ECN DIAGNOSTIC 127 Q
1) Vous prenez en charge Monsieur P, 40 ans présentant commen antécedents un AVP il y a 2 ans, avec plaie hépatique, splénectomie et syndrome de stress post traumatique. Il est traité par neuroleptiques et fluoxétine. Vous le voyez aujourd'hui pour confusion et trouble de conscience. L'examen retrouve une ouverture des yeux spontanée, un évitement de la douleur adapté. Il présente également un signe de Brudzinski positif. Quel est le diagnostic probable ?
Méningite bactérienne
Méningite à Méningocoque
Méningo encéphalite HSV
Méningo encéphalite à pneumocoque
Syndrome malin des neuroleptiques
2) Vous avez pris en charge en réanimation Monsieur P, 40 ans présentant une méningoencéphalite à pneumocoque avec Coma initial. Le patient est sorti de votre service. 15j plus tard le médecin des étages vous appelle pour troubles de conscience, des vomissements non étiquetée. Il se plaint de maux de tête. Quel est le diagnostic probable ?
Syndrome malin des neuroleptiques
Empyème sous dural
Hydrocéphalie à pression normale
Hydrocéphalie communiquane secondaire
Méningite bactérienne
3) Vous prenez en charge une patiente pour trouble de conscience, mydriase bilatérale, crises cloniques, syndrome pyramidal. L'ECG déroule une tachycardie sinusale, des QRS à 200 ms, PR régulier à 140ms, des ondes T plates. Sa tension est symétrique à 80/40 mmHg. Quel est la substance la plus probablement responsable de ce syndrome ?
Chloroquine
Tricycliques
Cocaine
Héroine
Aténolol
4) Vous prenez en charge une patiente retrouvée chez elle dans le coma. En réanimation vous constatez une hyperthermie à 41°C, une rigidité extrapyramidale, un purpura avec des suffusions hémorragiques, une instabilité tensionnelle avec des poussées hypertensives. Quel est la substance la plus probablement responsable de ce syndrome ?
Tricycliques
Cocaine
Héroine
Aténolol
Paroxétine
5) Vous recevez à votre consultation une jeune femme tabagique à 12 paquets-année présentant comme antécédents un syndrome de Raynaud et des céphalées à type de migraines fréquentes. Elle se plaint d’une douleur thoracique de survenue nocturne typique d’un SCA. Vous retrouvez les constantes suivantes : FC 75 bpm ; TA 135/85 mmHg ; FR 18 ; saturation 99 % en AA. Quel diagnostic différentiel le plus probable évoquez-vous devant ce tableau ?
Embolie pulmonaire
Vasospasme coronaire
Dissection aortique
Pancréatite aiguë
Artérite de Takayasu
6) C'est l'été et vous recevez aux urgences un mari et sa femme actuellement en cure thermale. Ils sont de passage dans la région et sont accompagné par un de leur petit fils. Sa femme vous explique que son mari, 60 ans a perdu connaissance pendant quelques secondes : son regard est devenu vide et il ne répondait plus à sa femme, puis a repris tout à coup une conscience normale. Il n’y a pas eu de perte d'urine, ni prodromes ni mouvements anormaux. Il ne se souvient absolument de rien et se demande ce qu'il fait aux urgences. L’examen neurologique ne retrouve aucun signe de localisation, le reste de l’examen clinique est normal. Quelle pathologie cardiovasculaire suspectez-vous?
Blocs auriculo-ventriculaires du deuxième degré type Mobitz 1 et 2
Blocs sino-auriculaires paroxystiques
Tachycardies supra ventriculaires et ventriculaires
Torsades de pointe
Rétrécissement aortique serré
7) Vous recevez un patient de 23 ans aux urgences pour perte de connaissance. Il faisait la queue dans un magasin. Vous voyez votre patient réveillé. Il va bien. Le médecin de l'ambulance vous indique que son pouls était faible à la prise en charge. L'examen neurologique est normal. Quel est le diagnostic le plus probable?
Une hypoglycémie
Une crise d'épilepsie
Une hypovolémie par déshydratation
Une syncope vaso-vagale
Une hypotension orthostatique
8) Vous recevez un monsieur de 65 ans aux urgences. Il est admis pour hallucinations auditives et visuelles ainsi que pour agressivité. Les symptômes qui ont débuté il y a environ 20h commencent visiblement à s'estomper. A l'examen, le patient se montre plutôt apathique, mais vous le sentez anxieux et méfiant. Il présente une désorientation spatio-temporelle complète et le langage est incohérent. La TA est à 125/90. Il est apyrétique. L'alcoolémie est normale et la glycémie est de 1.05 g/l. Quel est le diagnostic le plus probable?
