A_ECN_1Basic (113QCM), Dr. Sokunroth

1) Vous examinez un patient pour baisse d'acuité visuelle. L'examen de la cornée retrouve des ulcérations cornéennes dendritiques. Quel agent infectieux est le probablement responsable ?
Chlamydia trachomatis
Herpès
Streptocoque
Adénovirus
Gonocoques
2) Vous voyez en consultation un garçon de 3 ans amené par sa maman pour des céphalées et une vision trouble de près lors de la lecture ou d'un travail prolongé sur ordinateur. Vous désirez évaluer son acuité visuelle de près. Quelle échelle est la plus appropriée ?
Echelle de Rossano-Weiss
Echelle de Monoyer
Echelle ETDRS
Echelle de Parinaud
Echelle verbale
3) Vous recevez aux urgences un patient de 9 ans qui présente un saignement de nez. À l’interrogatoire, vous apprenez que cela se produit 2 à 3 fois par mois. Sa mère vous dit que c’est la première fois que la compression bidigitale des ailes du nez ne permet pas de stopper le saignement. Après évacuation des caillots par mouchage, vous réalisez une rhinoscopie mettant en évidence un saignement localisé à la tâche vasculaire du côté gauche. Quelle est l’origine la plus probable de ce saignement ?
Perforation septale
Télangiectasie hémorragique
Irritation de la tâche vasculaire
Fracture de l’éthmoïde
Fracture bas du crâin
4) Vous recevez aux urgences un patient de 25 ans pour épistaxis unilatérale gauche survenue spontanément alors qu’il était chez lui. Il ne consomme aucun toxique et vous ne relevez pas d’antécédent particulier à l’interrogatoire. Ses constantes sont les suivantes : FC 75 ; TA 130/80 mmHg. Quelle est l’étiologie d’épistaxis la plus probable pour ce patient ?
Fracture de l’ethmoïde
Fibrome naso-pharyngien
Granulomatose de Wegener
Grattage de la tâche vasculaire
Maladie de Rendu-Osler
5) Vous recevez en consultation une femme de 40 ans. Elle présente une obstruction nasale du côté droit et une rhinorrhée postérieure apparues il y a environ deux semaines. Elle se plaint également de céphalées et d'une douleur sous-orbitaire pulsatile à droite depuis quelques jours et augmentant la nuit. Le mouchage est purulent et elle a une fièvre à 38,5 ˚C. Ses constantes sont normales. La rhinoscopie retrouve du pus dans le méat moyen et l'état buccodentaire est mauvais. Elle vous explique avoir pris du paracétamol régulièrement cette semaine et se laver les fosses nasales au sérum physiologique plusieurs fois par jour sans que son état ne semble s'améliorer. Quel germe serait le plus en faveur d’une origine dentaire ?
Pneumocoque
Haemophilus influenzæ
Staphylocoque
Moraxella catarrhalis
Germes anaérobies
6) Vous recevez à votre consultation M. W., 39 ans, agent d’entretien. Il a des antécédents de luxations d’épaule multiples, systématiquement à droite. Il se plaint depuis quelques temps de difficultés à lever le bras droit, ce qui le gêne dans son travail, et de douleurs au niveau du moignon de l’épaule. Quelle est la localisation anatomique la plus probable de la lésion ?
Racine C4
Racine C5
Racine C6
Racine C7
Racine C8
7) Vous recevez à votre consultation M. T., 47 ans, chauffeur de poids-lourd. Il est porteur d’une valve mitrale suite à une endocardite il y a 8 ans. Il se plaint d’une douleur à la face antéro-externe de la cuisse droite et se prolongeant au bord antérieur de la jambe et au niveau de la malléole interne. Quelle est la localisation anatomique la plus probable de la lésion ?
Radiculalgie L3
Radiculalgie L4
Radiculalgie L5
Radiculalgie S1
Radiculalgie S2
8) Vous voyez en consultation de chirurgie, un homme de 50 ans adressé pour hernie inguinale. Il n’a pas d’antécédent particulier. A l’examen clinique, tension artérielle à 130/90 mmHg, fréquence cardiaque à 75/min. Sur ce schéma de la paroi abdominale (vue antérieure – d’après Netter), quelle entité anatomique est le lieu des hernies inguinales directes ?
