostatite aiguë?
Neisseria gonorrheae
Chlamydia trachomatis
Ureaplasma uralyticum
Escherichia coli
Enterococcus faecalis
En tant qu’expert du paludisme, vous êtes interrogé par le ministère de la santé afin de diminuer l’incidence de la maladie dans la population cambodgienne. Quelle mesure préventive est la plus efficace pour faire baisser durablement l'incidence du paludisme ?
Utilisation régulière individuelle de répulsifs antimoustiques
Traitement prophylactique individuel au long cours
Campagnes régulières de démoustiquation
Traitement précis des cas de paludisme
Utilisation systématique de moustiquaires la nuit
Un nourrisson de 6 mois est amené par ses parents pour une dyspnée sifflante apparue dans le 24 heures. L’enfant présente un freinage expiratoire avec une polypnée superficielle. Ses constantes sont les suivantes : PA 80/40, pouls 130/min, T° 38,2°C, Sp02 93%. Vous ne retrouvez pas de foyer à l’auscultation. Quel germe sera le plus probablement en cause dans ce cas ?
Streptococcus pneumoniae
Staphylococcus aureus
Virus influenzae type A
Virus respiratoire syncitial
Haemophilus influenza type B
Interne de garde aux urgences obstétricales, vous voyez Mme Sivantha, 28 ans, G3P2, pour une fièvre associée à des lombalgies et des contractions utérines ayant débuté quelques heures plus tôt. Sa tension artérielle est à 135/80 mmHg, sa fréquence cardiaque à 90/min et sa température à 38.8°C. Vous suspectez une pyélonéphrite bactérienne. Quelle est la bactérie la plus probablement en cause ?
Neisseria gonorrhoeae
listeria monocytogenes
Escherichia coli
Streptococcus du groupe B
Staphylococcus aureus
Interne de garde aux urgences de Battambang, vous recevez M. Sopheap, 72 ans, sans antécedent, déposé par sa famille car légèrement confus, marbré aux genoux, fébrile à 39,2°. La tension artérielle est à 140/70 mmHg avec une fréquence cardiaque à 100/min. Les premiers résultats biologiques retrouvent des GB à 24000/mm^3 et une créatininémie à 322 μmol/l. Quelle est le diagnostic le plus approprié ?
Septicémie
Sepsis sévère
Choc septique
Sepsis
Syndrome de Réponse Inflammatoire Systémique
Vous voyez en consultation de pneumologie un patient de 50 ans pour dyspnée aiguë. A l’examen clinique, la tension est à 120/80 mmHg, sa fréquence cardiaque à 90/min et la saturation à 88% en air ambiant. A l’inspection, il présente un tirage respiratoire. Quel muscle respiratoire accessoire met-il en jeu ?
Diaphragme
Sterno-cléido-mastoïdiens
Deltoide
Dilatateurs du pharynx
Trapèzes
En consultation de suivi pneumologique, vous revoyez un patient de 65 ans suivi pour insuffisance respiratoire chronique. A l’interrogatoire, il vous dit devoir d’arrêter au bout d’une centaine de mètre de marche en raison de son essoufflement. A l’examen clinique, sa tension artérielle est à 115/75 mmHg, sa fréquence cardiaque à 75/min et sa saturation en air ambiant à 90%. Quelle est son stade de dyspnée selon l’échelle du MRC (Medical Research Council) ?
0
1
2
3
4
Vous voyez en consultation d’allergologie, une patiente de 12 ans pour un bilan initial de rhinite allergique. Son examen clinique est normal avec une tension artérielle à 120/75 mmHg, une fréquence cardiaque à 65/min et une saturation en air à 99%. Vous expliquez à ses parents le mécanisme de la rhinite allergique. Selon la classification de Gell et Coombs, à quelle catégorie d'hypersensibilité appartient son allergie ?
type 1
Type 2
Type 3
Type 4
Type5
Aux urgences, vous voyez un patient pour pneumothorax droit complet. Il n’a pas d’antécédent particulier. Il n’y a pas de facteur déclenchant évident à ce pneumothorax. Son examen retrouve une tension à 130/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 80/min, une fréquence respiratoire à 25/min, une saturation à 96%. L’auscultation pulmonaire montre une abolition du murmure vésiculaire à droite. Quel est d’après vous la lésion la plus vraisemblablement responsable de ce pneumothorax spontané idiopathique ?
Blebs
bulle d'emphysème
Kyste
Caverne
bronchectasie
Vous voyez en consultation en urgence une patiente de 65 ans pour dyspnée aigue. Elle n’a pas d’antécédent particulier, elle est fumeuse à raison de 1 paquet par jour depuis 30 ans. A l’examen clinique vous retrouvez une tension à 140/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 95/min et une saturation à 90%. L’auscultation pulmonaire retrouve une diminution du murmure vésiculaire de la base gauche. La radiographie pulmonaire confirme un épanchement pleural gauche. La ponction exploratrice retrouve des cellules tumorales de carcinome épidermoïde. Quel cancer primitif devez-vous rechercher en priorité ?
Broncho-pulmonaire
Mammaire
ORL
Colique
Ovarien
Vous examinez une patiente âgée de 70 ans amenée par son fils pour des propos délirants. Celui –ci vous dit que sa mère tient des propos délirants depuis plus de 24 heures. L’examen physique est sans particularité, les constantes sont les suivantes : PA 140/85, pouls 83/min, T°36,5°C. Quel signe allez-vous recherchez à l’examen clinique qui serait le plus en faveur d’un syndrome confusionnel ?
Des hallucinations acoustiques
Des hallucinations cénesthésiques
Une adhésion totale au délire
Un retentissement anxieux
Une désorientation temporo-spatiale
Une femme âgée de 43 ans, sans antécédents, est amenée par son mari aux urgences de l’hôpital pour un état d’agitation intense. L’examen physique est sans particularité ; les constantes sont les suivantes : PAS : 135/70, pouls 100/min, T° 36,8°C. Quel signe recherchez-vous qui serait le plus évocateur d’un état délirant ?
Un sentiment de dépersonnalisation
Des tremblement diffus
Un sentiment de déréalisation
La peur de mourir
Des hallucinations auditives
Vous recevez aux urgences un patient de 80 ans pour céphalées. Il n’a pas d’antécédent particulier. A l’examen clinique, sa tension artérielle est à 145/80 mmHg avec une fréquence cardiaque à 80/min. Les céphalées sont modérées. Le score de Glasgow est à 15. L’examen neurologique ne retrouve pas de déficit. Le scanner cérébral réalisé en urgence retrouve un hématome intra-parenchymateux de 15 mm. Quelle cause d'hématome intraparenchymateux principale suspectez-vous chez ce patient ?
Angiopathie amyloïde
Hypertension artérielle
Malformation artério-veineuse
Rupture d'anévrysme
Iatrogénie
Vous suivez un patient de 40 ans pour des névralgies chroniques du nerf trijumeau. Son examen clinique est normal avec une tension artérielle à 120/75 mmHg, une fréquence cardiaque à 65/min. Quelle serait la zone douloureuse la plus en faveur d’une atteinte isolée de la branche V2 du nerf trijumeau?
Lèvre inférieure
Front
Menton
arête nasale
Paupière inférieure
Vous voyez en urgence accompagné de sa maman, un garçon de 2 ans pour un premier épisode de crise convulsive généralisée. A l’examen clinique ce jour, la température est à 40°C, la tension artérielle à 130/80 mmHg, la fréquence cardiaque à 80/ min. Vous suspectez une convulsion hyperthermique. Quel critère de convulsion hyperthermique compliquée recherchez-vous ?
Antécédents familiaux
Durée supérieure à 5 minutes
Manifestation unilatérale
Révulsion oculaire
Récidive de la crise
Vous voyez en urgence accompagné de sa maman, un garçon de 2 ans pour un premier épisode de crise convulsive généralisée. A l’examen clinique ce jour, la température est à 40°C, la tension artérielle à 130/80 mmHg, la fréquence cardiaque à 80/ min. Quel élément serait le plus en faveur du caractère complique de cette crise ?
Antécédents familiaux
Durée supérieure à 5 minutes
Manifestation unilatérale
Révulsion oculaire
Récidive de la crise
Mme E, 23 ans, vous consulte pour une asthénie évoluant depuis 2 mois. Elle n'a pas d'antécédent notable et ne prend aucun traitement. Elle explique avoir pris 5 kilogrammes en 2 mois et se plaint d'une constipation d'apparition récente. L'hémogramme que vous avez demandé est le suivant: Hb 10,5g/dL VGM 105fl Réticulocytes à 40 G/L Leucocytes : 5,6G/L sans anomalie à la formule. Plaquettes : 160G/L. Parmi les examens suivants, lequel sera le plus probablement anormal ?
Natrémie
TSH
Ferritinémie
CRP
Créatininémie
Mme C, 34 ans est adressée à votre consultation pour bilan d'une thrombopénie isolée à l'hémogramme. Elle n’a pas d’antécédent particulier. Ses constantes sont : TA 130/75 mmHg, FC 75/Min, température 37.3°C. L’examen cutané retrouve des pétéchies. Vous suspectez un purpura thrombopénique idiopathique. Quel est le mécanisme physiopathologique est le plus probable ici?
Auto-immun
Viral
Médicamenteux
Toxique
Bactérien
Vous recevez en consultation un homme âgé de 55 ans dans le cadre du suivi de sa cardiopathie hypertensive. Vous réalisez une échographie cardiaque qui retrouve une fonction contractile normale. L’étudiant en médecine qui vous accompagne ne comprend pas comment un patient peut développer une insuffisance cardiaque sans modification de la fraction d’éjection. Quelle est le mécanisme le plus probablement impliqué ici ?
Diminution du retour veineux au coeur droit
Trouble du rythme ou de la conduction
Augmentation de la postcharge ventriculaire
Défaut de relaxation ventriculaire gauche
Augmentation de la pression capillaire pulmonaire
Un jeune patient de 25 ans, se présente aux urgences pour nausées, vomissements et douleurs abdominales évoluant depuis 24 heures. Votre examen clinique initial relève une PA à 150/80, une tachycardie à 100/min une T° 38,5 et une oligurie. Le reste de l’examen est normal en dehors d’un pli cutané. Vous réalisez de principe un ECG. Quelle est la meilleure explication physiopathologique à ce tracé ?
Ischémique (infarctus du myocarde)
Dégénératif (trouble conductif)
Vagal (hypertonie vagale)
Métabolique (hyperkaliémie)
Infectieux (péricardite)
De garde à la maternité, vous êtes appelé pour examiner une patiente de 24 ans, G3P2, allongée depuis plusieurs jours pour une menace d’accouchement prématurée. Elle se plaint d’avoir des difficultés à respirer et d’une douleur thoracique. A l’examen clinique vous remarquez une polypnée superficielle. Ses constantes sont les suivantes : PA 100/60 mmHg, pouls 100/min, T°38°C, FR 27/min. Quelle anomalie de l'électrocardiogramme allez-vous probablement retrouver par ordre de fréquence dans cette pathologie?
Rotation axiale droite (aspect S1 Q3)
Bloc de branche droit complet
Onde T négative de V1 à V3
Tachycardie sinusale
Fibrillation auriculaire rapide
Vous voyez en consultation un patient âgé de 59 ans dans le cadre de la découverte d’une hyperglycémie à jeun à 17 mmol/l lors d’un examen de dépistage. A l’interrogatoire, vous retrouvez des antécédents familiaux d’angor ainsi qu’une consommation d’alcool de riz quotidienne. A l’examen clinique, ce patient est en surpoids (IMC 29kg/m2), ses constantes sont les suivantes : PA : 145/90 mmHg, pouls 75/min, apyrexie. Quel est le facteur le plus susceptible de favoriser l'apparition d'un diabète de type 2?
