Des quiz

A nurse in a busy emergency room, examining a patient with medical charts and equipment in the background, representing critical care and emergency medicine.

Critical Care Medical Quiz

Test your knowledge and skills in emergency and critical care medicine with our comprehensive quiz designed for healthcare professionals. Dive into 83 challenging questions that cover a wide range of diagnostic and therapeutic scenarios.

Key features of the quiz:

  • Real-world clinical scenarios
  • Multiple-choice questions
  • Score tracking and feedback
83 Questions21 MinutesCreated by HealingHeart2023
1) Vous ramassez Jimmy, 17 ans, sur le bord de la route après un AVP Scooter contre Arbre. L'examen clinique retrouve une fracture des 3 cotes gauche, une rhinoliquorhée, une fracture de fémur droite non ouverte, il produit des sons à la demande, n'ouvre pas les yeux lors de la friction sternale, présente un mouvement de retrait du bras gauche à la douleur. Quel est le score de Glasgow initial?
5
6
7
8
9
2) Vous prenez en charge en réanimation Monsieur P, 40 ans présentant une méningoencéphalite à pneumocoque avec Coma initial. L'examen neurologique le lendemain retrouve chez ce patient sédaté mais conscient une hémiplégie droite du membre supérieur, des reflexes du troncs cérébral normaux, des pupilles myotiques symétrique, un regard tourné à droite avec une déviation des yeux controlatéral à la lésion. Quelle structure est le plus probablement atteinte ?
Nerf VI droit
Tronc cérébral
Protubérance
Corps calleux
Hypothalamus
3) Vous prenez en charge une patiente retrouvée chez elle dans le coma, au sol, entourée de plusieurs comprimés et de seringues. Quel est le signe que vous recherchez qui serait le plus en faveur d’une intoxiation opiacée?
Mydriase
Polypnée
Tachycardie
Ataxie
Diminution des bruits hydro-aériques
4) De garde au SAMU, vous êtes envoyé par le médecin régulateur au domicile d'un patient à 3h du matin avec une équipe. Ce patient de 60 ans est dyslipidémique et hypertendu. Votre examen physique retrouve une fréquence cardiaque à 120 bpm, une fréquence respiratoire à 22 cycles/min, une saturation en air ambiant à 92% et une apyrexie. La PA est symétrique à 120/70 mmHg. L'ECG 18 dérivations réalisé au domicile du patient retrouve un sus-décalage du segment ST convexe en haut et englobant l'onde T dans les dérivations D2, D3 et aVF, ainsi que des images en miroir en V1-V4. Quelle est l’atteinte la plus probable de ce syndrome coronarien ?
Antéro-septo-apical
Postérieur
Antérieur étendu
Inférieur
Latéral
5) Vous suivez en hospitalisation un patient de 60 ans est dyslipidémique et hypertendu ayant présenté un SCA ST+ il y a 2 semaines. Au décours de l'hospitalisation, votre patient présente un syndrome de Dressler. Quelle est la physiopathologie de ce syndrome ?
Auto-immune
Médicamenteux
Mécanique
Infectieux
Cinétique
6) Vous recevez aux urgences un patient de 67 ans présentant une douleur rétro-sternale en barre irradiant dans la mâchoire depuis 45 min. Vous retrouvez les constantes suivantes : FC 80 bpm ; TA 120/75 mmHg aux deux bras ; FR 18 ; saturation 98 % en AA. L’ECG réalisé montre un sus-décalage du ST convexe vers le haut en D1-VL et dans toutes les dérivations précordiales. À quel territoire cardiaque correspondent ces dérivations ?
Antéro-septo-apical
Antérieur étendu
Latéral
Inférieur
Postérieur
7) Vous recevez aux urgences un patient de 72 ans présentant une douleur rétro-sternale en barre irradiant dans la mâchoire depuis 45 min. Ses antécédents comporte un tabagisme à 60 paquets-année, une BPCO, une rupture de la coiffe des rotateurs à gauche opérée il y a 3 ans, une dyslipidémie et un diabète de type 2. Vous retrouvez les constantes suivantes : FC 90 bpm ; TA 100/60 mmHg aux deux bras ; FR 20 ; saturation 92 % en AA. L’ECG réalisé montre un sus-décalage du ST convexe vers le haut en D2-D3-VF et un sous-décalage en V1-V4. Quel territoire intéresse cet infarctus du myocarde ?
Antéro-septo-apical
Antérieur étendu
Latéral
Inférieur
Postérieur
8) Vous recevez aux urgences un patient de 67 ans pour intoxication éthylique aiguë. Il présente un syndrome confusionnel. La TA est à 125/90. Il est apyrétique. L'alcoolémie est à 4 fois la normale. Vous vous demandez si ce patient boit régulièrement de l'alcool. Quel outil est le plus approprié pour estimer un mésusage de l'alcool ?
Le MMSe
Questionnaire DATE
Score de Cushman
Score de Fine
Test de Fagerström
9) Vous accueillez aux urgences un patient de 66 ans, pour douleur abdominale et arrêt des matières et des gaz depuis 48h. Il n'a aucun antécédent notable hormis une appendicetomie apr Mac burney dans l'enfance, mais se plaint de troubles du transit et à type de diarrhée/constipation depuis 3 mois. Vous suspectez un cancer colo-rectal compliqué d’occlusion. Quel est le siège le plus probable de la tumeur ?
Colon droit
Colon gauche
Colon transverse
Rectum
Canal anal
10) Vous prenez en charge aux urgences un patient de 60 ans pour d'abondants saignements rouges vifs s'extérioriant par l'anus. Ses antécédents notables sont une fibrillation auriculaire anticoagulée par Coumadine, un tabagisme non sevré, et des douleurs lombaires dues à l'arthrose pour lesquelles il a été mis sous antalgiques par son médecin traitant. Le patient vous signale par ailleurs des douleurs abdominales post-prandiale depuis 48h malgré ses antalgiques. Quel est la description qui convient le plus au motif de consultation de ce patient ?
Hématémèse
Rectorragie
Hémoptysie
Méléna
Rhinorragie
11) Vous prenez en charge aux urgences un patient de 60 ans pour d'abondants saignements rouges vifs s'extérioriant par l'anus. Ses antécédents notables sont une fibrillation auriculaire anticoagulée par Coumadine, un tabagisme non sevré, et des douleurs lombaires dues à l'arthrose pour lesquelles il a été mis sous antalgiques par son médecin traitant. L'examen clinique du patient est le suivant : TA=90/55 mmHg, Fc=110/min, SaO2 = 95%. L'examen clinique est sans particularité notable en dehors d'une paleur cutanéo-muqueuse. Dans le contexte, quelle cause vous semble être la plus probablement l'origine de l'hémorragie massive ?