Fascia transversalis
Arcade crurale
Gaine des vaisseaux épigastriques inférieurs
Canal péritonéo-vaginal
Cordon spermatique
9) Vous suivez une patiente de 55 ans pour une tumeur kystique bénigne hépatique. Son examen clinique à la consultation retrouve une tension à 135/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 75/min. Quelle lésion est le plus à risque de se compliquer en carcinome hépatocellulaire ?
Kyste biliaire
Ambiome biliaire
Hémangio-endothéliome-épithéloïde
Cystadénome
Angiosarcome
10) Vous prenez en charge une jeune femme de 25 ans pour douleur abdominale aiguë en fosse iliaque droite depuis moins de 24h. Elle est adressée par son médecin traitant pour suspicion d’appendicite aiguë. Quel paramètre clinique serait le plus en faveur d’une prise en charge chirurgicale immédiate?
Fièvre > 38,5 ˚C
Défense abdominale
Elévation de la CRP
Hyperleucocytose
Dyspnée
11) De garde en réanimation-chirurgicale, vous recevez en début d'après-midi un patient de 27 ans héliporté par le SMUR suite à un AVP en moto. Il a percuté une voiture de face en se déportant dans un virage. Il a un trauma au niveau du membre inférieur droit et l'équipe du SMUR l'a transporté avec une attelle de Donway. Les radios des membres montrent une fracture fémorale diaphysaire simple à droite, avec un trait de fracture situé dans les 2/4 moyens. Quel est le type de fracture est le plus probable chez ce patient ?
Trait de fracture transversal
Trait de fracture spiroïde
Fracture comminutive
Fracture à « double étage »
Fracture engrenée
12) Vous examinez un patient présentant une pan-uvéite de l'œil droit liée à une sarcoïdose. Le fond d'œil est mal visible en raison d'une hyalite cotée 3+. Au niveau physiopathologique, dans quelle région de l'œil se trouvent les cellules inflammatoires dans une hyalite ?
Vitré
Choroïde
Chambre antérieure
Chambre postérieure
Rétine
13) Vous examinez un patient de 75ans pour baisse d'acuité visuelle brutale. Vous concluez à une neuropathie optique ischémique antérieure aiguë. Quelle en est la cause la plus fréquente ?
Maladie de Horton
Herpès
Médicamenteuse
Sclérose en plaques
Artériosclérose
14) Vous voyez en consultation aux urgences ophtalmologiques Mr B., 74 ans, pour baisse de vision de l'œil gauche apparue de façon brutale il y a 2 jours. Il s'est fait opéré de la cataracte de l'œil droit il y a 7 mois et de l'œil gauche il y a 6 mois. Il décrit un épisode de phosphènes il y a 5 jours. L'acuité visuelle avec correction est à 9/10ème P2 à droite, 3/10ème P7 à gauche. Vous évoquez le diagnostic de décollement de rétine. Quel facteur de risque serait le plus en faveur de ce diagnostic ?
Myopie
Hypermétropie
Astigmatisme
Presbytie
Myopie+Hypermétrophie
15) Vous voyez en consultation aux urgences ophtalmologiques Mr B., 74 ans, pour baisse de vision de l'œil gauche apparue de façon brutale il y a 2 jours. Il s'est fait opéré de la cataracte de l'œil droit il y a 7 mois et de l'œil gauche il y a 6 mois. Il décrit un épisode de phosphènes il y a 5 jours. L'acuité visuelle avec correction est à 9/10ème P2 à droite, 3/10ème P7 à gauche. Vous évoquez le diagnostic de décollement de rétine. Quelle est la cause la plus probable des phosphènes chez ce patient ?