Syndrome parkinsonien
Syndrome démentiel
Syndrome dépressif
Syndrome confusionnel
Syndrome psychogène
9) Vous suivez en hospitalisation un monsieur de 65 ans, que vous connaissez bien car il présente régulièrement depuis 3 ans des épisodes confusionnels résolutifs à chaque épisode infectieux. A quelle pathologie le patient est-il le plus probablement exposé compte tenu de ses confusions à répétition ?
Maladie de parkinson
Syndrome démentiel
Dépression
Syndrome de Korsakoff
Aphasie de Wernicke
10) Vous recevez un patient de 60 A qui présente un syndrome anxiodépressif et trouble du comportement. Il n’a pas d’ATCD. Sa femme vous explique que progressivement ses facultés déclinent et que son comportement devient de plus en plus étrange. Il s’énerve facilement pour un rien, mange sans arrêt mais ne boit pas d’alcool. Sa femme trouve également qu’il perd la mémoire et son hygiène est mauvaise. Il est sous antidépresseur et suivi par un psychiatre en ville depuis plusieurs mois mais aucune amélioration n’a été constatée. À l’examen vous le trouvez un ralenti et familier avec vous. Vous lui faites passer une IRM dont voici un extrait du compte-rendu : Conclusion : Atrophie frontale et péri-centrale gauche associée à une atrophie sous-tentorielle gauche sans atrophie temporale interne. Au vu de ces éléments, de quelle pathologie souffre probablement votre patient ?
Hydrocéphalie à pression normale
Dégénérescence lobaire frontotemporale
Maladie à corps de Lewy diffus
Maladie d’Alzheimer
Syndrome de Korsakoff
11) Vous prenez en charge une patiente de 54 ans que vous avez opéré il y a 4 jours d'une sigmoïdectomie avec remise en continuité par laparotomie, motivée par une diverticulite sigmoïdienne récidivante. La patiente présente un arrêt des matières et des gaz depuis sa chirurgie. Les constantes sont stables (Fc 75 bpm, TA 13/9), avec tout de même un fébricule (température 38,2°C). Quelle est l’hypothèse diagnostique la plus probable?
Occlusion sur bride
Iléus paralytique
Syndrome d'Ogilvie
Péritonite aiguë
Fistule anastomotique
12) Vous prenez en charge aux Urgences un patient de 26 ans pour douleur abdominale. Il a comme seul antécédent une appendicectomie dans l’enfance. Quel élément clinique recherchez- vous en faveur d’une occlusion sur bride?
Douleur d'installation progressive
Vomissements clairs et abondants
Fièvre
Arrêt précoce du transit
Météorisme abdominal majeur
13) Vous accueillez aux urgences un patient de 66 ans, pour douleur abdominale et arrêt des matières et des gaz depuis 48h. Il n'a aucun antécédent notable hormis une appendicetomie apr Mac burney dans l'enfance, mais se plaint de troubles du transit et à type de diarrhée/constipation depuis 3 mois. Vous suspectez un cancer colo-rectal compliqué. Quel autre diagnostic vous parait le plus probable chez ce patient?
Occlusion sur bride
Ischémie mésentérique
Ascaridiose digestive
Volvulus du sigmoïde
Constipation
14) Vous accueillez aux urgences un patient de 66 ans, pour douleur abdominale et arrêt des matières et des gaz depuis 48h. Il n'a aucun antécédent notable hormis une appendicetomie apr Mac burney dans l'enfance, mais se plaint de troubles du transit et à type de diarrhée/consitpation depuis 3 mois. Vous suspectez une occlusion sur bride. Quel signe fonctionnel ou clinique serait le plus en faveur de ce diagnostic ?
Survenue brutale de la douleur
Absence de rectorragies
Vomissements
Hypotension artérielle
Météorisme abdominal
15) Vous prenez en charge un garçon de 6 ans, sans antécédents pour douleur abdominale aiguë en fosse iliaque droite ayant débuté la veille. TA 110/80, pouls 100/mn, temp 38,5°C. L’examen retoruve une défense en fosse iliaque droite. Quel est est le diagnostic le plus probable ?