Un terrain auto-immun
Un antécédent familial
Un syndrome métabolique
Un alcoolisme chronique
Une hemochromatose
Au laboratoire de physiologie, vous explorez un étudiant en médecine, volontaire sain pour plusieurs analyses biologiques. Notamment, vous explorez son cycle du cortisol. Quelle va être le profil de sécrétion de cortisol le plus porbable chez ce sujet ?
Un cortisol maximum le matin avec une décroissance nycthémérale
Un cortisol bas au réveil avec un pic de sécrétion en milieu de journée
Un cortisol qui double à 1 heure de l'injection de Synacthène
Un cortisol qui reste stable sur 24 heures, sans variation nycthémérale
Un cortisol qui s'élève toute la journée avec un maximum à minuit
Vous réalisez une gastroscopie chez un patient de 50 ans, fumeur, qui présente une douleur ulcéreuse typique depuis plusieurs semaines. Son examen physique et ses constantes sont sans particularité. Vous diagnostiquez une gastrite durant l’examen et expliquez au patient que les gastrites atrophiantes exposent au risque évolutif d’adénocarcinome, en l’absence de traitement et de suivi. Quelle est l’étiologie la plus fréquemment retrouvée dans ce type de gastrite?
Gastrite à helicobacter pylori
Gastrite auto-immune
Gastrite de Ménétrier
Gastrite lymphocytaire
Gastrite à éosinophile
Une patiente âgée de 40 ans consulte à votre cabinet pour des douleurs abdominales évoluant par crise depuis quelques jours. Elle n’a pas d’antécédents en dehors d’un surpoids important. Les paramètres vitaux sont normaux. Quelle est l’origine la plus probable devant une douleur épigastrique avec irradiation à la pointe de l’omoplate droite ?
Une origine hépatobiliaire
Une origine pancréatique
Une origine colique
Une origine urologique
Une origine cardiaque
Un patient consulte à votre cabinet pour des diarrhées glairo sanglantes évoluant depuis 24 heures. A l’interrogatoire, vous retrouvez l’ingestion de volaille il y a 48 heures. L’examen physique ne retrouve pas de signe de déshydratation. Les paramètres vitaux sont conservés. Lequel de ces micro-organismes est-il le plus probablement en cause ?
Salmonella enterica
Escherichia coli
Giardia intestinalis
Staphylococcus aureus
Vibrio Cholerae
Vous voyez en consultation de chirurgie, un homme de 50 ans adressé pour hernie inguinale. Il n’a pas d’antécédent particulier. A l’examen clinique, tension artérielle à 130/90 mmHg, fréquence cardiaque à 75/min. Sur ce schéma de la paroi abdominale (vue antérieure – d’après Netter), quelle entité anatomique est le lieu des hernies inguinales directes ?
Fascia transversalis
Arcade crurale
Gaine des vaisseaux épigastriques inférieurs
canal péritonéo-vaginal
Cordon spermatique
Vous examinez un jeune enfant de 8 ans aux urgences, amené par ses parents pour des douleurs abdominales croissantes depuis quelques heures. L’enfant est couché sur le côté, hypotonique. Ses constantes sont les suivantes : T° 38,8, PA 75/40 mmHg, pouls 140/min. Quel signe clinique vous orienterait le plus vers une prise en charge chirurgicale en urgence, avant réalisation de tout examen complémentaire ?
Une fièvre supérieure à 40 avec frissons
Une contracture généralisée à tout l’abdomen
Une diminution des bruits hydro aériques
Une sensibilité à la palpation abdominale
Un tympanisme à la percussion abdominale
Un nourrisson de 2 mois est amené par ses parents aux urgences pour des vomissements post-prandiaux évoluant depuis quelques jours. L’enfant commence à montrer des signes de déshydratation avec une hypotonie et un pli cutané. Ses constantes sont les suivantes : Pouls 160/min, PA 75/35 mmHg, T° 36,6°. Quel élément de l’interrogatoire vous orienterait le plus vers une sténose du pylore ?
Une modification progressive de l’aspect des selles
Des vomissements d’aspect bilieux à distance des repas
Des pleurs et un refus au moment des biberons
La perte d’appétit progressive en quelques semaines
La notion d'intervalle libre sans vomissements depuis la naissance
Un nourrisson de 6 mois est amené par ses parents aux urgences car il a « présenté des mouvements désordonnés dans tous les sens puis il est devenu tout mou ». A l’examen, l’enfant présente une toux grasse et une rhinorrhée purulente. Ses paramètres vitaux sont les suivants : PA 85/50 mmHg, pouls 110/min, T° 39,4°. Parmi les critères suivants, lequel vous fera le plus suspecter une crise convulsive dite complexe de l'enfant ?
Absence de signe de focalisation
Crise partielle d’un hémicorps
Durée inférieure à cinq minutes
Absence de déficit post-critique
Age supérieur à un an
Vous travaillez comme épidémiologiste à l’Institut Pasteur. Un stagiaire vous interroge sur le virus de la dengue. Quelle est la meilleure description de ce virus et son mode de transmission ?
Un virus à ADN transmis par un moustique du genre Culex
Un virus à ADN transmis par un moustique du genre Aedes
Un virus à ARN transmis par un moustique du genre Anopheles
Un virus à ARN transmis par un moustique du genre Culex
Un virus à ARN transmis par un moustique du genre Aedes
Vous suivez une patiente de 55 ans pour une tumeur kystique bénigne hépatique. Son examen clinique à la consultation retrouve une tension à 135/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 75/min. Quelle lésion est le plus à risque de se compliquer en carcinome hépatocellulaire ?
Kyste biliaire
Ambiome biliaire
Hémangio-endothéliome-épithéloïde
Cystadénome
Angiosarcome
Vous voyez en consultation une patiente de 19 ans, elle vient pour le renouvellement de son traitement contraceptif. Son examen clinique est normal. Quel âge est le plus adapté pour débuter un dépistage du cancer du col ?
20 ans
25 ans
30 ans
35 ans
40 ans
Vous revoyez en consultation un patient de 70 ans pour sa 1ere cure de chimiothérapie par CARBOPLATINE et ETOPOSIDE pour un cancer du poumon métastatique au niveau hépatique. Le diagnostic a été fait par biopsie hépatique. Il est suivi pour une hypertension sous atenolol. A l’examen clinique, la tension artérielle est à 135/80 mmHg avec une fréquence cardiaque à 80/min. Quel facteur de risque expose le plus à un risque d’aplasie fébrile ?
l’hypertension
l’âge
l’atenolol
la chimiothérapie par CARBOPLATINE
La biopsie hépatique
1) Vous prenez en charge Monsieur P, 40 ans présentant commen antécedents un AVP il y a 2 ans, avec plaie hépatique, splénectomie et syndrome de stress post traumatique. Il est traité par neuroleptiques et fluoxétine. Vous le voyez aujourd'hui pour confusion et trouble de conscience. L'examen retrouve une ouverture des yeux spontanée, un évitement de la douleur adapté. Il présente également un signe de Brudzinski positif. Quel est le diagnostic probable ?
Méningite bactérienne
Méningite à Méningocoque
Méningo encéphalite HSV
Méningo encéphalite à pneumocoque
Syndrome malin des neuroleptiques
2) Vous avez pris en charge en réanimation Monsieur P, 40 ans présentant une méningoencéphalite à pneumocoque avec Coma initial. Le patient est sorti de votre service. 15j plus tard le médecin des étages vous appelle pour troubles de conscience, des vomissements non étiquetée. Il se plaint de maux de tête. Quel est le diagnostic probable ?
Syndrome malin des neuroleptiques
Empyème sous dural
Hydrocéphalie à pression normale
Hydrocéphalie communiquane secondaire
Méningite bactérienne
3) Vous prenez en charge une patiente pour trouble de conscience, mydriase bilatérale, crises cloniques, syndrome pyramidal. L'ECG déroule une tachycardie sinusale, des QRS à 200 ms, PR régulier à 140ms, des ondes T plates. Sa tension est symétrique à 80/40 mmHg. Quel est la substance la plus probablement responsable de ce syndrome ?
Chloroquine
Tricycliques
Cocaine
Héroine
Aténolol
4) Vous prenez en charge une patiente retrouvée chez elle dans le coma. En réanimation vous constatez une hyperthermie à 41°C, une rigidité extrapyramidale, un purpura avec des suffusions hémorragiques, une instabilité tensionnelle avec des poussées hypertensives. Quel est la substance la plus probablement responsable de ce syndrome ?
Tricycliques
Cocaine
Héroine
Aténolol
Paroxétine
Vous recevez à votre consultation une jeune femme tabagique à 12 paquets-année présentant comme antécédents un syndrome de Raynaud et des céphalées à type de migraines fréquentes. Elle se plaint d’une douleur thoracique de survenue nocturne typique d’un SCA. Vous retrouvez les constantes suivantes : FC 75 bpm ; TA 135/85 mmHg ; FR 18 ; saturation 99 % en AA. Quel diagnostic différentiel le plus probable évoquez-vous devant ce tableau ?
Embolie pulmonaire
Vasospasme coronaire
Dissection aortique
Pancréatite aiguë
Artérite de Takayasu
C'est l'été et vous recevez aux urgences un mari et sa femme actuellement en cure thermale. Ils sont de passage dans la région et sont accompagné par un de leur petit fils. Sa femme vous explique que son mari, 60 ans a perdu connaissance pendant quelques secondes : son regard est devenu vide et il ne répondait plus à sa femme, puis a repris tout à coup une conscience normale. Il n’y a pas eu de perte d'urine, ni prodromes ni mouvements anormaux. Il ne se souvient absolument de rien et se demande ce qu'il fait aux urgences. L’examen neurologique ne retrouve aucun signe de localisation, le reste de l’examen clinique est normal. Quelle pathologie cardiovasculaire suspectez-vous?
Blocs auriculo-ventriculaires du deuxième degré type Mobitz 1 et 2
Blocs sino-auriculaires paroxystiques
Tachycardies supra ventriculaires et ventriculaires
Torsades de pointe
Rétrécissement aortique serré
Vous recevez un patient de 23 ans aux urgences pour perte de connaissance. Il faisait la queue dans un magasin. Vous voyez votre patient réveillé. Il va bien. Le médecin de l'ambulance vous indique que son pouls était faible à la prise en charge. L'examen neurologique est normal. Quel est le diagnostic le plus probable?
Une hypoglycémie
Une crise d'épilepsie
Une hypovolémie par déshydratation
Une syncope vaso-vagale
Une hypotension orthostatique
8) Vous recevez un monsieur de 65 ans aux urgences. Il est admis pour hallucinations auditives et visuelles ainsi que pour agressivité. Les symptômes qui ont débuté il y a environ 20h commencent visiblement à s'estomper. A l'examen, le patient se montre plutôt apathique, mais vous le sentez anxieux et méfiant. Il présente une désorientation spatio-temporelle complète et le langage est incohérent. La TA est à 125/90. Il est apyrétique. L'alcoolémie est normale et la glycémie est de 1.05 g/l. Quel est le diagnostic le plus probable?
Syndrome parkinsonien
Syndrome démentiel
Syndrome dépressif
Syndrome confusionnel
Syndrome psychogène
Vous suivez en hospitalisation un monsieur de 65 ans, que vous connaissez bien car il présente régulièrement depuis 3 ans des épisodes confusionnels résolutifs à chaque épisode infectieux. A quelle pathologie le patient est-il le plus probablement exposé compte tenu de ses confusions à répétition ?