Néovaisseaux maculaires
Survenue de la déchirure rétinienne
Soulèvement de la rétine périphérique
Réaction inflammatoire vitréenne
Soulèvement de la macula
16) Un homme de 43 ans, ouvrier du bâtiment sans antécédents, est admis en urgence pour douleurs abdominales aiguës depuis 6 heures. A l’examen, il vous montre une douleur au pli de l’aine droit et vous suspectez une hernie crurale. Concernant l’anatomie de la hernie crurale, quelle est la proposition exacte ?
Se situe typiquement au dessous de la ligne de Malgaine et en dedans de la veine fémorale
Se situe typiquement au dessus de la ligne de Malgaine et en dedans de la veine fémorale
Se situe typiquement au dessous de la ligne de Malgaine et en dehors de la veine fémorale
Se situe typiquement au dessus de la ligne de Malgaine et en dehors de la veine fémorale
Se situe typiquement au dessus de la ligne de Malgaine et en dedans de l’artère fémorale
17) Vous accueillez aux urgences un patient de 66 ans, pour douleur abdominale de début progressif depuis 72h, avec arrêt des matières et des gaz depuis 24h. Il a des nausées mais n’a pas vomi. Cet examen confirme votre hypothèse diagnostique. Sur le schéma anatomique ci-joint, quelle est la légende correcte?
A = caecum ; B = côlon droit ; C = côlon transverse ; D = côlon gauche ; E = sigmoïde
A = sigmoïde ; B = caecum ; C = côlon droit ; D = côlon transverse ; E = côlon gauche
A = côlon gauche ; B = sigmoïde ; C = caecum ; D = côlon droit ; E = côlon transverse
A = côlon transverse ; B = côlon gauche ; C = sigmoïde ; D = côlon droit ; E = caecum
A = côlon droit ; B = côlon transverse ; C = côlon gauche ; D = sigmoïde ; E = caecum
18) Vous recevez aux urgences ophtalmologiques une patiente de 48ans pour une rougeur oculaire de l'œil droit associée à des douleurs oculaires profondes importantes, d'apparition brutale. L'acuité visuelle avec sa correction (OD: +2,50 add +1, OG: +2,25 add +1) est à 2/10 P6 à droite et 10/10 P2 à gauche. Elle signale également des nausées : vous posez le diagnostic de crise aiguë de glaucome par fermeture de l’angle. Quel signe clinique serait le plus en faveur de ce diagnostic ?
Pupilles isocores isoréactives
Myosis à droite, pupille normale à gauche
Semi-mydriase aréflectique à droite, pupille normale à gauche
Mydriase complète à droite, pupille normale à gauche
Pupilles en myosis serré
19) Vous examinez un patient qui présente une kératite ponctuée superficielle. Il y a une notion de contage. Quel agent infectieux est le probablement responsable ?
Herpès
Streptocoque
Adénovirus
Chlamydia trachomatis
Staphylocoque
20) Interne de garde aux urgences obstétricales, vous voyez Mme Sivantha, 28 ans, G3P2, pour une fièvre associée à des lombalgies et des contractions utérines ayant débuté quelques heures plus tôt. Sa tension artérielle est à 135/80 mmHg, sa fréquence cardiaque à 90/min et sa température à 38.8 ˚C. Vous suspectez une pyélonéphrite bactérienne. Quelle est la bactérie la plus probablement en cause ?
Neisseria gonorrhoeae
Listeria monocytogenes
Escherichia coli
Streptococcus du groupe B
Staphylococcus aureus
21) Vous voyez en consultation une patiente de 19 ans, elle vient pour le renouvellement de son traitement contraceptif. Son examen clinique est normal. Quel âge est le plus adapté pour débuter un dépistage du cancer du col ?