Invagination intestinale aiguë
Appendicite aiguë
Diverticulite aiguë de Meckel
Diverticulite aiguë sigmoïdienne
Colique hépatique
16) Vous accueillez aux urgences un garçon de 6 ans pour douleur abdominale fébrile en fosse iliaque droite. TA 110/70, pouls 60/mn, temp 38,5. Le bilan biologique retrouve une hyperleucocytose modérée (GB 15000). Vous suspectez une appendicite aiguë non compliquée. Quel diagnostic différentiel est le plus probable ?
Adénolymphite mésentérique
Invagination intestinale aiguë
Cystite aiguë
Diverticulite de Meckel
Gastro-entérite aiguë
17) Vous êtes devant un patient de 50 ans présentant des douleurs abdominales sus pubienne, asthénie, altération de l'état général, nausées et des épisodes de fièvre. Il y a une heure il a présenté une douleur abdominale brutale et un abdomen péritonéal. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Pelvipéritonite sur prostatite
Hépatite aiguë grave
Péritonite sur infection de liquide d'ascite
Pancréatite aiguë grave
Appendicite mésentérique perforée
18) Vous recevez aux urgences un patient de 62 ans, fumeur actif (24 paquets-année) et diabétique de type 2. Sa femme vous explique qu'il a présenté une douleur thoracique latérale à droite il y a environ douze heures, suivie d'une toux, de frissons, et d'une sensation d'essouflement au repos qui s'est progressivement aggravée. Ses constantes sont les suivantes : température 39,8°C, PA 88/58 mmHg, FC 125 bpm, FR 38 cycles/min, saturation en oxygène percutanée 80%. À l'examen clinique, vous constatez une cyanose importante, une contraction des muscles abdominaux à l'expiration et un battement des ailes du nez. Le patient répond difficilement à vos questions et vous paraît de plus en plus confus et somnolent. L'auscultation pulmonaire retrouve des râles crépitants aux deux champs pulmonaires et un souffle tubaire à droite. Quelle est la cause la plus probable de cette insuffisance respiratoire aiguë ?
Décompensation de BPCO
Crise d'asthme sévère
Pneumothorax compressif
Embolie pulmonaire
Pneumopathie infectieuse bactérienne
19) Vous recevez aux urgences un patient de 62 ans, fumeur actif (24 paquets-année) et diabétique de type 2. Sa femme vous explique qu'il a présenté une douleur thoracique latérale à droite il y a environ douze heures, suivie d'une toux, de frissons, et d'une sensation d'essouflement au repos qui s'est progressivement aggravée. Ses constantes sont les suivantes : température 39,8°C, PA 88/58 mmHg, FC 125 bpm, FR 38 cycles/min, saturation en oxygène percutanée 80%. La gazométrie artérielle sous 15 L/min d'oxygène est la suivante : pH 7,35 - PaO2 50 mmHg - PaCO2 34 mmHg - bicarbonates 18 mmol/L - SaO2 80%. Quel est le diagnostic le plus approprié ?
Acidose respiratoire compensée
Acidose respiratoire non compensée
Acidose métabolique compensée
Acidose métabolique non compensée
Alcalose respiratoire compensée
20) Une patiente de 64 ans est admise aux urgences pour une douleur du mollet gauche d'apparition aiguë. Vous retrouvez à l'examen un oedème du mollet gauche prenant le godet et une douleur à la palpation. Elle a pour antécédents une hypertension artérielle bien équilibrée sous IEC + inhibiteur calcique. Elle porte une attelle depuis 8 jours pour une entorse de la cheville gauche. TA 120/80, pouls 110/mn, temp 38,2. Quelle est la probabilité clinique de thrombose veineuse profonde ?
Nulle
Très faible
Faible
Intermédiaire
Forte
21) Vous vous occupez en salle de naissance d'une patiente de 39 ans, G3P2. Le déroulement de la grossesse est marqué par un diabète gestationnel sous insuline bien équilibré. L'échographie du 3ème trimestre retrouve un foetus > 95 ème percentile ainsi qu'un hydramnios. A l'arrivée aux urgences la hauteur utérine est 37cm, la patiente contracte douloureusement toutes les 3 minutes. La dilatation cervicale est rapide après rupture spontanée des membranes. L'accouchement se déroule normalement en occipito-pubien donnant naissance un enfant de sexe masculin pesant 4250 grammes. La délivrance dirigée a lieu dans les 10 minutes. Il existe un filet de sang persistant. L'équipe de garde est appelée, les anesthésistes commencent la réanimation. Vous posez une sonde urinaire demeure. Quel est son objectif principal?