Maladie de parkinson
Syndrome démentiel
Dépression
Syndrome de Korsakoff
Aphasie de Wernicke
Vous recevez un patient de 60 A qui présente un syndrome anxiodépressif et trouble du comportement. Il n’a pas d’ATCD. Sa femme vous explique que progressivement ses facultés déclinent et que son comportement devient de plus en plus étrange. Il s’énerve facilement pour un rien, mange sans arrêt mais ne boit pas d’alcool. Sa femme trouve également qu’il perd la mémoire et son hygiène est mauvaise. Il est sous antidépresseur et suivi par un psychiatre en ville depuis plusieurs mois mais aucune amélioration n’a été constatée. À l’examen vous le trouvez un ralenti et familier avec vous. Vous lui faites passer une IRM dont voici un extrait du compte-rendu : Conclusion : Atrophie frontale et péri-centrale gauche associée à une atrophie sous-tentorielle gauche sans atrophie temporale interne. Au vu de ces éléments, de quelle pathologie souffre probablement votre patient ?
Hydrocéphalie à pression normale
Dégénérescence lobaire frontotemporale
Maladie à corps de Lewy diffus
Maladie d’Alzheimer
Syndrome de Korsakoff
11) Vous prenez en charge une patiente de 54 ans que vous avez opéré il y a 4 jours d'une sigmoïdectomie avec remise en continuité par laparotomie, motivée par une diverticulite sigmoïdienne récidivante. La patiente présente un arrêt des matières et des gaz depuis sa chirurgie. Les constantes sont stables (Fc 75 bpm, TA 13/9), avec tout de même un fébricule (température 38,2°C). Quelle est l’hypothèse diagnostique la plus probable?
Occlusion sur bride
Iléus paralytique
Syndrome d'Ogilvie
Péritonite aiguë
Fistule anastomotique
12) Vous prenez en charge aux Urgences un patient de 26 ans pour douleur abdominale. Il a comme seul antécédent une appendicectomie dans l’enfance. Quel élément clinique recherchez- vous en faveur d’une occlusion sur bride?
Douleur d'installation progressive
Vomissements clairs et abondants
Fièvre
Arrêt précoce du transit
Météorisme abdominal majeur
13) Vous accueillez aux urgences un patient de 66 ans, pour douleur abdominale et arrêt des matières et des gaz depuis 48h. Il n'a aucun antécédent notable hormis une appendicetomie apr Mac burney dans l'enfance, mais se plaint de troubles du transit et à type de diarrhée/constipation depuis 3 mois. Vous suspectez un cancer colo-rectal compliqué. Quel autre diagnostic vous parait le plus probable chez ce patient?
Occlusion sur bride
Ischémie mésentérique
Ascaridiose digestive
Volvulus du sigmoïde
Constipation
14) Vous accueillez aux urgences un patient de 66 ans, pour douleur abdominale et arrêt des matières et des gaz depuis 48h. Il n'a aucun antécédent notable hormis une appendicetomie apr Mac burney dans l'enfance, mais se plaint de troubles du transit et à type de diarrhée/consitpation depuis 3 mois. Vous suspectez une occlusion sur bride. Quel signe fonctionnel ou clinique serait le plus en faveur de ce diagnostic ?
Survenue brutale de la douleur
Absence de rectorragies
Vomissements
Hypotension artérielle
Météorisme abdominal
15) Vous prenez en charge un garçon de 6 ans, sans antécédents pour douleur abdominale aiguë en fosse iliaque droite ayant débuté la veille. TA 110/80, pouls 100/mn, temp 38,5°C. L’examen retoruve une défense en fosse iliaque droite. Quel est est le diagnostic le plus probable ?
Invagination intestinale aiguë
Appendicite aiguë
Diverticulite aiguë de Meckel
Diverticulite aiguë sigmoïdienne
Colique hépatique
16) Vous accueillez aux urgences un garçon de 6 ans pour douleur abdominale fébrile en fosse iliaque droite. TA 110/70, pouls 60/mn, temp 38,5. Le bilan biologique retrouve une hyperleucocytose modérée (GB 15000). Vous suspectez une appendicite aiguë non compliquée. Quel diagnostic différentiel est le plus probable ?
Adénolymphite mésentérique
Invagination intestinale aiguë
Cystite aiguë
Diverticulite de Meckel
Gastro-entérite aiguë
17) Vous êtes devant un patient de 50 ans présentant des douleurs abdominales sus pubienne, asthénie, altération de l'état général, nausées et des épisodes de fièvre. Il y a une heure il a présenté une douleur abdominale brutale et un abdomen péritonéal. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Pelvipéritonite sur prostatite
Hépatite aiguë grave
Péritonite sur infection de liquide d'ascite
Pancréatite aiguë grave
Appendicite mésentérique perforée
18) Vous recevez aux urgences un patient de 62 ans, fumeur actif (24 paquets-année) et diabétique de type 2. Sa femme vous explique qu'il a présenté une douleur thoracique latérale à droite il y a environ douze heures, suivie d'une toux, de frissons, et d'une sensation d'essouflement au repos qui s'est progressivement aggravée. Ses constantes sont les suivantes : température 39,8°C, PA 88/58 mmHg, FC 125 bpm, FR 38 cycles/min, saturation en oxygène percutanée 80%. À l'examen clinique, vous constatez une cyanose importante, une contraction des muscles abdominaux à l'expiration et un battement des ailes du nez. Le patient répond difficilement à vos questions et vous paraît de plus en plus confus et somnolent. L'auscultation pulmonaire retrouve des râles crépitants aux deux champs pulmonaires et un souffle tubaire à droite. Quelle est la cause la plus probable de cette insuffisance respiratoire aiguë ?
Décompensation de BPCO
Crise d'asthme sévère
Pneumothorax compressif
Embolie pulmonaire
Pneumopathie infectieuse bactérienne
19) Vous recevez aux urgences un patient de 62 ans, fumeur actif (24 paquets-année) et diabétique de type 2. Sa femme vous explique qu'il a présenté une douleur thoracique latérale à droite il y a environ douze heures, suivie d'une toux, de frissons, et d'une sensation d'essouflement au repos qui s'est progressivement aggravée. Ses constantes sont les suivantes : température 39,8°C, PA 88/58 mmHg, FC 125 bpm, FR 38 cycles/min, saturation en oxygène percutanée 80%. La gazométrie artérielle sous 15 L/min d'oxygène est la suivante : pH 7,35 - PaO2 50 mmHg - PaCO2 34 mmHg - bicarbonates 18 mmol/L - SaO2 80%. Quel est le diagnostic le plus approprié ?
Acidose respiratoire compensée
Acidose respiratoire non compensée
Acidose métabolique compensée
Acidose métabolique non compensée
Alcalose respiratoire compensée
20) Une patiente de 64 ans est admise aux urgences pour une douleur du mollet gauche d'apparition aiguë. Vous retrouvez à l'examen un oedème du mollet gauche prenant le godet et une douleur à la palpation. Elle a pour antécédents une hypertension artérielle bien équilibrée sous IEC + inhibiteur calcique. Elle porte une attelle depuis 8 jours pour une entorse de la cheville gauche. TA 120/80, pouls 110/mn, temp 38,2. Quelle est la probabilité clinique de thrombose veineuse profonde ?
Nulle
Très faible
Faible
Intermédiaire
Forte
21) Vous vous occupez en salle de naissance d'une patiente de 39 ans, G3P2. Le déroulement de la grossesse est marqué par un diabète gestationnel sous insuline bien équilibré. L'échographie du 3ème trimestre retrouve un foetus > 95 ème percentile ainsi qu'un hydramnios. A l'arrivée aux urgences la hauteur utérine est 37cm, la patiente contracte douloureusement toutes les 3 minutes. La dilatation cervicale est rapide après rupture spontanée des membranes. L'accouchement se déroule normalement en occipito-pubien donnant naissance un enfant de sexe masculin pesant 4250 grammes. La délivrance dirigée a lieu dans les 10 minutes. Il existe un filet de sang persistant. L'équipe de garde est appelée, les anesthésistes commencent la réanimation. Vous posez une sonde urinaire demeure. Quel est son objectif principal?
Evaluer la diurèse
Voir si les urines deviennent hématiques
Permettre une meilleure rétraction utérine
Eviter le caillotage
Prévenir une obstruction
22) Vous vous occupez en salle de naissance d'une patiente de 39 ans, G3P2. Le déroulement de la grossesse est marqué par un diabète gestationnel sous insuline bien équilibré. L'échographie du 3ème trimestre retrouve un foetus > 95 ème percentile ainsi qu'un hydramnios. A l'arrivée aux urgences la hauteur utérine est 37cm, la patiente contracte douloureusement toutes les 3 minutes. La dilatation cervicale est rapide après rupture spontanée des membranes. L'accouchement se déroule normalement en occipito-pubien donnant naissance un enfant de sexe masculin pesant 4250 grammes. La délivrance dirigée a lieu dans les 10 minutes. Il existe un filet de sang persistant. Dans ce contexte, quelle est la cause la plus probable de l'hémorragie?
Plaie de la filière génitale
Travail rapide
Atonie utérine
Rétention placentaire
ATCD de GEU
23) Vous voyez lors de votre visite en suite de couches une femme de 29 ans qui a accouché à terme d'un garçon de 3500 grammes. A J3 post-partum, votre patiente est fébrile à 38°5 et présente une mastodynie. Quel diagnostic est le plus probable ?
Lymphangite
Abcès mammaire
Engorgement mammaire
Montée laiteuse
Galactophorite
24) Vous voyez lors de votre visite en suite de couches une femme de 29 ans qui a accouché à terme d'un garçon de 3500 grammes. Votre patiente a accouché par forceps. A J2, son bilan montre une hémoglobine à 8,6 g/dL, GB = 12 200/mm3 et la patiente se plaint d'une douleur côtée à 9/10 au niveau de la cicatrice d'épisiotomie. Quel diagnostic est le plus probable?
Infection au niveau de la suture de l'épisiotomie
Endométrite
Lésion nerveuse du périnée
Thrombus vaginal
Phlébite pelvienne
25) Vous voyez lors de votre visite en suite de couches une femme de 29 ans qui a accouché à terme d'un garçon de 3500 grammes. A J5, elle présente une mastodynie droite, un placard inflammatoire avec 39° de fièvre, signe de Budin négatif. Quel est le diagnostic le plus probable?
Engorgement mammaire
Mastite
Galactophorite
Lymphangite
Abcès du sein
26) Vous voyez lors de votre visite en suite de couches une femme de 29 ans qui a accouché à terme d'un garçon de 3500 grammes. A J5, elle présente une mastodynie droite, un placard inflammatoire avec 39° de fièvre. Quelle est la prochaine étape la plus utile pour votre diagnostic?
Suivre de Lochie
Palpation mammaire
Traitement antibiotique probabiliste
Test par AINS
Recherche de pus dans le lait
27) Vous voyez lors de votre visite en suite de couches une femme de 29 ans qui a accouché à terme d'un garçon de 3500 grammes. A J3 vous retrouvez votre patiente en train de pleurer, anxieuse, elle a peur de ne pas savoir s'occuper de son enfant. Vous la trouvez extrêmement irritable. Quel diagnostic est le plus probable?