20 ans
25 ans
30 ans
35 ans
40 ans
22) Vous vous occupez en salle de naissance d'une patiente de 39 ans, G3P2. Le déroulement de la grossesse est marqué par un diabète gestationnel sous insuline bien équilibré. L'échographie du 3ème trimestre retrouve un fœtus > 95 ème percentile ainsi qu'un hydramnios. A l'arrivée aux urgences la hauteur utérine est à 37cm, la patiente contracte douloureusement toutes les 3 minutes. La dilatation cervicale est rapide après rupture spontanée des membranes. L'accouchement se déroule normalement en occipito-pubien donnant naissance à un enfant de sexe masculin pesant 4250 grammes. La délivrance dirigée a lieu dans les 10 minutes. Il existe un filet de sang persistant. Quel volume minimal de sang serait en faveur du diagnostic d’hémorragie du post partum sévère?
200 cc
500 cc
750 cc
1000 cc
1500 cc
23) Vous voyez aux urgences Mme B. 37 ans pour métrorragies intermittentes de faible abondance. C’est la première fois qu’elle présente ce symptome, et n’a aucun antécédent. L’examen clinique est sans autre particularités. TA 120/80, pouls 70/mn, temp 37,2. L’échographie retrouve un fibrome. Quelle est la localisation la plus probable de ce fibrome ?
Pariétal
Intracavitaire
Intramural
Sus muqueux
Sous séreux
24) Vous voyez aux urgences Mme B. 37 ans pour métrorragies intermittentes de faible abondance. C’est la première fois qu’elle présente ce symptome, et n’a aucun antécédent. L’examen clinique est sans autre particularités. TA 120/80, pouls 70/mn, temp 37,2. L’échographie retrouve un fibrome. Quelle est la physiopathologie la plus probable de ce saignement ?
Origine fonctionnelle
Origine obstétricale
Origine mécanique
Origine tumorale
Origine inflammatoire
25) Vous voyez une patiente de 37 ans enceinte à 13 SA. Elle est G6P2 : 3 fausses couches spontanées, 2 césariennes. Dans ses antécédents on note un lupus érythémateux disséminé ainsi qu'un syndrome de Gougerot-Sjögren. La biologie montre : AC anti-nucléaires +, Anticardiolipides +, Anti-SSA+, Anti-SSB +. Quelle atteinte d'organe secondaire au lupus recherchez-vous qui CONTRE-INDIQUERAIT la grossesse?
Dermatologiques
Osseuse
Hépatique
Rénale
Ophtalmique
26) Vous voyez une patiente de 37 ans enceinte à 13 SA. Elle est G6P2 : 3 fausses couches spontanées, 2 césariennes. Dans ses antécédents on note un lupus érythémateux disséminé ainsi qu'un syndrome de Gougerot-Sjögren. A 22 SA le fœtus est au 9 ème percentile. La vitalité fœtale est bonne, le doppler ombilical est normal, il existe des notchs au niveau des dopplers utérins. Quel est la cause la plus probable du retard de croissance intra utérin dans ce cas?
Vasculaire
Génétique
Infectieuse
Iatrogène
Endocrinien
27) Une patiente de 36 ans sans antécédents médico-chirurgicaux, ayant déjà eu 3 grossesses et 2 enfants, consulte pour des hémorragies génitales basses. Ses dernières règles remontent à 3 semaines, et elle n’est pas enceinte. A l’interrogatoire, vous précisez que ses menstruations sont de durées normales, mais plus abondantes que d’habitude. Il n’y a pas d’hémorragie en dehors des menstruations. Concernant la terminologie de ce symptôme, que est le terme exact ?
Hyperménorrhées
Métrorragies
Polyménorrhées
Ménométrorragies
Macroménorrhées
28) Une patiente de 35 ans se présente aux urgences à 38 Semaines d’Aménorrhée pour des céphalées. A l’examen vous trouvez une hypertension artérielle (HTA) gravidique et vous suspectez une pré-éclampsie. Quelle association de critères définit la pré-éclampsie severe (PAs = Pression Artérielle systolique ; PAd = PA diastolique ; BU = Bandelette Urunaire ; NF : numération Formule sanguine ; BH : bilan hépatique ; N = Normale)?