Evaluer la diurèse
Voir si les urines deviennent hématiques
Permettre une meilleure rétraction utérine
Eviter le caillotage
Prévenir une obstruction
22) Vous vous occupez en salle de naissance d'une patiente de 39 ans, G3P2. Le déroulement de la grossesse est marqué par un diabète gestationnel sous insuline bien équilibré. L'échographie du 3ème trimestre retrouve un foetus > 95 ème percentile ainsi qu'un hydramnios. A l'arrivée aux urgences la hauteur utérine est 37cm, la patiente contracte douloureusement toutes les 3 minutes. La dilatation cervicale est rapide après rupture spontanée des membranes. L'accouchement se déroule normalement en occipito-pubien donnant naissance un enfant de sexe masculin pesant 4250 grammes. La délivrance dirigée a lieu dans les 10 minutes. Il existe un filet de sang persistant. Dans ce contexte, quelle est la cause la plus probable de l'hémorragie?
Plaie de la filière génitale
Travail rapide
Atonie utérine
Rétention placentaire
ATCD de GEU
23) Vous voyez lors de votre visite en suite de couches une femme de 29 ans qui a accouché à terme d'un garçon de 3500 grammes. A J3 post-partum, votre patiente est fébrile à 38°5 et présente une mastodynie. Quel diagnostic est le plus probable ?
Lymphangite
Abcès mammaire
Engorgement mammaire
Montée laiteuse
Galactophorite
24) Vous voyez lors de votre visite en suite de couches une femme de 29 ans qui a accouché à terme d'un garçon de 3500 grammes. Votre patiente a accouché par forceps. A J2, son bilan montre une hémoglobine à 8,6 g/dL, GB = 12 200/mm3 et la patiente se plaint d'une douleur côtée à 9/10 au niveau de la cicatrice d'épisiotomie. Quel diagnostic est le plus probable?
Infection au niveau de la suture de l'épisiotomie
Endométrite
Lésion nerveuse du périnée
Thrombus vaginal
Phlébite pelvienne
25) Vous voyez lors de votre visite en suite de couches une femme de 29 ans qui a accouché à terme d'un garçon de 3500 grammes. A J5, elle présente une mastodynie droite, un placard inflammatoire avec 39° de fièvre, signe de Budin négatif. Quel est le diagnostic le plus probable?
Engorgement mammaire
Mastite
Galactophorite
Lymphangite
Abcès du sein
26) Vous voyez lors de votre visite en suite de couches une femme de 29 ans qui a accouché à terme d'un garçon de 3500 grammes. A J5, elle présente une mastodynie droite, un placard inflammatoire avec 39° de fièvre. Quelle est la prochaine étape la plus utile pour votre diagnostic?
Suivre de Lochie
Palpation mammaire
Traitement antibiotique probabiliste
Test par AINS
Recherche de pus dans le lait
27) Vous voyez lors de votre visite en suite de couches une femme de 29 ans qui a accouché à terme d'un garçon de 3500 grammes. A J3 vous retrouvez votre patiente en train de pleurer, anxieuse, elle a peur de ne pas savoir s'occuper de son enfant. Vous la trouvez extrêmement irritable. Quel diagnostic est le plus probable?
Post-partum blues
Dépression du post-partum
Episode dépressif majeur
Trouble bipolaire débutant
Délire
28) Vous voyez aux urgences Mme B. 37 ans pour métrorragies intermittentes de faible abondance. C’est la première fois qu’elle présente ce symptome, et n’a aucun antécédent. L’examen clinique est sans autre particularités. TA 120/80, pouls 70/mn, temp 37,2. L’échographie retrouve un endomètre à 25 mm sans fibrome, les BHCG sont négatifs. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Hyperplasie endométriale
Hypertrophie endométriale
Cancer de l'endomètre
Adénomyose
Hypertrophie myométrale
29) Vous recevez en consultation aux urgences ophtalmologiques un patient de 78ans pour baisse d'acuité visuelle brutale de l'oeil gauche. Il a pour antécédents une hypertension artérielle, un diabète de type 2 (dernière HbA1c 6,8%) et une hypercholestérolémie. L'examen du segment antérieur est normal, en dehors de la présence d'une cataracte cotico-nucléaire débutante. Le fond d'oeil retrouve une tortuosité veineuse rétinienne associée à des hémorragies en flammèche et des nodules cotonneux dans les 4 quadrants. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Uvéite postérieure
Occlusion de l'artère centrale de la rétine
Névrite optique rétrobulbaire
Occlusion de la veine centrale de la rétine
Neuropathie optique ischémique antérieure aiguë
30) Vous recevez en consultation d'urgence une femme de 34ans pour baisse d'acuité visuelle rapidement progressive. Vous concluez à une névrite optique. Quelle diagnostic étiologique est le plus probable?