Post-partum blues
Dépression du post-partum
Episode dépressif majeur
Trouble bipolaire débutant
Délire
28) Vous voyez aux urgences Mme B. 37 ans pour métrorragies intermittentes de faible abondance. C’est la première fois qu’elle présente ce symptome, et n’a aucun antécédent. L’examen clinique est sans autre particularités. TA 120/80, pouls 70/mn, temp 37,2. L’échographie retrouve un endomètre à 25 mm sans fibrome, les BHCG sont négatifs. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Hyperplasie endométriale
Hypertrophie endométriale
Cancer de l'endomètre
Adénomyose
Hypertrophie myométrale
29) Vous recevez en consultation aux urgences ophtalmologiques un patient de 78ans pour baisse d'acuité visuelle brutale de l'oeil gauche. Il a pour antécédents une hypertension artérielle, un diabète de type 2 (dernière HbA1c 6,8%) et une hypercholestérolémie. L'examen du segment antérieur est normal, en dehors de la présence d'une cataracte cotico-nucléaire débutante. Le fond d'oeil retrouve une tortuosité veineuse rétinienne associée à des hémorragies en flammèche et des nodules cotonneux dans les 4 quadrants. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Uvéite postérieure
Occlusion de l'artère centrale de la rétine
Névrite optique rétrobulbaire
Occlusion de la veine centrale de la rétine
Neuropathie optique ischémique antérieure aiguë
30) Vous recevez en consultation d'urgence une femme de 34ans pour baisse d'acuité visuelle rapidement progressive. Vous concluez à une névrite optique. Quelle diagnostic étiologique est le plus probable?
Alcool
Sclérose en plaques
Sarcoïdose
Médicamenteuse
Spondylarthrite ankylosante
31) Vous voyez en consultation aux urgences ophtalmologiques Mr B., 74 ans, pour baisse de vision de l'oeil gauche apparue de façon brutale il y a 2 jours. Il s'est fait opéré de la cataracte de l'oeil droit il y a 7 mois et de l'oeil gauche il y a 6 mois. Il décrit un épisode de phosphènes il y a 5 jours. L'acuité visuelle avec correction est à 9/10ème P2 à droite, 3/10ème P7 à gauche. Quelle est le diagnostic le plus probable ?
DMLA atrophique
Uvéite intermédiaire
Glaucome aigu par fermeture de l'angle
Cataracte secondaire
Décollement de rétine
32) Un homme de 60 ans est amené aux urgences pour un coma d’apparition progressive. L’interrogatoire retrouve une hypertension artérielle traitée depuis 10 ans traitée par diurétiques de l’anse et bien équilibrée. Depuis quelques jours, il présentait des diarrhées aqueuses très abondantes sans fièvre. Il avait pu se réhydrater avec de l’eau en bouteille jusqu’au matin où il est tombé dans le coma. Examen : PA 100/60 mmHg, FC 100/min, T 36,8°C ; Glasgow 10, SpO2 97%, FR 22/min, pas de syndrome méningé, paires crâniennes normales, réflexes ostéo-tendineux normaux et symétriques, coma calme. Dextro 5 mmol/l. Quelle est l’hypothèse diagnostique la plus probable pour expliquer le coma ?
Une hyponatrémie aiguë
Une hypocalcémie aiguë
Une hypoglycémie aiguë
Une hypokaliémie aiguë
Une hypoxémie aiguë
33) Un patient de 45 ans aux antécédents d’HTA, diabète et tabagisme consulte pour une douleur thoracique suspecte d’infarctus du myocarde à l’interrogatoire. PA 130/70 mmHg symétrique, FC 90/min, FR 24/min. Auscultation cardio-pulmonaire normale. L’ECG 12 dérivations est enregistré ci-joint. Quel est le diagnostic le plus probable ? Infarctus du myocarde inférieur Infarctus du myocarde antérieur Infarctus du myocarde postérieur Infarctus du myocarde latéral Infarctus du myocarde apical.
Infarctus du myocarde inférieur
Infarctus du myocarde antérieur
Infarctus du myocarde postérieur
Infarctus du myocarde latéral
Infarctus du myocarde apical
34) Une patiente de 32 ans sans antécédents consulte en urgence pour des douleurs sus-pubiennes avec pollakiurie. A l’examen PA 120/70 mmHg, FC 100/min, T 38,5°C. Défense sus-pubienne, fosse iliaque droite souple et indolore, toucher rectal douloureux à droite. Examen gynécologique : pas de leucorrhées, toucher vaginal douloureux à droite. La bandelette urinaire note GB 1+, Nitrites 0, Protéine 0, Hématies 1+. Le bilan biologique note des globules blancs à 12 G/L. Quelle hypothèse diagnostique est la plus probable ?
Appendicite pelvienne
Cystite aiguë
Salpingite droite
Rectite aiguë
Adénite mésentérique
35) Un patient de 60 ans est hospitalisé pour des douleurs abdominales généralisées avec vomissements répétés depuis 12 heures. La douleur a commencé brutalement à l’épigastre il y a 3 jours, puis a migré en fosse iliaque droite. Il a eu une grosse diarrhée il y a 2 jours, puis aucun transit. Il a des antécédents personnels d’alcoolisme et des antécédents familiaux de cancer colique. A l’examen PA 100/70 mmHg, FC 90/min, T 38,8°C. Contracture abdominale généralisée. Vous diagnostiquez une péritonite. Quelle est l’hypothèse diagnostique étiologique la plus probable à ce stade ?
Perforation appendiculaire
Perforation gastrique
Perforation typhique
Perforation d’un abcès du foie
Perforation d’une tumeur colique
36) Une jeune femme âgée de 29 ans est hospitalisée pour dyspnée aiguë brutale. Elle n’a pas d’antécédents, est mariée sans enfant, fume 10 cigarettes par jour et prend une contraception orale oestro-progestative. TA : 89/56 mmHg, FC 132 par min, FR 32/min, SpO2 = 89 % en air, T 38,2°C. L’auscultation pulmonaire et la radio de thorax sont normales. Quelle est l’hypothèse diagnostique la plus probable pour cette détresse respiratoire aiguë ?
Embolie pulmonaire grave
Asthme aigu grave
Acidose lactique grave
Pneumothorax aigu grave
Sepsis aigu grave
37) Un homme de 40 ans consulte pour des diarrhées profuses avec parfois du sang, douleurs abdominales et frissons depuis 24h. L’interrogatoire vous précise qu’il a des antécédents de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) post tabagique, diabète, hypertension artérielle et angor stable depuis 10 ans. Son traitement habituel comporte de l’insuline, de l’aspirine, et un inhibiteur de l’enzyme de conversion. Depuis 10 jours, il prend du co-amoxiclav pour une décompensation fébrile de BPCO. PA 110/60 mmHg, FC 100/min, T 38,5°C, FR 28/min, SpO2 92% en air, abdomen sensible sans défense ni contracture. Quelle est l’hypothèse diagnostique la plus probable ?
Colite pseudomembraneuse par infection à Clostridium Difficile
Colite hypoxique par ischémie mésentérique
Colite dysentérique par infection à Salmonella Typhi
Colite inflammatoire par intoxication alimentaire
Colite hypoxique par décompensation aiguë respiratoire
38) Un patient de 45 ans diabétique consulte à Battambang pour une baisse de l’acuité visuelle douloureuse unilatérale gauche survenue brutalement il y a 12 heures, associée à des nausées et vomissements. A l’examen, vous notez un oeil gauche rouge et inflammatoire. PA 120/70 mmHg, FC 70/min, T 37°C. Vous décidez de l’adresser à Phnom Penh en urgence pour un bilan ophtalmologique complet. A ce stade, quelle est l’hypothèse diagnostique la plus probable ?
Glaucome aigu par fermeture de l’angle
Glaucome chronique par ouverture de l’angle
Kératite aiguë par infection virale
Occlusion de l’artère centrale de la rétine par embole
Occlusion de la veine centrale de la rétine par thrombose
39) Un malade âgé de 67 ans consulte pour une gêne de sa vie journalière depuis plusieurs années par pollakiurie nocturne et quelque fois diurne, diminution de la force du jet, miction prolongée. Vous réalisez un toucher rectal. Vous suspectez une hypertrophie bénigne de la prostate. Quelle anomalie recherchez-vous au toucher rectal en faveur d’un diagnostic différentiel suspect ?
Consistance dure et nodulaire
Sillon médian effacé et indolore
Hypertrophie souple et élastique
Prostate hypertrophiée et régulière
Prostate atrophiée et souple
40) Monsieur M, 60 ans sans antécédents connus consulte pour une perte de poids de 5 kg en 2 mois. L’interrogatoire retrouve des lombalgies d’horaire inflammatoire depuis 6 mois. L’examen clinique ne retrouve pas de signes d’orientation étiologique mais un pli cutané. PA 100/65 mmHg, FC 96/min, T 37,6°C. Bilan prélevé la veille : Na❺ = 140 mmol/L ; K❺ = 5 mmol/L; Bicarbonates = 18 mmol/L ; Ca❺ = 3,6 mmol/L ; Protidémie = 98 g/L ; Urée = 1.2 g/L ; Créatininémie = 300 μmol/L (créatininémie était à 86μmol/L il y a 3 mois) ; Hb = 102g/L ; Leucocytes = 3,5 giga/L ; Plaquettes = 140giga/L. Quel diagnostic est le plus probable ?
Myélome multiple
Lymphome médullaire
Insuffisance surrénale
Cirrhose hépatique
Leishmaniose viscérale
41) Une femme de 35 ans sans antécédents est hospitalisée pour des douleurs abdominales aigues de début brutal depuis 24 heures. Elle n’a pas d’antécédents chirurgicaux et ne prend pas de traitements. Date des dernières règles : il y a 3 semaines. TA: 100/50mmHg, Pouls: 110/min et Température: 38°C. A l’examen clinique, l'abdomen est globalement très douloureux avec une contracture généralisée, sub-ictère. Bilan biologique : Hb: 13 g/dl, GB: 18 000/mm3 prédominance de PNN, plaquettes : 210 000/mm3, CRP: 100mg/l. Quelle est l’hypothèse diagnostique la plus probable ?
Angiocholite
Ulcère gastrique
Appendicite
Cholécystite
Salpyngite
42) Une maman vous amène aux urgences son fils ainé, un bébé de 6 semaines, pour des vomissements. Il est né à terme en parfaite santé (poids de naissance 3,800 kg) et est allaité exclusivement au sein. Il vomit du lait caillé, de plus en plus depuis 2 semaines, maintenant en jet. Il est apyrétique et semble affamé mais déshydraté. A l’examen, PA 100/60 mmHg, FC 120/min, T 37°C. L’examen de l’abdomen est difficile en raison des pleurs incessants. Le reste de l’examen clinique est normal. A son âge, quelle est la première urgence que vous évoquez devant ce tableau ?
Sténose hypertrophique du pylore
Intolérance au lait de vache
Invagination intestinale aiguë
Atrésie du grêle
Maladie de Hirschsprung
43) Un enfant de 6 ans est amené par ses parents à l’hôpital de Kratié pour un syndrome fébrile et une asthénie. Il n’a pas d’antécédents, et il a 2 grands frères en bonne santé. Il a des céphalées et des diarrhées depuis 3 jours. Il a présenté 3 épistaxis bilatéraux depuis 2 jours. PA 90/60 mmHg couché, 70/50 mmHg debout, FC 120/min, T 38,8°C, Glasgow 14. A l’examen, pas de syndrome méningé, pas de signes de localisations, pli cutané, ecchymoses sous cutanées diffuses. Pas d’hépato-splénomégalie. Le bilan biologique initial retrouve HB 15 g/dl, Leucocytes 2 G/L, plaquettes 110 G/L. Quelle hypothèse diagnostique vous paraît la plus probable ?
Dengue
Paludisme
Rickettsiose
Grippe
Ebola
44) Un homme de 62 ans est victime d’un accident de la voie publique avec traumatisme crânien. PA 120/70 mmHg, FC 100/min, T 36°C. Vous évaluez son score de Glasgow: il ouvre les yeux sur ordre, sa réponse verbale est confuse, sa réponse motrice localise et chasse la douleur. Quel est le score de Glasgow de ce patient?