PAs≥ 160 mmHg PAd≥ 100 mmHg BU : Protéinurie ≥ 1 +
PAs≥ 160 mmHg PAd≥ 100 mmHg BU : Hématurie ≥ 1 +
PAs≥ 160 mmHg PAd≥ 100 mmHg NF : Plaquettes ≥ 200 G/L
PAs≥ 180 mmHg PAd≥ 90 mmHg BU : Hématurie ≥ 1 +
PAs≥ 180 mmHg PAd≥ 90 mmHg BH : transaminases ≥ 2N
29) Une patiente de 45 ans vient vous voir en consultation car elle présente des métrorragies depuis plusieurs mois. Votre examen clinique met en évidence une lésion bourgeonnante du col de l'utérus. Le reste de votre examen clinique est normal. Poids 50 kg, taille 1,60 m, PA 110/52 mmHg, FC 80/min, T ˚ 37,2 ˚C. Cet examen confirme votre hypothèse diagnostique de cancer du col. Quel est le diagnostic anatomopathologique le plus probable, par argument de fréquence?
Carcinome épidermoide
Adénocarcinome
Sarcome
Lymphome
Cystadénocarcinome
30) Une patiente de 45 ans vient vous voir en consultation car elle présente des métrorragies depuis plusieurs mois. Votre examen clinique met en évidence une lésion bourgeonnante du col de l'utérus. Le reste de votre examen clinique est normal. Poids 50 kg, taille 1,60 m, PA 110/52 mmHg, FC 80/min, T ˚ 37,2 ˚C. La patiente vous remercie pour votre prise en charge. Elle vous pose des questions sur l’étiologie de son cancer. Au Cambodge, par argument de fréquence, quel est le virus le plus probablement impliqué dans la physiopathologie de son cancer?
HPV (human papilloma virus)
VHB (virus de l’hépatite B)
VIH (virus de l’immunodéficience humaine)
CMV (cytomégalovirus)
EBV (Epstein-Barr Virus)
31) Vous recevez un patient de 35 ans présentant des lésions squameuses blanches, brillantes, épaisses, larges et adhérentes. Au grattage, les squames s'effritent progressivement en lamelles jusqu'à ce que le derme soit mis à nu et que le sang perle en surface. Quel type de lésions présente ce patient ?
Squames pityriasiformes
Squames scarlatiniformes
Squames ichtyosiformes
Squames psoriasiformes
Squames folliculaires
32) Vous voyez en consultation un jeune patient de 5 ans présentant des petites macules pâles, non prurigineuses, apparues initialement au niveau de la face et progressivement extensives au niveau du tronc, des membres et des fesses. Il a une fièvre modérée et quelques adénopathies cervicales. Le vaccin ROR n'étant pas obligatoire, ses parents ont préféré ne pas le vacciner. Vous évoquez une rubéole. Quel type de lésion serait le plus en faveur de ce diagnostic ?
Un exanthème morbilliforme
Un exanthème roséoliforme
Un exanthème scarlatiniforme
Un purpura nécrotique
Un purpura pétéchial
33) Vous recevez une patiente 45 ans et se plaint de douleurs insomniantes des deux mains, en particulier au niveau des 2ème et 3ème articulations métacarpo-phalangiennes, ainsi que des interphalangiennes proximales qui sont gonflées, donnant à ses doigts un aspect « en fuseau ». Ces douleurs persistent au repos. Vous évoquez un tableau de polyarthrite rhumatoide. Quelle atteinte cutanée serait la plus en faveur de ce diagnostic ?
Nodules sous-cutanés au niveau des crêtes ulnaires
Érythème polymorphe au niveau des mains
Vésicules de localisation métamérique au niveau du tronc
Papules jaunâtres au niveau du visage
Bulles hémorragiques au niveau de la muqueuse buccale
34) Vous recevez une patiente 45 ans, sans antécédent, se plaignant d'éruptions vésiculeuses étendues en bouquet de part et d'autre des commissures labiales. Quel agent pathogène est le plus probablement impliqué ?