Le tabagisme actif
La prise d'anti-inflammatoire non stéroidien
Une tumeur gastrique
Une cirrhose hépatique décompensée
La fibrillation auriculaire
12) Vous prenez en charge une fillette de 8 ans pour douleur abdominale en fosse iliaque droite depuis 24h. Il existe une défense en fosse iliaque droite, et la jeune fille se plaint de brûlures mictionnelles. L’échographie abdominale pose le diagnostic d’appendicite aiguë. Compte tenu de sa symptomatologie, quelle est la position la plus probable de l’appendice chez cette patiente ?
Appendice latéro-caecal interne
Appendice pelvien
Appendice rétro-caecal
Appendice sous-hépatique
Appendice méso-coeliaque
13) Vous prenez en charge une jeune femme de 25 ans pour douleur abdominale aiguë en fosse iliaque droite depuis moins de 24h. Elle est adressée par son médecin traitant pour suspicion d’appendicite aiguë. Quel paramètre clinique serait le plus en faveur d’une prise en charge chirurgicale immédiate?
Fièvre >38,5 c
Elévation de la CRP
Défense abdominale
Hyperleucocytose
Dyspnée
14) Vous recevez aux urgences un patient de 62 ans, fumeur actif (24 paquets-année) et diabétique de type 2. Sa femme vous explique qu'il a présenté une douleur thoracique latérale à droite il y a environ douze heures, suivie d'une toux, de frissons, et d'une sensation d'essouflement au repos qui s'est progressivement aggravée. Ses constantes sont les suivantes : température 39,8°C, PA 88/58 mmHg, FC 125 bpm, FR 38 cycles/min, saturation en oxygène percutanée 80%. À l'examen clinique, vous constatez une cyanose importante, une contraction des muscles abdominaux à l'expiration et un battement des ailes du nez. Le patient répond difficilement à vos questions et vous paraît de plus en plus confus et somnolent. L'auscultation pulmonaire retrouve des râles crépitants aux deux champs pulmonaires et un souffle tubaire à droite. Quelle est la description la plus appropriée des signes présentés par le patient?
Des signes de lutte uniquement
Des signes de lutte et d'hypercapnie uniquement
Des signes de lutte et d'hypoxémie uniquement
Des signes d'hypercapnie uniquement
Des signes d'hypoxémie uniquement
15) De garde en réanimation-chirurgicale, vous recevez en début d'après-midi un patient de 27 ans héliporté par le SMUR suite à un AVP en moto. Il a percuté une voiture de face en se déportant dans un virage. Il a un trauma au niveau du membre inférieur droit et l'équipe du SMUR l'a transporté avec une attelle de Donway. Les radios des membres montrent une fracture fémorale diaphysaire simple à droite, avec un trait de fracture situé dans les 2/4 moyens. Quel est le type de fracture est le plus probable chez ce patient ?
Trait de fracture transversal
Fracture comminutive
Trait de fracture spiroïde
Fracture à « double étage »
Fracture engrenée
16) Un patient de 85ans vous consulte pour une éruption cutanée érythémateuse apparue sur tout le corps depuis ce matin avec apparition de pustules quelques heures après. Il présente une fièvre à 38,9°C. Ses antécédents sont: hypertension artérielle, diabète de type 2, dyslipidémie. Il est sous metformine 850mg x2/j, atorvastatine 10mg/j, amlodipine 10mg/j. Son médecin lui a prescrit du gliclazide il y a 1 mois car son diabète était mal équilibré. Son traitement antihypertenseur a été majoré avec adjonction de périndopril il y a 10 jours et il est traité par pristinamycine pour une érysipèle depuis 2 jours. Quelle molécule est suspectée pour cet exanthème dans l'hypothèse d'une toxidermie ?
Metformine
Pristinamycine
Perindopril
Gliclazide
Atorvastatine
17) Vous recevez un patient présentant des lombalgies. Vous décidez de prescrire un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Quelle information l’interrogatoire recherchez-vous qui nécessite l’association d'un inhibiteur de la pompe à protons ?
Insuffisance rénale chronique
Prise d’antiagrégant plaquettaire
Hypertension artérielle non contrôlée
Traitement par IEC
Tabac
18) Un patient traité par AINS présente une insuffisance rénale aiguë avec un profil fonctionnel. Quel mécanisme physiopathologique est le plus probable ?
Vasoconstriction de l'artériole afférente
Vasodilatation de l'artériole afférente
Vasoconstriction de l'artériole efférente
Vasodilatation de l'artériole efférente
Vasodilatation de l’arote
19) Une patiente de 88ans a une hypertension artérielle récemment découverte et traitée par hydrochlorothiazide. A quelle association d'effets indésirables la patiente est le plus à risque ?
Hyperkaliémie, hyponatrémie, hyperuricémie
Hyperkaliémie, hypernatrémie, hyperuricémie
Hypokaliémie, hypernatrémie, hyperuricémie
Hypokaliémie, hyponatrémie, hyperuricémie
Hypokaliémie, hyponatrémie, hypouricémie
20) Vous décidez de traiter l'hypertension artérielle d'un patient de 67 ans par un antagoniste calcique. Quel est l'effet secondaire le plus probable chez ce patient ?
Hyperkaliémie
Hyperglycémie
Toux
Œdèmes
Asthme
21) Vous réalisez un bilan de coagulation pré-opératoire chez un patient traité par antivitamines K au long cours. Au niveau pharmacologique, quel facteur de coagulation sera probablement normal?
Facteur II
Facteur X
Facteur IX
Facteur VI
Facteur V
22) Vous vous occupez en salle de naissance d'une patiente de 39 ans, G3P2. Le déroulement de la grossesse est marqué par un diabète gestationnel sous insuline bien équilibré. L'échographie du 3ème trimestre retrouve un fœtus > 95 ème percentile ainsi qu'un hydramnios. A l'arrivée aux urgences la hauteur utérine est �  37cm, la patiente contracte douloureusement toutes les 3 minutes. La dilatation cervicale est rapide après rupture spontanée des membranes. L'accouchement se déroule normalement en occipito-pubien donnant naissance �  un enfant de sexe masculin pesant 4250 grammes. La délivrance dirigée a lieu dans les 10 minutes. Il existe un filet de sang persistant. Quel volume minimal de sang serait en faveur du diagnostic d’hémorragie du post partum sévère?
