TDAH

De nombreuses études démontrent qu’en effet, la génétique possède une grande influence sur le TDAH, avec une estimation de l’héritabilité d’environ 0,75, signifiant qu’elle est responsable à plus ou moins 75%. Par contre, à ce jour, le gène responsable de la transmission de ce trouble reste inconnu. On se base donc sur des cas répétitifs d’héritage pour déterminer qu’il s’agit d’un trouble transmissible par les gènes. Ce fait amène la question suivante : et si le TDAH n’était pas héréditaire, mais bien causé par l’environnement, et que l’héritage serait expliqué par le fait que les enfants grandissent dans des environnements semblables de générations en générations? L’étude suivante a été réalisée pour démentir cette idée : on observe des paires de jumeaux monozygotes (qui ont exactement les mêmes gènes) et hétérozygotes (n’ont pas exactement les mêmes gènes), chaque paire grandissant dans le même environnement. Les résultats démontrent que lorsqu’un des jumeaux est atteint du trouble, l’autre l’est beaucoup plus souvent dans le cas des jumeaux monozygotes qu’hétérozygotes, prouvant ainsi le grand impact qu’à la génétique. Cependant, ceci ne veut pas dire que l’environnement n’a aucun effet sur le développement du trouble. Les gènes transmis, bien qu’ils soient l’un des plus grands facteurs, font simplement partie des nombreux autres facteurs de risque. On en retrouve en effet une panoplie, qu’ils soient de type biologique, comme la génétique, sociologique ou psychologique. Les prochaines questions vous éclairerons sur comment limiter ces facteurs de risque de la façon la plus efficace possible.