Le virus varicelle-zona (VZV)
L'Herpes simplex virus de type 1 (HSV-1)
L'Herpes simplex virus de type 2 (HSV-2)
Le cytomégalovirus (CMV)
Le virus d'Epstein-Barr (EBV)
35) Vous recevez un jeune hommen âgé de 20 ans vient vous consulter pour une éruption vésiculeuse sur le pénis et autour de l'anus. Quel agent pathogène est le plus probablement impliqué ?
Le virus varicelle-zona (VZV)
L'Herpes simplex virus de type 1 (HSV-1)
L'Herpes simplex virus de type 2 (HSV-2)
Le cytomégalovirus (CMV)
Le virus d'Epstein-Barr (EBV)
36) Vous recevez à votre consultation de médecine générale Mme V., 52 ans, dont les antécédents comportent un diabète de type 2, une HTA, une dyslipidémie et un éthylisme chronique non sevré. Elle vous consulte pour un panaris de l’index gauche survenu après une manucure un peu trop intensive. Par argument de fréquence, quel est le germe probablement responsable de ce panaris ?
Staphylococcus aureus
Streptococcus pyogenes
Staphylococcus epidermidis
Trichophyton rubrum
Microsporum canis
37) Vous recevez à votre consultation une femme de 45 ans. Ses antécédents comportent notamment un lupus érythémateux disséminé à l’âge de 25 ans sans autre poussée depuis. Ses constantes sont les suivantes : FC 80 ; TA 130/70 mmHg. Elle vous décrit des douleurs bilatérales des mains et des pieds. Quel élément lors de votre interrogatoire peut vous orienter vers une douleur de rythme inflammatoire ?
Douleur maximale le soir
Douleur soulagée par le repos
Douleur augmentée à la palpation
Douleur réveillant la nuit
Douleur calmée par du paracétamol
38) Vous recevez en consultation M. Y., 48 ans, ingénieur en aéronautique. Il souffre d’une polyarthrite survenue brutalement il y a 6 mois et qui a débuté aux genoux, avec notamment un épisode de synovite qui a duré 7 semaines, pour toucher ensuite successivement les poignets et les articulations métacarpophalangiennes. Il se plaint également d’un enraidissement de plus en plus prononcé des épaules. M.Y. n’est que peu soulagé par les AINS et il vous explique qu’il se réveille la nuit à cause de la douleur et que ses articulations sont particulièrement raides le matin. Ses antécédents comportent un tabagisme à 42 paquets-année, une dyslipidémie et un angor d’effort. Votre examen clinique et les examens complémentaires vous font finalement poser le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde. Lors des prochaines consultations, quel sera le score le plus adapté pour évaluer l’activité de cette polyarthrite rhumatoïde ?
BASDAI
BASFI
BASMI
DAS28
HAQ
39) Vous recevez à votre consultation Mme V., 51 ans, secrétaire de mairie. Elle ne fume pas et ses antécédents comportent une appendicectomie dans l’enfance, une hypothyroïdie, de l’arthrose lombaire et une fracture du col du fémur survenue lors d’un AVP il y a 15 ans. Elle est droitière et se plaint d’acroparesthésies douloureuses fréquentes de la main droite à type de fourmillements et d’engourdissement. Ces douleurs empirent la nuit et l’empêchent de dormir. Vous pensez à un syndrome du canal carpien. Quel test allez-vous utiliser au cours de votre examen clinique pour mettre en évidence une compression du nerf médian ?
Test de Gerber
Test de Jobe
Test de Patte
Test de Hawkins
Test de Phalen
40) Vous recevez aux urgences un jeune homme de 27 ans. Plus tôt dans la journée, il effectuait un déménagement jusqu'au moment où il ressentit une violente douleur au niveau de la fesse et de la cuisse. À l'interrogatoire, vous comprenez que la douleur de la fesse irradie jusqu'au bord externe du pied gauche le long de son 5ème orteil, en passant par la face postérieure de la cuisse et le creux poplité. Vous ressentez une contracture des muscles para-vertébraux au niveau du rachis. Il n'a pas d'antécédent particulier hormis une appendicectomie à l'âge de 16 ans. L'état général conservé. Sa température est de 37,5 ˚C, sa tension artérielle est de 126/84. Sa fréquence cardiaque est normale. Le reste de l'examen clinique est normal. Quel diagnostic est le plus approprié ?