200 cc
1500 cc
1000 cc
750 cc
500 cc
23) Vous voyez aux urgences Mme B. 37 ans pour métrorragies intermittentes de faible abondance. C’est la première fois qu’elle présente ce symptome, et n’a aucun antécédent. L’examen clinique est sans autre particularités. TA 120/80, pouls 70/mn, temp 37,2. L’échographie retrouve un fibrome. Quelle est la localisation la plus probable de ce fibrome ?
Pariétal
Sous séreux
Sus muqueux
Intramural
Intracavitaire
24) Vous voyez aux urgences Mme B. 37 ans pour métrorragies intermittentes de faible abondance. C’est la première fois qu’elle présente ce symptome, et n’a aucun antécédent. L’examen clinique est sans autre particularités. TA 120/80, pouls 70/mn, temp 37,2. L’échographie retrouve un fibrome. Quelle est la physiopathologie la plus probable de ce saignement ?
Origine fonctionnelle
Origine inflammatoire
Origine tumorale
Origine mécanique
Origine obstétricale
25) Vous voyez une patiente de 37 ans enceinte à 13 SA. Elle est G6P2 : 3 fausses couches spontanées, 2 césariennes. Dans ses antécédents on note un lupus érythémateux disséminé ainsi qu'un syndrome de Gougerot-Sjögren. La biologie montre : AC anti-nucléaires +, Anticardiolipides +, Anti-SSA+, Anti-SSB +. Quelle atteinte d'organe secondaire au lupus recherchez-vous qui CONTRE-INDIQUERAIT la grossesse?
Dermatologiques
Ophtalmique
Rénale
Hépatique
Osseuse
26) Vous voyez une patiente de 37 ans enceinte à 13 SA. Elle est G6P2 : 3 fausses couches spontanées, 2 césariennes. Dans ses antécédents on note un lupus érythémateux disséminé ainsi qu'un syndrome de Gougerot-Sjögren. A 22 SA le fœtus est au 9 ème percentile. La vitalité fœtale est bonne, le doppler ombilical est normal, il existe des notchs au niveau des dopplers utérins. Quel est la cause la plus probable du retard de croissance intra utérin dans ce cas?
Vasculaire
Endocrinien
Iatrogène
Infectieuse
Génétique
27) Vous examinez un patient présentant une pan-uvéite de l'œil droit liée à une sarcoïdose. Le fond d'œil est mal visible en raison d'une hyalite cotée 3+. Au niveau physiopathologique, dans quelle région de l'œil se trouvent les cellules inflammatoires dans une hyalite ?
Vitré
Rétine
Chambre postérieure
Chambre antérieure
Choroïde
28) Vous examinez un patient de 75ans pour baisse d'acuité visuelle brutale. Vous concluez à une neuropathie optique ischémique antérieure aiguë. Quelle en est la cause la plus fréquente ?
Maladie de Horton
Artériosclérose
Sclérose en plaques
Médicamenteuse
Herpès
29) Vous voyez en consultation aux urgences ophtalmologiques Mr B., 74 ans, pour baisse de vision de l'œil gauche apparue de façon brutale il y a 2 jours. Il s'est fait opéré de la cataracte de l'œil droit il y a 7 mois et de l'œil gauche il y a 6 mois. Il décrit un épisode de phosphènes il y a 5 jours. L'acuité visuelle avec correction est à 9/10ème P2 à droite, 3/10ème P7 à gauche. Vous évoquez le diagnostic de décollement de rétine. Quel facteur de risque serait le plus en faveur de ce diagnostic ?
Myopie
Myopie+Hypermétrophie
Presbytie
Astigmatisme
Hypermétropie
30) Vous voyez en consultation aux urgences ophtalmologiques Mr B., 74 ans, pour baisse de vision de l'œil gauche apparue de façon brutale il y a 2 jours. Il s'est fait opéré de la cataracte de l'œil droit il y a 7 mois et de l'œil gauche il y a 6 mois. Il décrit un épisode de phosphènes il y a 5 jours. L'acuité visuelle avec correction est à 9/10ème P2 à droite, 3/10ème P7 à gauche. Vous évoquez le diagnostic de décollement de rétine. Quelle est la cause la plus probable des phosphènes chez ce patient ?
Néovaisseaux maculaires
Survenue de la déchirure rétinienne
Soulèvement de la rétine périphérique
Réaction inflammatoire vitréenne
Soulèvement de la macula
31) Une patiente de 43 ans consulte pour frissons et épistaxis. Elle est en cours de traitement par chimiothérapie d’un cancer du sein avec des métastases osseuses au rachis. A l’interrogatoire et à l’examen, vous ne retrouvez pas d’éléments d’orientation étiologique. Vous suspectez une agranulocytose fébrile et réalisez une numération formule sanguine en urgence. Quel résultat est un profil de pancytopénie ?
Hémoglobine 9 g/dL Globules Blancs 2 G/L Plaquettes 90 G/L
Hémoglobine 9 g/dL Globules Blancs 9 G/L Plaquettes 90 G/L
Hémoglobine 12 g/dL Globules Blancs 2 G/L Plaquettes 200 G/L
Hémoglobine 9 g/dL Globules Blancs 12 G/L Plaquettes 200 G/L
Hémoglobine 12 g/dL Globules Blancs 12 G/L Plaquettes 90 G/L
32) Un homme de 43 ans, ouvrier du bâtiment sans antécédents, est admis en urgence pour douleurs abdominales aiguës depuis 6 heures. A l’examen, il vous montre une douleur au pli de l’aine droit et vous suspectez une hernie crurale. Concernant l’anatomie de la hernie crurale, quelle est la proposition exacte ?
Se situe typiquement au dessous de la ligne de Malgaine et en dedans de la veine fémorale
Se situe typiquement au dessus de la ligne de Malgaine et en dedans de la veine fémorale
Se situe typiquement au dessous de la ligne de Malgaine et en dehors de la veine fémorale
Se situe typiquement au dessus de la ligne de Malgaine et en dehors de la veine fémorale
Se situe typiquement au dessus de la ligne de Malgaine et en dedans de l’artère fémorale
33) Un patient de 51 ans sans antécédents consulte pour des douleurs épigastriques. L’interrogatoire est en faveur d’une pathologie ulcéreuse. Une gastroscopie est réalisée qui retrouve un ulcère du bulbe. Le patient vous demande des explications : vous lui dessinez le schéma anatomique ci dessous. Indiquez la proposition exacte?