Glasgow 10 (Y3 V3 M4)
Glasgow 11 (Y3 V3 M5)
Glasgow 11 (Y3 V4 M4)
Glasgow 12 (Y3 V4 M5)
Glasgow 12 (Y2 V5 M5)
PQ pages 49
45) Un patient de 55 ans aux antécédents de diabète, HTA et tabagisme consulte pour une douleur médio-thoracique suspecte d’infarctus du myocarde à l’interrogatoire. PA 130/70 mmHg symétrique, FC 90/min, FR 24/min. Auscultation cardio-pulmonaire normale. L’ECG 12 dérivations est enregistré ci-joint. Quel est le diagnostic le plus probable à évoquer en urgence?
Infarctus du myocarde inférieur
Infarctus du myocarde antérieur
Infarctus du myocarde postérieur
Infarctus du myocarde latéral
Infarctus du myocarde apical
PQ pages 50
46) Une patiente de 62 ans sans antécédents est retrouvée au sol après une chute de sa hauteur. A l’examen, elle présente une impotence fonctionnelle douloureuse du membre inférieur droit, avec déformation en rotation abduction externe. PA 120/60 mmHg, FC 80, T 37°C. Une fracture de l’extrémité supérieure du fémur est suspectée et confirmée par la radiographie ci-jointe. Quel est le stade de Garden de cette fracture?
Garden I
Garden II
Garden III
Garden IV
Garden V
47) Vous voyez en consultation une patiente de 26 ans pour un retard de règles de 3 semaines et une douleur abdominale en fosse iliaque gauche. A l’examen PA 120/60 mmHg, FC 100/min, T 37.3°C. Vous suspectez une grossesse extra-utérine (GEU). Elle a un antécédent de diabète de type 1 depuis l’âge de 15 ans et une GEU à l’âge de 23 ans. Elle suit un traitement par insuline. Parmi les éléments suivants, lequel est un facteur de risque de GEU pour cette patiente?
L’antécédent de GEU
L’âge de 26 ans
Le traitement par insuline
Le diabète de type 1
La multiparité
48) Un patient de 34 ans se présente en consultation pour un oeil droit rouge et douloureux de survenue brutale. Il n’a pas d’antécédents, ne prend pas de traitement, n’a pas eu de traumatisme. A l’examen ophtalmologique, il n’y a pas de baisse de l’acuité visuelle, l’inflammation est localisée en secteur et disparaît après l’administration d’un collyre vasoconstricteur. L’examen générale est normal, PA 110/50 mmHg, FC 70/min, T 37°. Quelle hypothèse diagnostique est la plus probable?
Episclérite
Uvéite
Kératite
Glaucomee
Névrit
49) Une patiente de 27 ans consulte pour des douleurs articulaires des poignets et des chevilles évoluant depuis 8 semaines. Elle a un antécédent d’hypothyroïdie. Vous suspectez une polyarthrite rhumatoïde. PA 110/50 mmHg, FC 70/min, T 37°C. Quel élément lors de votre interrogatoire est le plus en faveur d’une douleur de rythme inflammatoire?
Douleur réveillant en fin de nuit
Douleur augmentée par la palpation
Douleur maximale en fin de matinée
Douleur soulagée par le repos
Douleur calmée par le paracétamol
50) Un patient de 56 ans vous consulte pour dysurie et pollakiurie. Il n’a pas d’antécédents et ne prend pas de traitement. A l’examen clinique, PA 110/50 mmHg, FC 68/min, T 37°C. Le toucher rectal vous fait évoquer une hypertrophie bénigne de la prostate. Quel examen complémentaire est le plus approprié pour éliminer un diagnostic différentiel?
Examen Cytobactériologique des Urines
Antigène Prostatique Spécifique
Echographie vésico-prostatique
Ionogramme sanguin - créatininémie
Examen Cytobactériologique de crachat
51) Un patient de 56 ans sans antécédents est hospitalisé pour dyspnée progressive depuis 4 mois avec altération de l’état général. A l’examen, TA 110/88, pouls 65/mn, T 37,9°, matité et diminution du murmure vésiculaire en base droite. La radiographie du thorax retrouve un épanchement pleural droit, dont la ponction exploratrice retrouve un liquide exsudatif stérile à prédominance lymphocytaire. Quel est le diagnostic le plus probable par ordre de fréquence?
Pleurésie tuberculeuse
Toxoplasmose pleurale
Embolie pulmonaire
Pancréatite chronique
Lymphome pleural
52) M. Sophorn, 53 ans, consulte pour fièvre 30 jours après une intervention chirurgicale (fixateur externe) pour fracture complexe de la jambe droite. PA 125/65 mmHg, FC 90 min, FR 23/min et T° 38,2, orifices de fixateur propres, la peau est non inflammatoire. Il se plaint d’une douleur de la jambe droite à la palpation, avec oedème modéré. Quel est le diagnostic le plus probable?
Phlébite du membre inférieur
Infection du site opératoire
Erysipèle du membre inférieur
Allergie au matériel de fixation
Ostéite post-opératoire
53) Mme Sivantha, 28 ans, 3ème Geste, 2ème Pare, enceinte à 24 Semaines d’Aménorrhée, consulte pour une fièvre associée à des lombalgies et des contractions utérines ayant débuté 12 heures plus tôt. A l’examen, TA 100/90, pouls 100/mn, température 38,8°C. L’examen retrouve une douleur à la palpation des fosses lombaires. Des hémocultures poussent avec identification de Bacille Gram positifs. Quelle est la bactérie la plus probablement en cause?
L. monocytogenes
E. faecalis
E. coli
P. mirabilis
S. aureus
PQ pages 52
54) Un homme de 23 ans sans antécédents se présente aux urgences pour douleur thoracique gauche survenue brutalement il y a 4 heures à l’effort, sans dyspnée. A l’examen, TA 110/90, pouls 80/mn, T 37,5°C, FR 24/min, SpO2 97% en air. L’examen thoracique ne permet pas d’orienter le diagnostic, en particulier l’auscultation semble normale. Vous réalisez une radiographie thoracique. Quel est le diagnostic le plus probable?
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Pneumothorax apical gauche
Pleurésie basale gauche
Pneumopathie inférieure gauche
Pneumomédiastin hilaire gauche
Embolie pulmonaire gauche
55) Un homme de 25 ans sans antécédents, se précipite dans votre cabinet médical en vous demandant une consultation rapidement. Il y a 30mn, alors qu’il faisait son footing, il a ressenti une céphalée brutale, très intense, persistante depuis, accompagnée de vomissements. Il n’a jamais présenté d’épisode similaire. A l’examen : TA 130/80, pouls 90/mn, Temp 38,2°C. Vous notez une raideur de nuque. Quel est le diagnostic le plus probable?
Hémorragie méningée
Crise migraineuse
Dissection carotidienne
Thrombose cérébrale
Méningite purulente
56) Une patiente de 33 ans est hospitalisée en endocrinologie suite à la découverte d’une insuffisance surrénalienne. L‘état de la patiente est stabilisé grâce à un traitement de substitution par hydrocortisone. Vous vous posez la question de l’étiologie de cette pathologie. A l’examen physique, quel signe recherchez-vous qui serait le plus en faveur du diagnostic d’insuffisance surrénalienne d’origine périphérique?
Une mélanodermie
Une gynécomastie
Une hyperpilosité
Une hypertension
Une déshydratation
57) Un nourrisson de 2 mois est amené en consultation de pédiatrie par ses parents pour des vomissements post-prandiaux depuis 2 semaines rendant toute alimentation impossible. A l’examen, vous constatez un poids en stagnation depuis la dernière consultation. L’enfant semble apathique et inconsolable. Quel élément est le plus évocateur d’une sténose du pylore?
La présence d'un intervalle libre sans vomissements depuis la naissance
L’existence de vomissements bilieux à distance des repas
La présence de rectorragies intermittentes depuis quelques jours
La survenue de diarrhées liquidiennes après les repas
La constatation d’un abdomen ballonné après les repas
58) Une patiente de 45 ans consulte en hépato-gastro-entérologie à Phnom Penh suite à la découverte d’une masse hépatique dans un bilan de baisse de l’état général. L’échographie est en faveur d’un carcinome hépatocellulaire (CHC). Elle ne présente pas d’intoxication alcoolo-tabagique. Par ordre de fréquence, quelle est l’étiologie la plus probable de son cancer?
Le VHC (virus de l’hépatite C)
Le VIH (virus de l’immunodéficience humaine)
Le HSV (virus herpex simplex)
Le CMV (cytomégalovirus) )
Le HPV (human papilloma virus
59) Mme A., 80 ans, est admise au service d’accueil des urgences pour oligurie depuis 24h (diurèse estimée à 300ml), suite à des diarrhées abondantes et vomissements après un banquet de mariage à Battambang. Antécédents : HTA depuis 5 ans, fracture du col du fémur il y a 5 ans. Traitement habituel : 1 diurétique thiazidique (hydrochlorothiazide, ESIDREX°). Elle a aussi eu une échographie abdominale et un scanner injecté il y a 2 semaines pour le bilan d’une hépatomégalie suspecte de cancer. Poids 35 kg, taille 1,60 m, PA 100/62 mmHg, FC 110/min, saturation en oxygène 97%. Vous recherchez des signes de déshydratation à l’examen clinique. Parmi les signes suivants, lequel est un signe clinique de déshydratation intracellulaire?
Sécheresse des muqueuses
Hypotension orthostatique
Tachycardie sinusale
Persistance du pli cutané
Bradycardie sinusale
60) Mme A., 80 ans, est admise au service d’accueil des urgences pour oligurie depuis 24h (diurèse estimée à 300ml), suite à des diarrhées abondantes et vomissements après un banquet de mariage à Battambang. Antécédents: HTA depuis 5 ans, fracture du col du fémur il y a 5 ans. Traitement habituel: 1 diurétique thiazidique (hydrochlorothiazide, ESIDREX°). Elle a aussi eu une échographie abdominale et un scanner injecté il y a 2 semaines pour le bilan d’une hépatomégalie suspecte de cancer. Poids 35 kg, taille 1,60 m, PA 100/62 mmHg, FC 110/min, saturation en oxygène 97%. Le résultat du bilan biologique que vous demandez est le suivant : Na+ 147 mmol/L, K+ 2,4 mmol/L, créatinine 310 μmol/L, urée 28 mmol/L, hématocrite 60%, protidémie 80 g/L. D’après ces résultats, quel est le type de déshydratation le plus probable ? Déshydratation intracellulaire + Déshydratation extracellulaire Déshydratation intracellulaire + Hydratation extracellulaire normale Hydratation intracellulaire normale + Hyperhydratation extracellulaire Hyperhydratation intracellulaire + Déshydratation extracellulaire Hyperhydratation intracellulaire + Hyperhydratation extracellulaire
Déshydratation intracellulaire + Déshydratation extracellulaire
Déshydratation intracellulaire + Hydratation extracellulaire normale
Hydratation intracellulaire normale + Hyperhydratation extracellulaire
Hyperhydratation intracellulaire + Déshydratation extracellulaire Hyperhydratation intracellulaire +
Hyperhydratation extracellulaire
61) Mme A., 80 ans, est admise au service d’accueil des urgences pour oligurie depuis 24h (diurèse estimée à 300ml), suite à des diarrhées abondantes et vomissements après un banquet de mariage à Battambang. Antécédents : HTA depuis 5 ans, fracture du col du fémur il y a 5 ans. Traitement habituel : 1 diurétique thiazidique (hydrochlorothiazide, ESIDREX°). Elle a aussi eu une échographie abdominale et un scanner injecté il y a 2 semaines pour le bilan d’une hépatomégalie suspecte de cancer. Poids 35 kg, taille 1,60 m, PA 100/62 mmHg, FC 110/min, saturation en oxygène 97%. En relisant les examens qu’elle avait fait il y a 3 semaines: la créatinine était à 70 μmol/L et les reins étaient de taille et d’aspect normal. Quel diagnostic est le plus probable devant ce tableau?