Lombocruralgie commune L3
Lombosciatique commune L5
Lombocrulagie symptomatique L4
Lombosciatique commune S1
Une étiologie extra-rachidienne
41) Mme A., 80 ans, est admise au service d’accueil des urgences pour diarrhée abondante et vomissements. Comme antécédents on retrouve une suspicion de tumeur du foie avec scanner injecté il y a deux semaines. Elle est sous bisphosphonates et diurétique thiazidique pour une hypertension connue. À l’examen vous retrouvez : poids 35 kg, taille 1,60 m, TA 100/62 mmHg, FC 110 bpm, saturation en oxygène 87%. Il existe un pli cutané persistant. Quel élément serait le plus en faveur du diagnostic d’une insuffisance rénale aigue?
Une petite taille des reins
Une hypocalcémie
Une hyperphosphorémie
Une anémie arégénérative
Une créatininémie de base normale
42) Vous recevez un patient de 55 ans se plaignant de dysurie : après évaluation clinique, vous mettez en place de l'Alfuzosine (Xatral) 1 cp le soir après le repas. Que recherchez-vous en priorité avant de prescrire ce traitement ?
Syndrome dépressif
Antécédent d'hypotension orthostatique
Association avec un inhibiteur de l'alpha-réductase
Insuffisance rénale sévère
Insuffisance cardiaque chronique
43) Un patient de 45 ans avec des antécédents dépressifs est admis aux urgences pour obnubilation, céphalées importantes et vomissements. Tenant un discours inapproprié, l'interrogatoire est difficile. Il présente des troubles de comportement et ne sait ni la date, ni le lieu où il se trouve. Vous le voyez regarder autour de lui, perdu. Sa femme vous dit qu'il boit « beaucoup trop de bière et que ça ne l'étonne pas qu'il soit maintenant dans cet état ». Vous apprenez aussi qu'il présente depuis quelques jours une gastro-entérite qui lui donne d'importantes diarrhées liquidiennes. Il a perdu 5 kg en 3 jours et présente à l'entrée une fébricule à 37,9 ˚C. La tension artérielle est de 110/64 mmHg. À l'examen neurologique, on ne note pas de syndrome neuro-méningé, ni d'anomalie pupillaire. Vous ne retrouvez une réponse motrice qu'à la douleur. Quel est le score de Glasgow du patient ?
8
9
10
11
12
44) Mr F est un patient de 35 ans suivi pour une sarcoïdose. Il est admis à l'hôpital en raison d'une hypercalcémie à 3,50 mmol/l. L’examen clinique retrouve une tension artérielle à 120/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 75/min et une température à 37.2 ˚C. Quel est le mécanisme le plus probablement responsable de l'hypercalcémie ici ?
Granulomes osseux responsables d'une hyperrésorption osseuse
Sécrétion de parathormone par les fibroblastes des granulomes
Diminution de l'excrétion tubulaire de calcium par néphropathie tubulaire
Synthèse de 1 alpha hydroxylase par les macrophages des granulomes
Hyperrésorption osseuse liée à la corticothérapie systémique
45) Une femme de 70 ans est hospitalisée pour altération de l'état général. Son examen clinique retrouve une température à 37 ˚C, une fréquence cardiaque à 65/min et une tension artérielle à 115/80 mmHg. Laquelle de ces manifestations cliniques est la plus évocatrice d'une hypercalcémie symptomatique ?
Polyarthrite distale
Constipation
Nystagmus
Toux sèche
Pyurie
46) "Dans votre service, vous prenez en charge en hospitalisation un homme de 35 ans. Il présente depuis 2 semaines environ, de la fièvre à 38.5 ˚C et des hémoptysies. A l’examen clinique sa tension artérielle est à 120/75 mmHg, sa fréquence cardiaque à 90/min. L’auscultation pulmonaire retrouve des roncchii à droite. L’examen bactériologique des crachats est positif sur les 3 prélèvements successifs avec l’identification de mycobacterium tuberculosis. L'antibiogramme est le suivant : Isoniazide: Résistant, Rifampicine: Résistant, Ethambutol: Résistant, Pyrazinamide: Sensible, Amikacine: Sensible, Levofloxacine: Sensible. Quelle est la forme de cette tuberculose ?"