A = Cardia ; B = Fundus ; C = Corps ; D = Pylore ; E = Bulbe
A = Pylore ; B = Fundus ; C = Corps ; D = Cardia ; E = Bulbe
A = Pylore ; B = Corps ; C = Fundus ; D = Bulbe ; E = Cardia
A = Bulbe ; B = Pylore ; C = Fundus ; D = Antre ; E = Cardia
A = Cardia ; B = Bulbe ; C = Corps ; D = Fundus ; E = Pylore
34) Un homme de 53 ans sans antecedents personnels ni familiaux a une visite médicale avant de commencer un nouveau travail. L’examen physique est normal hormis un surpoids (BMI 32) PA 120/60 mmHg, FC 70/min, T 37°C. La bandelette urinaire retrouve une glycosurie à 3+ (+++), cétone 0, protéine 0, sang 0, leucocytes 0, nitrites 0. UN diabète est suspecté et une glycémie capillaire post prandiale est réalisée (lecteur calibré, infirmière entrainée) : 205 mg/dl. Une semaine après, une glycémie plasmatique à jeûn est realisée (laboratoire de biochimie hospitalier, fiable) : 125 mg/dl. A quelle valeur de glycémie veineuse à jeun retenez vous le diagnostic de diabète (critère OMS) ?
> 75 mg/dl
> 200 mg/dl
> 150 mg/dl
> 125 mg/dl
> 100 mg/dl
35) Un homme de 63ans, vous consulte pour essoufflement à l’effort. Vous le connaissez bien car il est connu pour une BPCO de stade 1. Il vous explique qu’il se sent essoufflé lorsqu’il marche avec son groupe d’amis du même âge dans les allées du Marché Olympique de Phnom Penh. Il n’a par contre pas besoin de s’arrêter pour reprendre son souffle. De plus, il est essoufflé lorsqu’il marche rapidement ou lorsque qu’il monte au Wat Phnom. Selon l’échelle MRC, quel est le stade de cette dyspnée ?
Stade 0
Stade 4
Stade 3
Stade 2
Stade 1
36) Un homme de 34 ans est admis aux urgences pour des céphalées fébriles. PA 90/50 mmHg, FC 110/min, SpO2 94% en air, FR 28/min, Syndrome méningé typique. Vous suspectez un sepsis sévère compliquant une méningite communautaire et vous réalisez une ponction lombaire et des hémocultures. Le laboratoire téléphone 12 heures après : les hémocultures sont détectées positives à cocci-gram positifs. Quel est le diagnostic étiologique du sepsis le plus probable pour ce patient ?
Pneumocoque
Gonocoque
Entérocoque
Staphylocoque
Méningocoque
37) Une femme de 32 ans sans antécédents consulte pour des brûlures urinaires et hyperthermie avec frissons. L’examen clinique est en faveur d’une pyélonéphrite aiguë gauche non compliquée. Elle n’est pas enceinte. Vous réalisez un examen cytobactériologique des urines (ECBU), et débutez une antibiothérapie probabiliste. L’examen direct retrouve de nombreux bacilles gram négatifs. D’après l’ECBU et par argument de fréquence, quel germe est le plus probablement responsable de ce tableau ?
Escherichia Coli
Proteus Mirabilis
Klebsiellia Pneumoniae
Pseudomonas Aeroginosa
Staphylococcus Saprophyticus
38) Vous avez diagnostiqué une polyarthrite rhumatoïde chez une patiente de 55 ans et débutez un traitement de fond par méthotrexate 2,5 mg associé à laprednisone, 10 mg/j. En consultation de suivi au 12° mois, vous notez une prise de poids de 5 kg, BMI = 34. Quel type d’obésité est le plus probable dans ce cas de corticothérapie prolongée ?
Obésité facio-tronculaire
Obésité tronculaire
Obésité gynoïde
Obésité mixte
Obésité faciale
39) Une patiente de 40 ans est hospitalisée en urgence après la découverte d’une insuffisance rénale d’ancienneté inconnue. Elle a un antécédent de diabète de type 1 depuis 10 ans sous insuline mais n’est pas suivie régulièrement. PA 160/90 mmHg, FC 90/min, FR 26 min. Poids 60 kg, taille 160 cm. Le bilan biologique montre créat 100 micromol/l, urée 2 g/l, potassium 6 mmol/l, bicarbonates 15 mmol/l, sodium 135 mmol/l, glycémie 10 mmol/l. Calculez la clairance de la creatinine de cette patiente avec la formule de Cokroft?
42
122
102
82
62
40) Un patient de 54 ans aux antécédents d’hypertension artérielle et de diabète depuis 15 ans consulte pour des épistaxis récidivantes depuis 4 semaines, environ 2 fois par semaine, unilatérale à droite. Il est tabagique (environ 15 paquets-année) et alcoolique chronique (environ 6 bières/jour) non sevré. PA 190/90 mmHg, FC 90/min, T 37,2°C. Quelle étiologie vous paraît la plus probable à ce stade ?
Tumeur du cavum
Cirrhose hépatique
Hypertension artérielle
Polype hypertrophique
Abcès des fosses nasales
41) Une patiente de 36 ans sans antécédents médico-chirurgicaux, ayant déjà eu 3 grossesses et 2 enfants, consulte pour des hémorragies génitales basses. Ses dernières règles remontent à 3 semaines, et elle n’est pas enceinte. A l’interrogatoire, vous précisez que ses menstruations sont de durées normales, mais plus abondantes que d’habitude. Il n’y a pas d’hémorragie en dehors des menstruations. Concernant la terminologie de ce symptôme, que est le terme exact ?
Hyperménorrhées
Polyménorrhées
Métrorragies
Ménométrorragies
Macroménorrhées
42) Une patiente de 35 ans se présente aux urgences à 38 Semaines d’Aménorrhée pour des céphalées. A l’examen vous trouvez une hypertension artérielle (HTA) gravidique et vous suspectez une pré-éclampsie. Quelle association de critères définit la pré-éclampsie severe (PAs = Pression Artérielle systolique ; PAd = PA diastolique ; BU = Bandelette Urunaire ; NF : numération Formule sanguine ; BH : bilan hépatique ; N = Normale)?