Alcool
Sclérose en plaques
Sarcoïdose
Médicamenteuse
Spondylarthrite ankylosante
31) Vous voyez en consultation aux urgences ophtalmologiques Mr B., 74 ans, pour baisse de vision de l'oeil gauche apparue de façon brutale il y a 2 jours. Il s'est fait opéré de la cataracte de l'oeil droit il y a 7 mois et de l'oeil gauche il y a 6 mois. Il décrit un épisode de phosphènes il y a 5 jours. L'acuité visuelle avec correction est à 9/10ème P2 à droite, 3/10ème P7 à gauche. Quelle est le diagnostic le plus probable ?
DMLA atrophique
Uvéite intermédiaire
Glaucome aigu par fermeture de l'angle
Cataracte secondaire
Décollement de rétine
32) Un homme de 60 ans est amené aux urgences pour un coma d’apparition progressive. L’interrogatoire retrouve une hypertension artérielle traitée depuis 10 ans traitée par diurétiques de l’anse et bien équilibrée. Depuis quelques jours, il présentait des diarrhées aqueuses très abondantes sans fièvre. Il avait pu se réhydrater avec de l’eau en bouteille jusqu’au matin où il est tombé dans le coma. Examen : PA 100/60 mmHg, FC 100/min, T 36,8°C ; Glasgow 10, SpO2 97%, FR 22/min, pas de syndrome méningé, paires crâniennes normales, réflexes ostéo-tendineux normaux et symétriques, coma calme. Dextro 5 mmol/l. Quelle est l’hypothèse diagnostique la plus probable pour expliquer le coma ?
Une hyponatrémie aiguë
Une hypocalcémie aiguë
Une hypoglycémie aiguë
Une hypokaliémie aiguë
Une hypoxémie aiguë
33) Un patient de 45 ans aux antécédents d’HTA, diabète et tabagisme consulte pour une douleur thoracique suspecte d’infarctus du myocarde à l’interrogatoire. PA 130/70 mmHg symétrique, FC 90/min, FR 24/min. Auscultation cardio-pulmonaire normale. L’ECG 12 dérivations est enregistré ci-joint. Quel est le diagnostic le plus probable ?pic
Infarctus du myocarde inférieur
Infarctus du myocarde antérieur
Infarctus du myocarde postérieur
Infarctus du myocarde latéral
Infarctus du myocarde apical
34) Une patiente de 32 ans sans antécédents consulte en urgence pour des douleurs sus-pubiennes avec pollakiurie. A l’examen PA 120/70 mmHg, FC 100/min, T 38,5°C. Défense sus-pubienne, fosse iliaque droite souple et indolore, toucher rectal douloureux à droite. Examen gynécologique : pas de leucorrhées, toucher vaginal douloureux à droite. La bandelette urinaire note GB 1+, Nitrites 0, Protéine 0, Hématies 1+. Le bilan biologique note des globules blancs à 12 G/L. Quelle hypothèse diagnostique est la plus probable ?
Appendicite pelvienne
Cystite aiguë
Salpingite droite
Rectite aiguë
Adénite mésentérique
35) Un patient de 60 ans est hospitalisé pour des douleurs abdominales généralisées avec vomissements répétés depuis 12 heures. La douleur a commencé brutalement à l’épigastre il y a 3 jours, puis a migré en fosse iliaque droite. Il a eu une grosse diarrhée il y a 2 jours, puis aucun transit. Il a des antécédents personnels d’alcoolisme et des antécédents familiaux de cancer colique. A l’examen PA 100/70 mmHg, FC 90/min, T 38,8°C. Contracture abdominale généralisée. Vous diagnostiquez une péritonite. Quelle est l’hypothèse diagnostique étiologique la plus probable à ce stade ?
Perforation appendiculaire
Perforation gastrique
Perforation typhique
Perforation d’un abcès du foie
Perforation d’une tumeur colique
36) Une jeune femme âgée de 29 ans est hospitalisée pour dyspnée aiguë brutale. Elle n’a pas d’antécédents, est mariée sans enfant, fume 10 cigarettes par jour et prend une contraception orale oestro-progestative. TA : 89/56 mmHg, FC 132 par min, FR 32/min, SpO2 = 89 % en air, T 38,2°C. L’auscultation pulmonaire et la radio de thorax sont normales. Quelle est l’hypothèse diagnostique la plus probable pour cette détresse respiratoire aiguë ?