Insuffisance rénale aiguë et fonctionnelle
Insuffisance rénale aiguë et organique
Insuffisance rénale aiguë et obstructive
Insuffisance rénale chronique et fonctionnelle
Insuffisance rénale chronique et organique
62) Vous accueillez aux urgences un patient de 66 ans, pour douleur abdominale de début progressif depuis 72h, avec arrêt des matières et des gaz depuis 24h. Il a des nausées mais n’a pas vomi. Il a un antécédent d’appendicectomie à 40 ans, d’HTA sous furosémide (LASILIX°) et de arythmie complète en fibrillation auriculaire (AC/FA) sous antivitamine K warfarine (COUMADINE°). Il se plaint de troubles du transit à type de diarrhées et de constipations depuis 3 mois, avec parfois des rectorragies. Poids 70 kg, taille 1,70 m, PA 120/62 mmHg, FC 100/min, T° 37°C. A l’examen: silence auscultatoire abdominal, tympanisme diffus et météorisme, défense généralisée. Auscultation cardio-pulmonaire normale. Quel diagnostic est le plus probable?
Occlusion sur cancer
Iléus fonctionnel
Ischémie mésentérique
Volvulus du sigmoïde
Constipation chronique
63) Vous accueillez aux urgences un patient de 66 ans, pour douleur abdominale de début progressif depuis 72h, avec arrêt des matières et des gaz depuis 24h. Il a des nausées mais n’a pas vomi. Quel examen complémentaire est le plus approprié pour poser le diagnostic positif et étiologique?
Scanner abdomino-pelvien avec injection
Lavement colique rétrograde aux hydrosolubles
Echographie abdomino-pelvienne avec doppler vasculaire
Coloscopie totale après préparation intestinale
ASP
64) Une patiente de 45 ans vient vous voir en consultation car elle présente des métrorragies depuis plusieurs mois. Votre examen clinique met en évidence une lésion bourgeonnante du col de l'utérus. Le reste de votre examen clinique est normal. Poids 50 kg, taille 1,60 m, PA 110/52 mmHg, FC 80/min, T° 37,2°C. La patiente est prise en charge par une équipe multidisciplinaire, avec une thérapie comprenant une chirurgie, une chimiothérapie à base de sels de platine, de 5FU (5-fluorouracile) et une radiothérapie. La patiente se plaint en cours de traitement de paresthésies des extrémités et l’examen physique retrouve une neuropathie. Quelle est la cause la plus probable?
Sels de platine
Progression tumorale
Radiothérapie
5-fluorouracile
Corticoïde
65) Une patiente de 45 ans vient vous voir en consultation car elle présente des métrorragies depuis plusieurs mois. Votre examen clinique met en évidence une lésion bourgeonnante du col de l'utérus. Le reste de votre examen clinique est normal. Poids 50 kg, taille 1,60 m, PA 110/52 mmHg, FC 80/min, T° 37,2°C. La patiente se présente aux urgences 3 mois plus tard pour apparition brutale d’une douleur thoracique gauche avec dyspnée. A l’examen, PA 120/60, FC 110/mn, T 38,2°C, FR 32/mn, Saturation 91% en air ambiant, tirage intercostal, cyanose, marbrures. Les bruits du coeur sont réguliers sans bruits surajoutés. L’auscultation pulmonaire retrouve un murmure vésiculaire normal symétrique. Turgescence jugulaire bilatérale. Quelle est l’hypothèse diagnostique la plus probable?
Embolie pulmonaire
Pleurésie néoplasique
Syndrome coronarien
Dissection aortique
Lymphangite carcinomateuse
66) Le petit Sophors, 2 ans, est amené par ses parents aux urgences pédiatriques pour altération récente de l’état général et douleurs abdominales. Il n’a pas d’antécédents. Sa courbe staturo-pondérale est satisfaisante, son calendrier vaccinal à jour. A l’examen: PA 100/50mmHg, FC 100/mn, T 37°4. Après votre interrogatoire et examen physique, vous évoquez le diagnostic d’invagination intestinale aiguë. Parmi les éléments suivants, lequel devrait vous faire évoquer un diagnostic différentiel?
Défense abdominale
Vomissements répétés
Accès de pâleur brefs
Episodes de rectorragies
Périodes d’accalmie
67) Vous recevez aux urgences ophtalmologiques une patiente de 48ans pour une rougeur oculaire de l'oeil droit associée à des douleurs oculaires profondes importantes, d'apparition brutale. Elle a pour antécédents une thyroïdite de Hashimoto substituée par L-thyroxine depuis 6 mois, un syndrome dépressif majeur traité depuis 15 jours par clomipramine et une intolérance au glucose. L'acuité visuelle avec sa correction (OD: +2,50 add +1, OG: +2,25 add +1) est à 2/10 P6 à droite et 10/10 P2 à gauche. Elle signale également des nausées. L'examen à la lampe à fente retrouve un oedème cornéen, une chambre antérieure étroite ainsi qu'une rougeur conjonctivale diffuse. Quelle hypothèse diagnostique est la plus probable?
Kératite herpétique
Uvéite antérieure aiguë
Glaucome néovasculaire
Crise aiguë de fermeture de l'angle
Conjonctivite allergique
68) Vous examinez un patient aux urgences ophtalmologiques qui présente on une rougeur conjonctivale en secteur associée à des douleurs oculaires sans baisse d'acuité visuelle. Quelle hypothèse diagnostique est la plus probable ?
Uvéite antérieure aiguë
Episclérite
Conjonctivite
Kératite
Crise aiguë de fermeture de l'angle
69) Vous recevez un patient de 76ans qui présente un oeil rouge et douloureux en post-opératoire d'une chirurgie de la cataracte survenue il y a 4 jours. Quel est le diagnostic est à évoquer en priorité ?
Conjonctivite bactérienne
Kératite bactérienne
Endophtalmie
Kératite amibienne
Sclérite
70) Vous voyez une patiente de 74ans qui présente une baisse d'acuité visuelle progressive bilatérale. Vous avez noté que la patiente, qui était emmétrope dans sa jeunesse, présente une myopie qui augmente progressivement. Elle est actuellement à -3,25 et -3,50. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Cataracte sous-capsulaire postérieure
OEdème papillaire lié à une hypertension intracrânienne
Rétinopathie diabétique
Glaucome chronique
Cataracte nucléaire
71) Vous examinez un patient qui présente une amétropie avec la réfraction suivante: -6,25D et -7,00D. Quelle amétropie le sujet présente-il ?
Myopie
Hypermétropie
Astigmatisme
Presbytie
Glaucome
72) Vous examinez un patient qui présente une amétropie avec la réfraction suivante: 0,00 (-1,50 à 90°) oeil droit et 0,00 (-1,00 à 90°). Quelle amétropie le sujet présente-il ?
Myopie
Hypermétropie
Astigmatisme
Presbytie
Myopie + astigmatisme
73) Vous suivez un patient de 9ans pour une altération progressive de la vision centrale. Vous suspectez une dystrophie maculaire héréditaire. Quel diagnostic est le plus probable ?
Maladie de Stargardt
Rétinopathie pigmentaire
Glaucome chronique
Adénome hypophysaire
Rétinopathie diabétique
74) Vous suivez un patient de 15ans qui présente une héméralopie, un rétrécissement progressif du champ visuel. Le fond d'oeil retrouve des migrations de pigments sous-rétiniens donnant des images en ostéoblastes. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Maladie de Stargardt
Glaucome chronique
Maculopathie diabétique
Rétinopathie pigmentaire
Occlusion de branche de l'artère centrale de la rétine
75) Vous voyez en consultation un garçon de 7 ans amené par sa maman pour des céphalées et une vision trouble de près lors de la lecture ou d'un travail prolongé sur ordinateur. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Myopie
Hypermétropie
Astigmatisme
Presbytie
Glaucome
76) Vous recevez aux urgences un patient de 22 ans pour épistaxis bilatérale. Ce n’est pas la première fois que cela lui arrive et vous apprenez à l’interrogatoire que son père est également fréquemment sujet aux épistaxis. Vous remarquez à l’examen clinique qu’il présente de multiples télangiectasies au niveau des lèvres et quelques-unes au niveau des pommettes. Ses constantes sont les suivantes : FC 75 ; TA 130/80 mmHg. Quelle pathologie devez-vous évoquez devant ce tableau ?
Syndrome CREST
Syndrome de Kasabach-Merritt
Syndrome de Sturge-Weber-Krabbe
Granulomatose de Wegener
Maladie de Rendu-Osler
77) Vous recevez aux urgences un patient de 28 ans pour épistaxis unilatérale droite après un choc lors d’un match de rugby. Il n’a pas d’antécédents particuliers. Il ne prend aucun traitement et ne présente pas de signes cliniques de gravité. Ses constantes sont les suivantes : FC 75 ; TA 125/80 mmHg. Vous constatez à l’examen que l’épistaxis, initialement rouge vif, s’éclaircit de plus en plus. À quoi pensez-vous ?
Une épistaxis sur sinusite
Une otoliquorrhée
Une perforation septale
Une fracture des os propres du nez
Une brèche méningée
78) Vous recevez aux urgences pédiatriques un jeune garçon de 4 ans présentant une fièvre à 39,1 °C, une rhinorrhée purulente gauche et une exophtalmie importante associée à une mydriase du même côté. Ses parents vous informent qu’il a présenté une rhinopharyngite il y a 2 semaines. À l’examen clinique, l’exophtalmie est irréductible et vous retrouvez un écoulement purulent au méat moyen gauche. Quel est votre diagnostic ?
Probable hyperthyroïdie associée à une ethmoïdite antérieure
Probable hyperthyroïdie associée à une ethmoïdite postérieure
Glaucome associé à une ethmoïdite antérieure
Glaucome associé à une ethmoïdite postérieure
Phlegmon orbitaire compliquant une ethmoïdite antérieure
79) Vous recevez en consultation Mme C., 35 ans, secrétaire de direction. Elle se plaint d’une obstruction nasale et d’une rhinorrhée depuis 3 jours. Elle présente par ailleurs un écoulement dans l’arrière-gorge, l’obligeant à cracher quotidiennement. Sa température est de 38°C et elle ne présente comme antécédent qu’un syndrome du canal carpien gauche. Votre examen clinique retrouve une irritation rhinopharyngée. Mme C. Travaille dans une grande administration et vous dit qu’au travail tout le monde est « malade ». Quel est votre diagnostic ?
Rhinosinusite aiguë bactérienne
Rhinosinusite aiguë virale
Rhinopharyngite
Angine
Grippe
80) Vous recevez en consultation une femme de 40 ans. Elle présente une obstruction nasale du côté droit et une rhinorrhée postérieure apparues il y a environ deux semaines. Elle se plaint également de céphalées et d'une douleur sous-orbitaire pulsatile à droite depuis quelques jours et augmentant la nuit. Le mouchage est purulent et elle a une fièvre à 38,5°C. Ses constantes sont normales. La rhinoscopie retrouve du pus dans le méat moyen et l'état buccodentaire est excellent. Elle vous explique avoir pris du paracétamol régulièrement cette semaine et se laver les fosses nasales au sérum physiologique plusieurs fois par jour sans que son état ne semble s'améliorer. Quel diagnostic est le plus probable ?