PAs≥ 160 mmHg PAd≥ 100 mmHg BU : Protéinurie ≥ 1 +
PAs≥ 160 mmHg PAd≥ 100 mmHg BU : Hématurie ≥ 1 +
PAs≥ 160 mmHg PAd≥ 100 mmHg NF : Plaquettes ≥ 200 G/L
PAs≥ 180 mmHg PAd≥ 90 mmHg BU : Hématurie ≥ 1 +
PAs≥ 180 mmHg PAd≥ 90 mmHg BH : transaminases ≥ 2N
43) Un patient de 53 ans est admis pour céphalées et acouphènes depuis 3 semaines. Il a des antécédents de diabète de type 2 depuis 15 ans, actuellement sous biguanides, et d’insuffisance rénale chronique (dernier bilan il y a 6 mois : clairance à 30 ml/min). Vous prenez sa tension artérielle. D’après la définition de l’OMS (WHO), quelle est la définition de l’hypertension artérielle ?
PAs ≥ 130 et PAd ≥ 80
PAs ≥ 130 et PAd ≥ 90
PAs ≥ 140 et PAd ≥ 80
PAs ≥ 140 et PAd ≥ 90
PAs ≥ 150 et PAd ≥ 90
44) Mme Y. âgée de 40 ans sans antécédents est hospitalisée pour une hémorragie digestive haute. A l’interrogatoire, vous apprenez qu’elle a pris des AINS depuis 5 jours pour des céphalées. Elle a bénéficié d'une endoscopie haute qui a montré un ulcère gastrique Forrest IIb. Dans la physiopathologie de cette hémorragie digestive par AINS, quelle est l’hormone de la défense de muqueuse gastrique qui est anormale ?
Prostaglandine
Sécrétine
Somatostatine
Histamine
Gastrine
45) Une femme de 56 ans, gauchère, tabagique, hypertendue et diabétique traitée depuis 10 ans consulte suite à un épisode de faiblesse de la main gauche ayant durée une heure. L’examen neurologique est maintenant normal. Láuscultation cardio-vasculaire est normale. PA 170/100 mm Hg, FC 90/min reguliere, T 37*C. Vous faites l’hypothèse diagnostique d’Accident Ischémique Transitoire. A quelle artère correspond le territoire atteint ?
Artère cérébrale antérieure droite
Artère cérébrale postérieure droite
Artère cérébrale moyenne gauche
Artère cérébrale moyenne droite
Artère cérébrale antérieure gauche
46) Un homme de 32 ans chauffeur de moto est amené aux urgences après un accident de la voie publique avec traumatisme crânien. PA 120/70 mmHg, FC 100/min, T 36°C. Vous évaluez son score de Glasgow : il ouvre les yeux à la douleur, sa réponse verbale est inappropriée, sa réponse motrice est orientée à la douleur. Quel est le score de Glasgow de ce patient ?
Glasgow 4 (Y1 V2 M2)
Glasgow 12 (Y3 V4 M5)
Glasgow 10 (Y2 V3 M5)
Glasgow 8 (Y2 V2M4)
Glasgow 6 (Y1 V2 M3)
47) Une patiente de 57 ans consulte aux urgences car elle dit « ne plus rien sentir du côté droit, surtout la main et la bouche » depuis 2h. Elle a pour antécédents un tabagisme à 10 paquets-années, une dyslipidémie et une HTA traitée. A l’examen : TA 180/80mmHg, FC 80/mn, T 38,1°C, hypoesthésie de l’hémicorps droit et de l’hémiface droite sans trouble moteur ni trouble cognitif. Vous diagnostiquez un accident vasculaire cérébral. Quelle structure anatomique est la plus probablement atteinte?
Thalamus gauche
Protubérance gauche
Lobe frontal gauche
Capsule interne gauche
Lobe pariétal gauche
48) Mme A., 80 ans, est admise au service d’accueil des urgences pour oligurie depuis 24h (diurèse estimée à 300ml), suite à des diarrhées abondantes et vomissements après un banquet de mariage à Battambang. Antécédents: HTA depuis 5 ans, fracture du col du fémur il y a 5 ans. Traitement habituel: 1 diurétique thiazidique (hydrochlorothiazide, ESIDREX°). Elle a aussi eu une échographie abdominale et un scanner injecté il y a 2 semaines pour le bilan d’une hépatomégalie suspecte de cancer. Poids 35 kg, taille 1,60 m, PA 100/62 mmHg, FC 110/min, saturation en oxygène 97%. Vous demandez à l’étudiant en médecine du service de calculer la clairance de la créatinine pour apprécier le degré de l’insuffisance rénale. Il vous donne la formule de Cockcroft: quelle est la formule exacte pour cette patiente?
[(140 – âge) x poids / créatinine (en micromol/l)] x 1.04
[(140 – âge) x poids x créatinine (en micromol/l)] / 1.04
[(140 – poids) x âge / créatinine (en mmol/l)] x 1.23
[(140 – poids) x âge / créatinine (en micromol/l)] x 1.23
[(140 – âge) x poids / créatinine (en milimol/l)] x 1.04
49) Vous accueillez aux urgences un patient de 66 ans, pour douleur abdominale de début progressif depuis 72h, avec arrêt des matières et des gaz depuis 24h. Il a des nausées mais n’a pas vomi. Cet examen confirme votre hypothèse diagnostique. Sur le schéma anatomique ci-joint, quelle est la légende correcte?
A = caecum ; B = côlon droit ; C = côlon transverse ; D = côlon gauche ; E = sigmoïde
A = sigmoïde ; B = caecum ; C = côlon droit ; D = côlon transverse ; E = côlon gauche
A = côlon gauche ; B = sigmoïde ; C = caecum ; D = côlon droit ; E = côlon transverse
A = côlon transverse ; B = côlon gauche ; C = sigmoïde ; D = côlon droit ; E = caecum
A = côlon droit ; B = côlon transverse ; C = côlon gauche ; D = sigmoïde ; E = caecum
50) Une patiente de 45 ans vient vous voir en consultation car elle présente des métrorragies depuis plusieurs mois. Votre examen clinique met en évidence une lésion bourgeonnante du col de l'utérus. Le reste de votre examen clinique est normal. Poids 50 kg, taille 1,60 m, PA 110/52 mmHg, FC 80/min, T° 37,2°C. Cet examen confirme votre hypothèse diagnostique de cancer du col. Quel est le diagnostic anatomopathologique le plus probable, par argument de fréquence?
Carcinome épidermoide
Cystadénocarcinome
Lymphome
Sarcome
Adénocarcinome
51) Une patiente de 45 ans vient vous voir en consultation car elle présente des métrorragies depuis plusieurs mois. Votre examen clinique met en évidence une lésion bourgeonnante du col de l'utérus. Le reste de votre examen clinique est normal. Poids 50 kg, taille 1,60 m, PA 110/52 mmHg, FC 80/min, T° 37,2°C. La patiente vous remercie pour votre prise en charge. Elle vous pose des questions sur l’étiologie de son cancer. Au Cambodge, par argument de fréquence, quel est le virus le plus probablement impliqué dans la physiopathologie de son cancer?