Embolie pulmonaire grave
Asthme aigu grave
Acidose lactique grave
Pneumothorax aigu grave
Sepsis aigu grave
37) Un homme de 40 ans consulte pour des diarrhées profuses avec parfois du sang, douleurs abdominales et frissons depuis 24h. L’interrogatoire vous précise qu’il a des antécédents de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) post tabagique, diabète, hypertension artérielle et angor stable depuis 10 ans. Son traitement habituel comporte de l’insuline, de l’aspirine, et un inhibiteur de l’enzyme de conversion. Depuis 10 jours, il prend du co-amoxiclav pour une décompensation fébrile de BPCO. PA 110/60 mmHg, FC 100/min, T 38,5°C, FR 28/min, SpO2 92% en air, abdomen sensible sans défense ni contracture. Quelle est l’hypothèse diagnostique la plus probable ?
Colite pseudomembraneuse par infection à Clostridium Difficile
Colite hypoxique par ischémie mésentérique
Colite dysentérique par infection à Salmonella Typhi
Colite inflammatoire par intoxication alimentaire
Colite hypoxique par décompensation aiguë respiratoire
38) Un patient de 45 ans diabétique consulte à Battambang pour une baisse de l’acuité visuelle douloureuse unilatérale gauche survenue brutalement il y a 12 heures, associée à des nausées et vomissements. A l’examen, vous notez un oeil gauche rouge et inflammatoire. PA 120/70 mmHg, FC 70/min, T 37°C. Vous décidez de l’adresser à Phnom Penh en urgence pour un bilan ophtalmologique complet. A ce stade, quelle est l’hypothèse diagnostique la plus probable ?
Glaucome aigu par fermeture de l’angle
Glaucome chronique par ouverture de l’angle
Kératite aiguë par infection virale
Occlusion de l’artère centrale de la rétine par embole
Occlusion de la veine centrale de la rétine par thrombose
39) Un malade âgé de 67 ans consulte pour une gêne de sa vie journalière depuis plusieurs années par pollakiurie nocturne et quelque fois diurne, diminution de la force du jet, miction prolongée. Vous réalisez un toucher rectal. Vous suspectez une hypertrophie bénigne de la prostate. Quelle anomalie recherchez-vous au toucher rectal en faveur d’un diagnostic différentiel suspect ?
Consistance dure et nodulaire
Sillon médian effacé et indolore
Hypertrophie souple et élastique
Prostate hypertrophiée et régulière
Prostate atrophiée et souple
40) Monsieur M, 60 ans sans antécédents connus consulte pour une perte de poids de 5 kg en 2 mois. L’interrogatoire retrouve des lombalgies d’horaire inflammatoire depuis 6 mois. L’examen clinique ne retrouve pas de signes d’orientation étiologique mais un pli cutané. PA 100/65 mmHg, FC 96/min, T 37,6°C. Bilan prélevé la veille : Na⁺ = 140 mmol/L ; K⁺ = 5 mmol/L; Bicarbonates = 18 mmol/L ; Ca⁺ = 3,6 mmol/L ; Protidémie = 98 g/L ; Urée = 1.2 g/L ; Créatininémie = 300 μmol/L (créatininémie était à 86μmol/L il y a 3 mois) ; Hb = 102g/L ; Leucocytes = 3,5 giga/L ; Plaquettes = 140giga/L. Quel diagnostic est le plus probable ?
Myélome multiple
Lymphome médullaire
Insuffisance surrénale
Cirrhose hépatique
Leishmaniose viscérale
41) Une femme de 35 ans sans antécédents est hospitalisée pour des douleurs abdominales aigues de début brutal depuis 24 heures. Elle n’a pas d’antécédents chirurgicaux et ne prend pas de traitements. Date des dernières règles : il y a 3 semaines. TA: 100/50mmHg, Pouls: 110/min et Température: 38°C. A l’examen clinique, l'abdomen est globalement très douloureux avec une contracture généralisée, sub-ictère. Bilan biologique : Hb: 13 g/dl, GB: 18 000/mm3 prédominance de PNN, plaquettes : 210 000/mm3, CRP: 100mg/l. Quelle est l’hypothèse diagnostique la plus probable ?