Sinusite ethmoïdale aiguë droite
Sinusite ethmoïdale chronique droite
Sinusite frontale aiguë droite
Sinusite frontale chronique droite
Sinusite maxillaire aiguë droite
81) Vous recevez en consultation une femme de 40 ans. Elle présente une obstruction nasale du côté droit et une rhinorrhée postérieure apparues il y a environ 2 mois, récidiantes. Elle se plaint également de céphalées et d'une douleur sous-orbitaire pulsatile à droite depuis quelques jours et augmentant la nuit. Le mouchage est purulent et elle a une fièvre à 38,5°C. Ses constantes sont normales. La rhinoscopie retrouve du pus dans le méat moyen. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Sinusite ethmoïdale aiguë droite
Sinusite frontale aiguë droite
Sinusite frontale chronique droite
Sinusite maxillaire aiguë droite
Sinusite maxillaire chronique droite
82) Vous recevez un patient de 25 ans, séropositif au VIH, non observant concernant sa trithérapie. Il présente une altération de l'état général importante. Vous remarquez notamment des plaques violacées légèrement surélevées sur son tronc et ses bras. Quel diagnostic est le plus probable ?
Une sclérose tubéreuse de Bourneville
Un purpura fulminans
Une neurofibromatose de type 1
Une maladie de Kaposi
Des hémangiomes cutanés
83) Vous recevez à votre cabinet de médecine générale Mme X., 85 ans, dont les antécédents comportent une HTA, une dyslipidémie et un rétrécissement aortique calcifié. Elle se plaint de l’apparition de « grosses bulles qui grattent » sur le tronc et les membres de manière symétrique. Vous constatez à l’examen que ces bulles sont tendues et surviennent sur des zones de peau érythémateuse. Le signe de Nikolski est négatif. Quel est le diagnostic le plus probable devant ce tableau ?
Pemphigus superficiel
Syndrome de Stevens-Johnson
Syndrome de Lyell
Nécrose épidermique staphylococcique
Pemphigoïde bulleuse
84) Vous recevez à votre consultation un patient de 35 ans, paysagiste, que vous suivez régulièrement pour un diabète de type 1. Il vous avait consulté pour un panaris au niveau de l’auriculaire droit il y a deux semaines, mais il vous avoue n’avoir pas été très observant concernant les bains antiseptiques que vous lui aviez prescrits. Vous constatez à l’examen clinique une attitude en crochet de l'auriculaire, avec des signes inflammatoires au bord ulnaire. Quel est votre diagnostic topographique le plus probable ?
Phlegmon de la gaine digito-carpienne radiale
Phlegmon d'une gaine d'un doigt médian
Phlegmon à bascule
Phlegmon de la gaine digito-carpienne ulnaire
Phlegmon avec nécrose du tendon
85) Vous recevez en consultation une jeune fille de 22 ans pour un renouvellement de contraception et elle vous signale qu'un de ses doigts la fait souffrir depuis quelques jours. Elle présente en effet des signes locaux d'inflammation en périphérie de l'ongle de son index gauche, avec une douleur modérée au cours de la journée. Vous remarquez que c'est une adepte de la manucure. Elle n'a pas de fièvre. Quel diagnostic est le plus probable?
Arthrite septique
Arthrite microcristalline
Ostéite
Panaris périunguéal au stade collecté
Panaris périunguéal au stade inflammatoire
86) Vous revoyez à 48h une patiente traitée pour panaris périungéal. La situation de son doigt a empiré. Elle vous explique que malgré le traitement que vous lui avez prescrit, elle a progressivement eu de plus en plus de mal à étendre son doigt car cela lui provoquait une douleur importante et qu'il est à présent complètement bloqué. Vous constatez à l'examen que son index est très oedématié et forme un crochet irréductible. La paume de sa main présente également des signes locaux d'inflammation et vous retrouvez quelques adénopathies satellites. Quel est le diagnostic le plus probable?
Arthrite septique
Ostéite
Panaris périungéal au stade collecté
Panaris périunguéal au stade inflammatoire
Phlegmon de la gaine des fléchisseurs au stade collecté
87) Vous recevez en consultation Mme O., 53 ans, magistrate. Elle souffre d’une polyarthrite survenue brutalement il y a 5 mois et qui a débuté au niveau des 2ème et 3ème articulations métacarpophalangiennes de manière bilatérale, avec une raideur et un dérouillage matinal supérieur à 30 min. Elle se plaint également d’une déformation de ses doigts de plus en plus prononcée. Ses antécédents comportent une hypothyroïdie, une hystérectomie pour fibrome utérin il y a 3 ans, un asthme allergique depuis l’enfance et une hypertension artérielle traitée depuis cinq ans par irbésartan et hydrochlorothiazide. Elle ne fume pas et n’est pas ménopausée. Vous suspectez une polyarthrite rhumatoïde. Quel autre signe recherchez-vous qui serait le plus en faveur de ce diagnostic?
Lombalgies inflammatoires
Nodules sous-cutanés
Aphtes buccaux
Rash maculo-papuleux
Spondylolisthésis
88) Vous recevez à votre consultation M. F., 29 ans, guide de haute montagne. Il ne fume pas, a des antécédents de fractures du calcaneum et du scaphoïde suite à des chutes, et pratique l’escalade à un haut niveau. Il vous décrit une douleur de la cuisse et de la jambe droites, irradiant jusqu’ à la plante du pied, et qui se déclenche dès qu’il part marcher sur des chemins un peu difficiles. À l’examen clinique, le Lasègue est positif, la marche sur les talons est possible mais vous constatez qu’il est incapable de tenir sur la pointe des pieds. Le réflexe achilléen est aboli à droite. Quelle est la localisation anatomique la plus probable de la lésion ?
Racine L2
Racine L3
Racine L4
Racine L5
Racine S1
89) Vous recevez à votre consultation M. R., 29 ans, déménageur, pour une lombalgie aiguë survenue après le port d’une charge lourde. À l’examen, vous retrouvez une douleur lors de l’extension passive de la jambe vers l’avant (signe de Lasègue positif), et lors de l’extension passive vers l’arrière (signe de Léri). Quel autre signe clinique recherchez-vous qui serait le plus en faveur du diagnostic de hernie discale ?
Signe de Lhermitte
Signe de Phalen
Signe de la sonnette
Signe de Tinel
Signe du Tabouret
90) Mme A., 80 ans, est admise au service d’accueil des urgences pour diarrhée abondante et vomissements. Comme antécédents on retrouve une suspicion de tumeur du foie avec scanner injecté il y a deux semaines. Elle est sous bisphosphonates et diurétique thiazidique pour une hypertension connue. À l’examen vous retrouvez : poids 35 kg, taille 1,60 m, TA 100/62 mmHg, FC 110 bpm, saturation en oxygène 87%. Il existe un pli cutané persistant. La créatininémie sur un bilan prescrit par son nouveau médecin traitant était à 70 μmol/L il y a un mois. Le résultat du bilan biologique que vous demandez est le suivant : Na+ 145 mmol/L, K+ 2,4 mmol/L, créatinine 310 μmol/L, urée 28 mmol/L. Vous faites réaliser une échographie rénale de principe qui montre des cavités pyélocalicielles fines et sans dilatation. Quel type d'insuffisance rénale est le plus probable devant ce tableau ?
Insuffisance rénale aiguë et fonctionnelle
Insuffisance rénale aiguë et nécrose tubulaire aiguë due à la déshydratation
Insuffisance rénale par obstacle lithiasique sur une éventuelle hypercalcémie d'origine thiazidique
Néphropathie interstitielle due à la pénicilline
Néphropathie vasculaire sur un terrain d'HTA
91) Vous recevez en consultation un homme de 55 ans qui se plaint de difficultés à la miction. À l'interrogatoire, il vous explique que depuis quelque temps il a la sensation de devoir « pousser » pour uriner et il se plaint d'aller aux toilettes plus de 5 fois par jour. Il était au cinéma avec sa femme quand il a eu une envie soudaine et pressante d'aller uriner (« Seulement quelques gouttes sont sortie. »). Voici ce que vous notez dans un premier temps : température 37,8°C, TA 132/85 mmHg, 1,85 m pour 75 kg, antécédent de torsion testiculaire en 1980. Quel est la prochaine étape diagnostique la plus appropriée?
Bandelette urinaire
Toucher rectal
Recherche d'une douleur lombaire
Dosage du PSA
Échographie réno-vesico-prostatique
92) Un patient de 45 ans avec des antécédents dépressifs est admis aux urgences pour obnubilation, céphalées importantes et vomissements. Tenant un discours inapproprié, l'interrogatoire est difficile. Il présente des troubles de comportement et ne sait ni la date, ni le lieu où il se trouve. Vous le voyez regarder autour de lui, perdu. Sa femme vous dit qu'il boit « beaucoup trop de bière et que ça ne l'étonne pas qu'il soit maintenant dans cet état ». Vous apprenez aussi qu'il présente depuis quelques jours une gastro-entérite qui lui donne d'importantes diarrhées liquidiennes. Il a perdu 5 kg en 3 jours et présente à l'entrée une fébricule à 37,9°C. La tension artérielle est de 110/64 mmHg. À l'examen neurologique, on ne note pas de syndrome neuro-méningé, ni d'anomalie pupillaire. Vous ne retrouvez une réponse motrice qu'à la douleur. Quel est le diagnostic le plus probable?
Hématome sous-dural aigu
Hyperhydratation intracellulaire
Delirium tremens
Déshydratation extracellulaire
Encéphalopathie hépatique due à l'importante consommation d'alcool
93) Un patient de 38 ans actuellement traité pour une tuberculose contagieuse, vous amène son fils de 4 ans en consultation. L’enfant a une tension artérielle à 120/70 mmHg, une fréquence cardiaque à 70/min et sa température est à 37°C. Il vous pose la question de la nécessité d’un dépistage pour son fils. Que devez-vous faire dans ce cas ?
Un examen clinique puis une radiographie thoracique puis un test sanguin à l'interféron gamma
Un examen clinique puis une radiographie thoracique puis une IDR à la tuberculine
Un examen clinique puis une IDR à la tuberculine puis une radiographie thoracique
Un examen clinique puis un test sanguin à l'interféron gamma puis une radiographie thoracique
Aucun dépistage car l’enfant a de moins de 5 ans
94) Une femme âgée de 65 ans hospitalisée en service de gynécologie après hystérectomie présente une fièvre modérée associée à une pesanteur pelvienne. Ses constantes sont: TA 115/80 mmHg; pouls 80/min. Quelle proposition est le plus en faveur d'une infection urinaire sur sonde urinaire ? (ECBU signifie examen cytobactériologique des urines)
Patiente fébrile et ECBU retrouvant une leucocyturie à 106/mL et bactériurie à 106 ufc/mL
Patiente apyrétique et ECBU retrouvant une leucocyturie à 106/mL et bactériurie à 106 ufc/mL
Patiente fébrile et bandelette urinaire retrouvant une leucocyturie à 106/ml sans bactériurie
Patiente apyrétique et ECBU sans leucocyturie et bactériurie à 106 ufc/mL
Patiente fébrile et ECBU retrouvant une leucocyturie à 106/mL et bactériurie à 104 ufc/mL
95) Un diagnostic de tuberculose ganglionnaire et pulmonaire surinfectant un VIH est posé chez un patient de 32 ans. Ses lymphocytes T CD4 sont à 34/mm3. Une quadrithérapie antituberculeuse est initiée, suivi deux semaines plus tard par un traitement antirétroviral. Trois semaines plus tard, le patient est fébrile et les ganglions cervicaux présents au moment du diagnostic grossissent brutalement. Leur ponction ne retrouve que des BAAR à l'examen direct. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Lymphome cervical associé à la tuberculose
Echec du traitement antituberculeux
Syndrome de restauration immunitaire
Effets secondaires des antirétroviraux
Infection à mycobactérie atypique associée
96) Vous recevez en consultation à votre cabinet un homme âgé de 50 ans se plaignant de fièvre et céphalées depuis 48 heures. Ses constantes sont les suivantes : PA 110/55, pouls 100/min, T° 38,6°C. Chez ce patient, quel signe serait le plus évocateur d’un diagnostic de paludisme ?