HPV (human papilloma virus)
EBV (Epstein-Barr Virus)
CMV (cytomégalovirus)
VIH (virus de l’immunodéficience humaine)
VHB (virus de l’hépatite B)
52) Vous recevez aux urgences ophtalmologiques une patiente de 48ans pour une rougeur oculaire de l'œil droit associée à des douleurs oculaires profondes importantes, d'apparition brutale. L'acuité visuelle avec sa correction (OD: +2,50 add +1, OG: +2,25 add +1) est à 2/10 P6 à droite et 10/10 P2 à gauche. Elle signale également des nausées : vous posez le diagnostic de crise aiguë de glaucome par fermeture de l’angle. Quel signe clinique serait le plus en faveur de ce diagnostic ?
Pupilles isocores isoréactives
Myosis à droite, pupille normale à gauche
Semi-mydriase aréflectique à droite, pupille normale à gauche
Mydriase complète à droite, pupille normale à gauche
Pupilles en myosis serré
53) Vous examinez un patient qui présente une kératite ponctuée superficielle. Il y a une notion de contage. Quel agent infectieux est le probablement responsable ?
Herpès
Staphylocoque
Chlamydia trachomatis
Adénovirus
Streptocoque
54) Vous examinez un patient pour baisse d'acuité visuelle. L'examen de la cornée retrouve des ulcérations cornéennes dendritiques. Quel agent infectieux est le probablement responsable ?
Chlamydia trachomatis
Gonocoques
Adénovirus
Streptocoque
Herpès
55) Vous voyez en consultation un garçon de 3 ans amené par sa maman pour des céphalées et une vision trouble de près lors de la lecture ou d'un travail prolongé sur ordinateur. Vous désirez évaluer son acuité visuelle de près. Quelle échelle est la plus appropriée ?
Echelle de Rossano-Weiss
Echelle verbale
Echelle de Parinaud
Echelle ETDRS
Echelle de Monoyer
56) Vous recevez aux urgences un patient de 9 ans qui présente un saignement de nez. À l’interrogatoire, vous apprenez que cela se produit 2 à 3 fois par mois. Sa mère vous dit que c’est la première fois que la compression bidigitale des ailes du nez ne permet pas de stopper le saignement. Après évacuation des caillots par mouchage, vous réalisez une rhinoscopie mettant en évidence un saignement localisé à la tâche vasculaire du côté gauche. Quelle est l’origine la plus probable de ce saignement ?
Perforation septale
Fracture bas du crâin
Fracture de l’éthmoïde
Irritation de la tâche vasculaire
Télangiectasie hémorragique
57) Vous recevez aux urgences un patient de 25 ans pour épistaxis unilatérale gauche survenue spontanément alors qu’il était chez lui. Il ne consomme aucun toxique et vous ne relevez pas d’antécédent particulier à l’interrogatoire. Ses constantes sont les suivantes : FC 75 ; TA 130/80 mmHg. Quelle est l’étiologie d’épistaxis la plus probable pour ce patient ?
Fracture de l’ethmoïde
Granulomatose de Wegener
Fibrome naso-pharyngien
Grattage de la tâche vasculaire
Maladie de Rendu-Osler
58) Vous recevez en consultation une femme de 40 ans. Elle présente une obstruction nasale du côté droit et une rhinorrhée postérieure apparues il y a environ deux semaines. Elle se plaint également de céphalées et d'une douleur sous-orbitaire pulsatile à droite depuis quelques jours et augmentant la nuit. Le mouchage est purulent et elle a une fièvre à 38,5°C. Ses constantes sont normales. La rhinoscopie retrouve du pus dans le méat moyen et l'état buccodentaire est mauvais. Elle vous explique avoir pris du paracétamol régulièrement cette semaine et se laver les fosses nasales au sérum physiologique plusieurs fois par jour sans que son état ne semble s'améliorer. Quel germe serait le plus en faveur d’une origine dentaire ?
Pneumocoque
Germes anaérobies
Moraxella catarrhalis
Staphylocoque
Haemophilus influenzæ
59) Vous recevez dans votre cabinet de médecine générale un enfant de 2 ans présentant de multiples élevures saillantes, circonscrites et ombiliquées, mesurant de 1 à 5 mm et situées autour de la bouche et sur les joues. Elles ne contiennent pas de liquide. Quel type de lésion élémentaire présente ce patient ?
Vésicules
Nodules
Papules
Bulles
Pustules
60) Vous recevez dans votre cabinet de médecine générale un enfant de 6 ans présentant des placards rouges vifs confluents au niveau des plis de flexion, du thorax et de l'abdomen, sans intervalles de peau saine et accompagnés d'une sensation de cuisson. Les lésions disparaissent à la vitropression. Quel type de lésion présente ce patient ?
Un exanthème morbilliforme oliforme
Un purpura pétéchial
Un angiome plan
Un exanthème scarlatiniforme
Un exanthème rosé
61) Vous recevez dans votre cabinet de médecine générale un enfant de 2 ans présentant des maculo- papules rouge-vif, non prurigineuses, avec des intervalles de peau saine. Les lésions sont situées au niveau du visage, derrière les oreilles, au niveau du tronc et disparaissent à la vitropression. Quel type de lésion présente ce patient ?
Un exanthème morbilliforme
Un purpura pétéchia
Un angiome plan
Un exanthème scarlatiniforme
Un exanthème roséoliforme
62) Vous recevez un patient de 35 ans présentant des lésions squameuses blanches, brillantes, épaisses, larges et adhérentes. Au grattage, les squames s'effritent progressivement en lamelles jusqu'à ce que le derme soit mis à nu et que le sang perle en surface. Quel type de lésions présente ce patient ?
Squames pityriasiformes
Squames folliculaires
Squames psoriasiformes
Squames ichtyosiformes
Squames scarlatiniformes
63) Vous voyez en consultation un jeune patient de 5 ans présentant des petites macules pâles, non prurigineuses, apparues initialement au niveau de la face et progressivement extensives au niveau du tronc, des membres et des fesses. Il a une fièvre modérée et quelques adénopathies cervicales. Le vaccin ROR n'étant pas obligatoire, ses parents ont préféré ne pas le vacciner. Vous évoquez une rubéole. Quel type de lésion serait le plus en faveur de ce diagnostic ?