Angiocholite
Ulcère gastrique
Appendicite
Cholécystite
Salpyngite
42) Une maman vous amène aux urgences son fils ainé, un bébé de 6 semaines, pour des vomissements. Il est né à terme en parfaite santé (poids de naissance 3,800 kg) et est allaité exclusivement au sein. Il vomit du lait caillé, de plus en plus depuis 2 semaines, maintenant en jet. Il est apyrétique et semble affamé mais déshydraté. A l’examen, PA 100/60 mmHg, FC 120/min, T 37°C. L’examen de l’abdomen est difficile en raison des pleurs incessants. Le reste de l’examen clinique est normal. A son âge, quelle est la première urgence que vous évoquez devant ce tableau ?
Sténose hypertrophique du pylore
Intolérance au lait de vache
Invagination intestinale aiguë
Atrésie du grêle
Maladie de Hirschsprung
43) Un enfant de 6 ans est amené par ses parents à l’hôpital de Kratié pour un syndrome fébrile et une asthénie. Il n’a pas d’antécédents, et il a 2 grands frères en bonne santé. Il a des céphalées et des diarrhées depuis 3 jours. Il a présenté 3 épistaxis bilatéraux depuis 2 jours. PA 90/60 mmHg couché, 70/50 mmHg debout, FC 120/min, T 38,8°C, Glasgow 14. A l’examen, pas de syndrome méningé, pas de signes de localisations, pli cutané, ecchymoses sous cutanées diffuses. Pas d’hépato-splénomégalie. Le bilan biologique initial retrouve HB 15 g/dl, Leucocytes 2 G/L, plaquettes 110 G/L. Quelle hypothèse diagnostique vous paraît la plus probable ?
Dengue
Paludisme
Rickettsiose
Grippe
Ebola
44) Un homme de 62 ans est victime d’un accident de la voie publique avec traumatisme crânien. PA 120/70 mmHg, FC 100/min, T 36°C. Vous évaluez son score de Glasgow: il ouvre les yeux sur ordre, sa réponse verbale est confuse, sa réponse motrice localise et chasse la douleur. Quel est le score de Glasgow de ce patient?
Glasgow 10 (Y3 V3 M4)
Glasgow 11 (Y3 V3 M5)
Glasgow 11 (Y3 V4 M4)
Glasgow 12 (Y3 V4 M5)
Glasgow 12 (Y2 V5 M5)
45) Un patient de 55 ans aux antécédents de diabète, HTA et tabagisme consulte pour une douleur médio-thoracique suspecte d’infarctus du myocarde à l’interrogatoire. PA 130/70 mmHg symétrique, FC 90/min, FR 24/min. Auscultation cardio-pulmonaire normale. L’ECG 12 dérivations est enregistré ci-joint. Quel est le diagnostic le plus probable à évoquer en urgence?pic
Infarctus du myocarde inférieur
Infarctus du myocarde antérieur
Infarctus du myocarde postérieur
Infarctus du myocarde latéral
Infarctus du myocarde apical
46) Une patiente de 62 ans sans antécédents est retrouvée au sol après une chute de sa hauteur. A l’examen, elle présente une impotence fonctionnelle douloureuse du membre inférieur droit, avec déformation en rotation abduction externe. PA 120/60 mmHg, FC 80, T 37°C. Une fracture de l’extrémité supérieure du fémur est suspectée et confirmée par la radiographie ci-jointe. Quel est le stade de Garden de cette fracture?pic
Garden I
Garden II
Garden III
Garden IV
Garden V
47) Vous voyez en consultation une patiente de 26 ans pour un retard de règles de 3 semaines et une douleur abdominale en fosse iliaque gauche. A l’examen PA 120/60 mmHg, FC 100/min, T 37.3°C. Vous suspectez une grossesse extra-utérine (GEU). Elle a un antécédent de diabète de type 1 depuis l’âge de 15 ans et une GEU à l’âge de 23 ans. Elle suit un traitement par insuline. Parmi les éléments suivants, lequel est un facteur de risque de GEU pour cette patiente?
L’antécédent de GEU
L’âge de 26 ans
Le traitement par insuline
Le diabète de type 1
La multiparité
48) Un patient de 34 ans se présente en consultation pour un oeil droit rouge et douloureux de survenue brutale. Il n’a pas d’antécédents, ne prend pas de traitement, n’a pas eu de traumatisme. A l’examen ophtalmologique, il n’y a pas de baisse de l’acuité visuelle, l’inflammation est localisée en secteur et disparaît après l’administration d’un collyre vasoconstricteur. L’examen générale est normal, PA 110/50 mmHg, FC 70/min, T 37°. Quelle hypothèse diagnostique est la plus probable?