Polyadénopathie
Eruption maculaire
Diarrhée sanglante
Photophobie
Algie diffuse
97) Un patient âgé de 65 ans, sans antécédents, consulte à votre cabinet pour une toux avec des expectorations mucopurulentes depuis 24 heures. Il n’a pas d’antécédents particulier. Ses constantes sont les suivantes : PA 120/80, pouls 85/min, T° 38,2°. Quel signe recherchez-vous en faveur du diagnostic de pneumonie aïgue ?
Toux productive
Expectorations verdâtres
Fièvre en plateau
Ronchis diffus
Crépitants en foyer
98) M. Satya , 68 ans, présentant comme antécédent principal un diabète non insulino dépendant, est hospitalisé pour fièvre avec altération de l'état général depuis plusieurs semaines. Son poids est à 50 kg, sa tension artérielle à 100/65 mmHg, sa fréquence cardiaque à 90/min et sa température à 39°C. Le bilan initial montre un syndrome inflammatoire biologique. Le bilan à la recherche de tuberculose est négatif. Devant l'absence de diagnostic vous faîtes réaliser un scanner thoracique et abdominal. Celui-ci montre une petite lésion excavée apicale droite ainsi que de multiples abcès hépatiques et spléniques. Les hémocultures montrent un petit bacille gram négatif. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Endocardite infectieuse à staphylocoque
Pneumopathie à Pseudomonas aeruginosa
Mélioïdose
Tuberculose avec atteinte hépato splénique
Amibiase hépatosplénique
99) Chirurgien orthopédiste, vous revoyez en consultation de contrôle M. Sophorn, 53 ans, conducteur de motodop, 30 jours après son intervention chirurgicale (fixateur externe pour fracture complexe de la jambe droite). L'examen clinique retrouve : des orifices de fixateur propres, peu inflammatoires, un état cutané satisfaisant et une consolidation osseuse sur la radiographie de contrôle. Vous notez par ailleurs une douleur légère de toute la jambe à la palpation et un oedème modéré par comparaison à l'autre jambe. Les paramètres vitaux sont : PA 125/65 mHg, FC 90 min, FR 23/min et T° 38,2. Quel est le diagnostic le plus probable?
Infection du site opératoire
Erysipèle
Allergie au matériel de fixation
Pneumopathie secondaire à l'alitement
Phlébite
100) Vous suivez en consultation un patient âgé de 62 ans traité par quadrithérapie antituberculeuse. A un mois du début du traitement, il se plaint de paresthésies des membres inférieurs. Vous constatez une abolition des réflexes ostéotendineux. Quelle est la molécule la plus probablement en cause ?
La rifampicine
L'isoniazide
L’amikacine
L'ethambutol
Le pyrazinamide
101) Un homme de 43 ans consulte en pneumologie pour une rhinite allergique. Il présente des symptômes d'éternuement, de rhinorrhée et de prurit tous les ans depuis 3-4 ans. Ces symptômes durent habituellement 4 à 5 mois consécutifs dans l'année. Ces symptômes le gênent fortement dans son métier de cultivateur de riz; l'empêchant notamment d'être dans la rizière certains jours. Quel est le stade de cette rhinite selon la classification ARIA (Allergic Rhinitis and Its Impact on Asthma) ?
intermittente légère
intermittente sévère
persistante légère
persistante modérée
persistante sévère
102) Vous voyez aux urgences une patiente pour douleur thoracique aigue. Elle est suivie pour une cardiopathie ischémique sous traitement par aspirine 75 mg. Son examen clinique retrouve une tension artérielle à 140/85 mmHg, une fréquence cardiaque à 85/min, une fréquence respiratoire à 28/min, une saturation à 94%. L’auscultation pulmonaire retrouve une abolition du murmure vésiculaire à gauche. Quel examen paraclinique devez-vous faire en priorité ?
Radiographie thoracique
scanner thoracique
Scintigraphie cardiaque
Electrocardiogramme
échographie cardiaque
103) Vous faites une ponction pleurale droite à un homme de 73 ans présentant un épanchement pleural modéré bilatéral. A l’examen clinique vous retrouvez une tension à 130/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 75/min et une saturation à 92%. L’auscultation pulmonaire retrouve une diminution du murmure vésiculaire à mi- champ à droite. Le résultat cytobiochimique de la ponction est le suivant : taux de protéine = 19 g/L; éléments nucléés: 300 leucocytes /mm3. Il n’y a pas d'éléments nucléés atypiques et le liquide est stérile. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Insuffisance cardiaque gauche
mésothéliome
épanchement parapneumonique
Asbestose
pleurésie purulente
104) Un jeune homme de 17 ans sans antécédents est amené aux urgences par des amis car il est très agité et se plaint d’une multitude de symptômes : tremblements, nausées, douleurs abdominales, sensation de dépersonnalisation. L’examen physique ne retrouve pas de signe clinique objectif, en particulier ses constantes sont normales (PA 130/80, pouls, 95/min, T° 37°C). Quel élément déclencheur allez-vous rechercher en priorité à l'interrogatoire ?
Un événement de vie
Une prise de cannabis
Une dysthyroïdie
Une intoxication au CO
Une phobie animale
105) Vous recevez aux urgences un patient de 55 ans présentant un tableau brutal d'hypoesthésie de l’hémicorps droit et de l’hémiface droite. Il n’a pas d’antécédent particulier. A l’examen clinique sa tension artérielle est à 150/85 mmHg, avec une fréquence à 110/min. L’examen neurologique ne retrouve pas de déficit moteur ni de trouble cognitif. Le score de Glasgow est à 15. L’auscultation cardiaque est irrégulière avec une fibrillation auriculaire à l’électrocardiogramme. Vous suspectez un AVC ischémique. Quel territoire cérébral est le plus probablement atteint ?
Pariétal gauche
Capsule interne gauche
frontal gauche
Protubérantiel gauche
thalamique gauche
106) Vous voyez en consultation de médecine, une patiente de 16 ans obèse présentant des céphalées de décubitus, associées à une baisse de l'acuité visuelle bilatérale matinale s'améliorant en orthostatisme. A l’examen clinique, la température est à 37.2°C, la tension artérielle à 135/80 mmHg et la fréquence cardiaque à 70/ min. Son imagerie cérébrale est normale. Quelle étiologie suspectez-vous devant ce tableau clinique ?
Céphalées d'Arnold
Hypotension du liquide céphalo-rachidien
Hypertension intracrânienne idiopathique
Syndrome d'apnée obstructive du sommeil
Dysautonomie
107) Vous suivez en consultation un patient de 35 ans pour épilepsie. Il vous consulte pour rééquilibrer son traitement car a présenté la semaine dernière 3 épisodes de crises convulsives. A l’examen clinique, sa tension artérielle est à 135/70 mmHg, sa fréquence cardiaque à 70/min. Le score de Glasgow est à 15. L’examen neurologique est normal. Il est traité depuis 2 ans par CARBAMAZEPINE (Tegretol) et LEVETIRACETAM (Keppra), qu’il prend régulièrement. Quel est est l’expression qualifiant le mieux l’épilespie du patient ?
Epilepsie partielle pharmaco dépendante
Epilepsie généralisée pharmaco dépendante
Epilepsie partielle pharmaco résistante
Epilepsie généralisée pharmaco résistante
Epilepsie généralisée pharmaco Indépendante
108) Madame G, 65 ans consulte pour une asthénie évoluant depuis plusieurs mois. Mme G a comme principal antécédent un adénocarcinome du sein droit traité il y a 5 ans par chirurgie et chimiothérapie adjuvante. Le dernier contrôle par son oncologue effectué il y a 3 mois était en faveur d'une rémission complète. Mme G prend comme unique traitement du paracétamol pour des douleurs rhumatismales. La patiente décrit une dyspnée d'effort apparaissant pour des efforts de moins en moins importants. L'état général est par ailleurs conservé et l'examen clinique strictement normal. L'hémogramme que vous avez demandé en première intention retrouve : Hémoglobine: 9,5g/dL , VGM: 98fl , Leucocytes: 2,9 G/L dont polynucléaires neutrophiles: 1,2G/L et lymphocytes: 1,1G/L, plaquettes: 98G/L. Quelles est l'hypothèse diagnostique la plus probable pour expliquer cette anémie?
Polyarthrite rhumatoïde
Myélodysplasie
Hypothyroïdie
Aplasie médullaire idiopathique
Leucémie aigue myéloblastique
109) Vous voyez en consultation un garçon de 12 ans pour bilan de trouble de la coagulation. Il n’a pas d’antécédents médicaux personnel, mais des antécédents familiaux de maladie hémorragique. Son examen clinique retrouve : TA 135/80 mmHg, FC : 75/min, température 36.8°C. Le bilan étiologique retrouve un déficit en facteur VIII. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Hémophilie A
Hémophilie B
Maladie von Willebrand de type 1
Maladie von Willebrand de type 2
Maladie von Willebrand de type 3
110) Mr F, 17 ans consulte pour une asthénie évoluant depuis 8 jours avec une hyperthermie à 38,5°C sans frissons pour laquelle vous avez prescrit un traitement par amoxicilline débuté il y a 5 jours. Cliniquement, vous retrouvez quelques adénopathies cervicales centimétriques sensibles sans autre anomalie notable. Le bilan biologique est le suivant: Hémoglobine: 13,5 g/dL VGM 89fl, leucocytes: 8,9G/L dont polynucléaires neutrophiles 2,3G/L et lymphocytes 5,2G/L, plaquettes: 120G/L. Frottis: présence de lymphocytes hyperbasophiles. Parmi les hypothèses diagnostiques suivantes, laquelle vous semble la plus probable pour expliquer la thrombopénie?
Médicamenteuse à amoxicilline
Infection bactérienne à streptocoque
Primo-infection à Epstein Barr Virus
Purpura Thrombopénique Idiopathique
Leucémie aigue lymphoblastique
111) Vous voyez en consultation un homme de 60 ans pour céphalées. Son seul traitement est l’atorvastatine pour une hypercholestérolémie. L’examen clinique retrouve une tension artérielle à 195/120 mmHg, une fréquence cardiaque à 70/min. Il est apyrétique. Quelle information serait la plus appropriée pour évaluer le risque cardiovasculaire du patient ?
Exposition professionnelle
Asthme
Hyperthyroidie
Antécédents familiaux d’hypertension artérielle
Tabagisme
112) Vous voyez, le jour de sa sortie de l’hôpital, une patiente âgée de 73 ans hospitalisée dans votre service pour un syndrome coronarien aigu responsable d’une nécrose myocardique étendue. Il persiste une insuffisance ventriculaire gauche séquellaire avec une fraction d’éjection estimée à 40%. Quel est le meilleur signe à surveiller chez elle à la recherche d’une décompensation ventriculaire gauche ?
Palpitations
Dyspnée
Malaises hypotensifs
Oedèmes des membres inférieurs
Douleur angineuse
PQ page71
113) Vous prenez en charge une femme de 35 ans présentant une douleur rétrosternale évoluant depuis 24 heures. Elle n'a pas d'antécédent particulier en dehors d'un tabagisme occasionnel. Votre examen clinique est normal, ses constantes sont les suivantes : PA 120/60 mmHg, pouls 85 /min, T° 38,1°C.Vous disposez rapidement d'un tracé ECG. Quel diagnostic est le plus probable?
Péricardite aigue post virale
Embolie pulmonaire sans critère de gravité
SCA ST+ en cours de constitution
Syndrome de repolarisation précoce
Séquelle d'infarctus du myocarde inférieur
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