Un exanthème morbilliforme
Un purpura pétéchial
Un purpura nécrotique
Un exanthème scarlatiniforme
Un exanthème roséoliforme
64) Vous recevez une patiente 45 ans et se plaint de douleurs insomniantes des deux mains, en particulier au niveau des 2ème et 3ème articulations métacarpo-phalangiennes, ainsi que des interphalangiennes proximales qui sont gonflées, donnant à ses doigts un aspect « en fuseau ». Ces douleurs persistent au repos. Vous évoquez un tableau de polyarthrite rhumatoide. Quelle atteinte cutanée serait la plus en faveur de ce diagnostic ?
Nodules sous-cutanés au niveau des crêtes ulnaires
Érythème polymorphe au niveau des mains
Vésicules de localisation métamérique au niveau du tronc
Papules jaunâtres au niveau du visage
Bulles hémorragiques au niveau de la muqueuse buccale
65) Vous recevez une patiente 45 ans, sans antécédent, se plaignant d'éruptions vésiculeuses étendues en bouquet de part et d'autre des commissures labiales. Quel agent pathogène est le plus probablement impliqué ?
Le virus varicelle-zona (VZV)
Le virus d'Epstein-Barr (EBV)
Le cytomégalovirus (CMV)
L'Herpes simplex virus de type 2 (HSV-2)
L'Herpes simplex virus de type 1 (HSV-1)
66) Vous recevez un jeune hommen âgé de 20 ans vient vous consulter pour une éruption vésiculeuse sur le pénis et autour de l'anus. Quel agent pathogène est le plus probablement impliqué ?
Le virus varicelle-zona (VZV)
Le virus d'Epstein-Barr (EBV)
L'Herpes simplex virus de type 2 (HSV-2)
Le cytomégalovirus (CMV)
L'Herpes simplex virus de type 1 (HSV-1)
67) Vous recevez à votre consultation de médecine générale Mme V., 52 ans, dont les antécédents comportent un diabète de type 2, une HTA, une dyslipidémie et un éthylisme chronique non sevré. Elle vous consulte pour un panaris de l’index gauche survenu après une manucure un peu trop intensive. Par argument de fréquence, quel est le germe probablement responsable de ce panaris ?
Staphylococcus aureus
Microsporum canis
Trichophyton rubrum
Staphylococcus epidermidis
Streptococcus pyogenes
68) Vous recevez à votre consultation une femme de 45 ans. Ses antécédents comportent notamment un lupus érythémateux disséminé à l’âge de 25 ans sans autre poussée depuis. Ses constantes sont les suivantes : FC 80 ; TA 130/70 mmHg. Elle vous décrit des douleurs bilatérales des mains et des pieds. Quel élément lors de votre interrogatoire peut vous orienter vers une douleur de rythme inflammatoire ?
Douleur maximale le soir
Douleur calmée par du paracétamol
Douleur réveillant la nuit
Douleur augmentée à la palpation
Douleur soulagée par le repos
69) Vous recevez en consultation M. Y., 48 ans, ingénieur en aéronautique. Il souffre d’une polyarthrite survenue brutalement il y a 6 mois et qui a débuté aux genoux, avec notamment un épisode de synovite qui a duré 7 semaines, pour toucher ensuite successivement les poignets et les articulations métacarpophalangiennes. Il se plaint également d’un enraidissement de plus en plus prononcé des épaules. M.Y. n’est que peu soulagé par les AINS et il vous explique qu’il se réveille la nuit à cause de la douleur et que ses articulations sont particulièrement raides le matin. Ses antécédents comportent un tabagisme à 42 paquets-année, une dyslipidémie et un angor d’effort. Votre examen clinique et les examens complémentaires vous font finalement poser le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde. Lors des prochaines consultations, quel sera le score le plus adapté pour évaluer l’activité de cette polyarthrite rhumatoïde ?
BASDAI
HAQ
DAS28
BASMI
BASFI
70) Vous recevez à votre consultation Mme V., 51 ans, secrétaire de mairie. Elle ne fume pas et ses antécédents comportent une appendicectomie dans l’enfance, une hypothyroïdie, de l’arthrose lombaire et une fracture du col du fémur survenue lors d’un AVP il y a 15 ans. Elle est droitière et se plaint d’acroparesthésies douloureuses fréquentes de la main droite à type de fourmillements et d’engourdissement. Ces douleurs empirent la nuit et l’empêchent de dormir. Vous pensez à un syndrome du canal carpien. Quel test allez-vous utiliser au cours de votre examen clinique pour mettre en évidence une compression du nerf médian ?
Test de Gerber
Test de Phalen
Test de Hawkins
Test de Patte
Test de Jobe
71) Vous recevez à votre consultation M. W., 39 ans, agent d’entretien. Il a des antécédents de luxations d’épaule multiples, systématiquement à droite. Il se plaint depuis quelques temps de difficultés à lever le bras droit, ce qui le gêne dans son travail, et de douleurs au niveau du moignon de l’épaule. Quelle est la localisation anatomique la plus probable de la lésion ?
Racine C4
Racine C8
Racine C7
Racine C6
Racine C5
72) Vous recevez à votre consultation M. T., 47 ans, chauffeur de poids-lourd. Il est porteur d’une valve mitrale suite à une endocardite il y a 8 ans. Il se plaint d’une douleur à la face antéro-externe de la cuisse droite et se prolongeant au bord antérieur de la jambe et au niveau de la malléole interne. Quelle est la localisation anatomique la plus probable de la lésion ?
Radiculalgie L3
Radiculalgie S2
Radiculalgie S1
Radiculalgie L5
Radiculalgie L4
73) Vous recevez aux urgences un jeune homme de 27 ans. Plus tôt dans la journée, il effectuait un déménagement jusqu'au moment où il ressentit une violente douleur au niveau de la fesse et de la cuisse. À l'interrogatoire, vous comprenez que la douleur de la fesse irradie jusqu'au bord externe du pied gauche le long de son 5ème orteil, en passant par la face postérieure de la cuisse et le creux poplité. Vous ressentez une contracture des muscles para-vertébraux au niveau du rachis. Il n'a pas d'antécédent particulier hormis une appendicectomie à l'âge de 16 ans. L'état général conservé. Sa température est de 37,5 °C, sa tension artérielle est de 126/84. Sa fréquence cardiaque est normale. Le reste de l'examen clinique est normal. Quel diagnostic est le plus approprié ?