Tuberculose multi-sensible
Tuberculose multi-résistante
Tuberculose présentant un profil de sensibilité habituel
Tuberculose extrêmement résistante
Tuberculose résistante à un seul antituberculeux de première génération
47) Un jeune homme de 30 ans consulte à votre cabinet pour dysurie associée à des brûlures mictionnelles intenses depuis 24 heures. Ses constantes sont: TA 120/70 mmHg; pouls 90/min; T ˚ 38,5 ˚C. L’examen cytobactériologique des urines que vous lui avez fait réaliser montre des bacilles gram négatif à l’examen direct. Quelle est la bactérie la plus probablement en cause dans ce contexte de prostatite aiguë?
Neisseria gonorrheae
Chlamydia trachomatis
Ureaplasma uralyticum
Escherichia coli
Enterococcus faecalis
48) En tant qu’expert du paludisme, vous êtes interrogé par le ministère de la santé afin de diminuer l’incidence de la maladie dans la population cambodgienne. Quelle mesure préventive est la plus efficace pour faire baisser durablement l'incidence du paludisme ?
Utilisation régulière individuelle de répulsifs antimoustiques
Traitement prophylactique individuel au long cours
Campagnes régulières de démoustiquation
Traitement précis des cas de paludisme
Utilisation systématique de moustiquaires la nuit
49) Interne de garde aux urgences de Battambang, vous recevez M. Sopheap, 72 ans, sans antécedent, déposé par sa famille car légèrement confus, marbré aux genoux, fébrile à 39,2 ˚. La tension artérielle est à 140/70 mmHg avec une fréquence cardiaque à 100/min. Les premiers résultats biologiques retrouvent des GB à 24000/mm^3 et une créatininémie à 322 µmol/l. Quelle est le diagnostic le plus approprié ?
Septicémie
Sepsis sévère
Choc septique
Sepsis
Syndrome de Réponse Inflammatoire Systémique
50) Vous voyez en consultation de pneumologie un patient de 50 ans pour dyspnée aiguë. A l’examen clinique, la tension est à 120/80 mmHg, sa fréquence cardiaque à 90/min et la saturation à 88% en air ambiant. A l’inspection, il présente un tirage respiratoire. Quel muscle respiratoire accessoire met-il en jeu ?
Diaphragme
Sterno-cléido-mastoïdiens
Deltoide
Dilatateurs du pharynx
Trapèzes
 
 
 
 
 
{"name":"A_ECN_1Basic (113QCM), Dr. Sokunroth", "url":"https://www.quiz-maker.com/QPREVIEW","txt":"1) Vous examinez un patient pour baisse d'acuité visuelle. L'examen de la cornée retrouve des ulcérations cornéennes dendritiques. Quel agent infectieux est le probablement responsable ?, 2) Vous voyez en consultation un garçon de 3 ans amené par sa maman pour des céphalées et une vision trouble de près lors de la lecture ou d'un travail prolongé sur ordinateur. Vous désirez évaluer son acuité visuelle de près. Quelle échelle est la plus appropriée ?, 3) Vous recevez aux urgences un patient de 9 ans qui présente un saignement de nez. À l’interrogatoire, vous apprenez que cela se produit 2 à 3 fois par mois. Sa mère vous dit que c’est la première fois que la compression bidigitale des ailes du nez ne permet pas de stopper le saignement. Après évacuation des caillots par mouchage, vous réalisez une rhinoscopie mettant en évidence un saignement localisé à la tâche vasculaire du côté gauche. Quelle est l’origine la plus probable de ce saignement ?","img":"https://cdn.poll-maker.com/28-1018812/fascia-transversalis.jpg?sz=1200-00000008241000005300"}
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