Lombocruralgie commune L3
Une étiologie extra-rachidienne
Lombosciatique commune S1
Lombocrulagie symptomatique L4
Lombosciatique commune L5
74) Mme A., 80 ans, est admise au service d’accueil des urgences pour diarrhée abondante et vomissements. Comme antécédents on retrouve une suspicion de tumeur du foie avec scanner injecté il y a deux semaines. Elle est sous bisphosphonates et diurétique thiazidique pour une hypertension connue. À l’examen vous retrouvez : poids 35 kg, taille 1,60 m, TA 100/62 mmHg, FC 110 bpm, saturation en oxygène 87%. Il existe un pli cutané persistant. Quel élément serait le plus en faveur du diagnostic d’une insuffisance rénale aigue?
Une petite taille des reins
Une créatininémie de base normale
Une anémie arégénérative
Une hyperphosphorémie
Une hypocalcémie
75) Vous recevez un patient de 55 ans se plaignant de dysurie : après évaluation clinique, vous mettez en place de l'Alfuzosine (Xatral) 1 cp le soir après le repas. Que recherchez-vous en priorité avant de prescrire ce traitement ?
Syndrome dépressif
Antécédent d'hypotension orthostatique
Association avec un inhibiteur de l'alpha-réductase
Insuffisance rénale sévère
Insuffisance cardiaque chronique
76) Un patient de 45 ans avec des antécédents dépressifs est admis aux urgences pour obnubilation, céphalées importantes et vomissements. Tenant un discours inapproprié, l'interrogatoire est difficile. Il présente des troubles de comportement et ne sait ni la date, ni le lieu où il se trouve. Vous le voyez regarder autour de lui, perdu. Sa femme vous dit qu'il boit « beaucoup trop de bière et que ça ne l'étonne pas qu'il soit maintenant dans cet état ». Vous apprenez aussi qu'il présente depuis quelques jours une gastro-entérite qui lui donne d'importantes diarrhées liquidiennes. Il a perdu 5 kg en 3 jours et présente à l'entrée une fébricule à 37,9°C. La tension artérielle est de 110/64 mmHg. À l'examen neurologique, on ne note pas de syndrome neuro-méningé, ni d'anomalie pupillaire. Vous ne retrouvez une réponse motrice qu'à la douleur. Quel est le score de Glasgow du patient ?
8
11
9
12
10
77) Mr F est un patient de 35 ans suivi pour une sarcoïdose. Il est admis à l'hôpital en raison d'une hypercalcémie à 3,50 mmol/l. L’examen clinique retrouve une tension artérielle à 120/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 75/min et une température à 37.2°C. Quel est le mécanisme le plus probablement responsable de l'hypercalcémie ici ?
Granulomes osseux responsables d'une hyperrésorption osseuse
Sécrétion de parathormone par les fibroblastes des granulomes
Diminution de l'excrétion tubulaire de calcium par néphropathie tubulaire
Synthèse de 1 alpha hydroxylase par les macrophages des granulomes
Hyperrésorption osseuse liée à la corticothérapie systémique
78) Une femme de 70 ans est hospitalisée pour altération de l'état général. Son examen clinique retrouve une température à 37°C, une fréquence cardiaque à 65/min et une tension artérielle à 115/80 mmHg. Laquelle de ces manifestations cliniques est la plus évocatrice d'une hypercalcémie symptomatique ?
Polyarthrite distale
constipation
Nystagmus
Pyurie
Toux sèche
79) "Dans votre service, vous prenez en charge en hospitalisation un homme de 35 ans. Il présente depuis 2 semaines environ, de la fièvre à 38.5°C et des hémoptysies. A l’examen clinique sa tension artérielle est à 120/75 mmHg, sa fréquence cardiaque à 90/min. L’auscultation pulmonaire retrouve des roncchii à droite. L’examen bactériologique des crachats est positif sur les 3 prélèvements successifs avec l’identification de mycobacterium tuberculosis. L'antibiogramme est le suivant : Isoniazide: Résistant, Rifampicine: Résistant, Ethambutol: Résistant, Pyrazinamide: Sensible, Amikacine: Sensible, Levofloxacine: Sensible. Quelle est la forme de cette tuberculose ?"
Tuberculose multi-sensible
Tuberculose multi-résistante
Tuberculose présentant un profil de sensibilité habituel
Tuberculose extrêmement résistante
Tuberculose résistante à un seul antituberculeux de première génération
80) Un jeune homme de 30 ans consulte à votre cabinet pour dysurie associée à des brûlures mictionnelles intenses depuis 24 heures. Ses constantes sont: TA 120/70 mmHg; pouls 90/min; T° 38,5°C. L’examen cytobactériologique des urines que vous lui avez fait réaliser montre des bacilles gram négatif à l’examen direct. Quelle est la bactérie la plus probablement en cause dans ce contexte de prostatite aiguë?
Neisseria gonorrheae
Chlamydia trachomatis
Ureaplasma uralyticum
Enterococcus faecalis
Escherichia coli
81) En tant qu’expert du paludisme, vous êtes interrogé par le ministère de la santé afin de diminuer l’incidence de la maladie dans la population cambodgienne. Quelle mesure préventive est la plus efficace pour faire baisser durablement l'incidence du paludisme ?
Utilisation régulière individuelle de répulsifs antimoustiques
Traitement prophylactique individuel au long cours
Campagnes régulières de démoustiquation
Traitement précis des cas de paludisme
Utilisation systématique de moustiquaires la nuit
82) Un nourrisson de 6 mois est amené par ses parents pour une dyspnée sifflante apparue dans le 24 heures. L’enfant présente un freinage expiratoire avec une polypnée superficielle. Ses constantes sont les suivantes : PA 80/40, pouls 130/min, T° 38,2°C, Sp02 93%. Vous ne retrouvez pas de foyer à l’auscultation. Quel germe sera le plus probablement en cause dans ce cas ?
Streptococcus pneumoniae
Virus influenzae type A
Staphylococcus aureus
Haemophilus influenza type B
Virus respiratoire syncitial
83) Interne de garde aux urgences obstétricales, vous voyez Mme Sivantha, 28 ans, G3P2, pour une fièvre associée à des lombalgies et des contractions utérines ayant débuté quelques heures plus tôt. Sa tension artérielle est à 135/80 mmHg, sa fréquence cardiaque à 90/min et sa température à 38.8°C. Vous suspectez une pyélonéphrite bactérienne. Quelle est la bactérie la plus probablement en cause ?
Neisseria gonorrhoeae
Listeria monocytogenes
Escherichia coli
staphylococcus aureus
streptococcus du groupe B
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