Episclérite
Uvéite
Kératite
Glaucome
Névrite
49) Une patiente de 27 ans consulte pour des douleurs articulaires des poignets et des chevilles évoluant depuis 8 semaines. Elle a un antécédent d’hypothyroïdie. Vous suspectez une polyarthrite rhumatoïde. PA 110/50 mmHg, FC 70/min, T 37°C. Quel élément lors de votre interrogatoire est le plus en faveur d’une douleur de rythme inflammatoire?
Douleur réveillant en fin de nuit
Douleur augmentée par la palpation
Douleur maximale en fin de matinée
Douleur soulagée par le repos
Douleur calmée par le paracétamol
50) Un patient de 56 ans vous consulte pour dysurie et pollakiurie. Il n’a pas d’antécédents et ne prend pas de traitement. A l’examen clinique, PA 110/50 mmHg, FC 68/min, T 37°C. Le toucher rectal vous fait évoquer une hypertrophie bénigne de la prostate. Quel examen complémentaire est le plus approprié pour éliminer un diagnostic différentiel?
Examen Cytobactériologique des Urines
Antigène Prostatique Spécifique
Echographie vésico-prostatique
Ionogramme sanguin - créatininémie
Examen Cytobactériologique de crachat
51) Un patient de 56 ans sans antécédents est hospitalisé pour dyspnée progressive depuis 4 mois avec altération de l’état général. A l’examen, TA 110/88, pouls 65/mn, T 37,9°, matité et diminution du murmure vésiculaire en base droite. La radiographie du thorax retrouve un épanchement pleural droit, dont la ponction exploratrice retrouve un liquide exsudatif stérile à prédominance lymphocytaire. Quel est le diagnostic le plus probable par ordre de fréquence?
Pleurésie tuberculeuse
Toxoplasmose pleurale
Embolie pulmonaire
Pancréatite chronique
Lymphome pleural
52) M. Sophorn, 53 ans, consulte pour fièvre 30 jours après une intervention chirurgicale (fixateur externe) pour fracture complexe de la jambe droite. PA 125/65 mmHg, FC 90 min, FR 23/min et T° 38,2, orifices de fixateur propres, la peau est non inflammatoire. Il se plaint d’une douleur de la jambe droite à la palpation, avec oedème modéré. Quel est le diagnostic le plus probable?
Phlébite du membre inférieur
Infection du site opératoire
Erysipèle du membre inférieur
Allergie au matériel de fixation
Ostéite post-opératoire
53) Mme Sivantha, 28 ans, 3ème Geste, 2ème Pare, enceinte à 24 Semaines d’Aménorrhée, consulte pour une fièvre associée à des lombalgies et des contractions utérines ayant débuté 12 heures plus tôt. A l’examen, TA 100/90, pouls 100/mn, température 38,8°C. L’examen retrouve une douleur à la palpation des fosses lombaires. Des hémocultures poussent avec identification de Bacille Gram positifs. Quelle est la bactérie la plus probablement en cause?
L. monocytogenes
E. faecalis
E. coli
P. mirabilis
S. aureus
54) Un homme de 23 ans sans antécédents se présente aux urgences pour douleur thoracique gauche survenue brutalement il y a 4 heures à l’effort, sans dyspnée. A l’examen, TA 110/90, pouls 80/mn, T 37,5°C, FR 24/min, SpO2 97% en air. L’examen thoracique ne permet pas d’orienter le diagnostic, en particulier l’auscultation semble normale. Vous réalisez une radiographie thoracique. Quel est le diagnostic le plus probable?pic
Pneumothorax apical gauche
Pleurésie basale gauche
Pneumopathie inférieure gauche
Pneumomédiastin hilaire gauche
Embolie pulmonaire gauche
55) Un homme de 25 ans sans antécédents, se précipite dans votre cabinet médical en vous demandant une consultation rapidement. Il y a 30mn, alors qu’il faisait son footing, il a ressenti une céphalée brutale, très intense, persistante depuis, accompagnée de vomissements. Il n’a jamais présenté d’épisode similaire. A l’examen : TA 130/80, pouls 90/mn, Temp 38,2°C. Vous notez une raideur de nuque. Quel est le diagnostic le plus probable?
Hémorragie méningée
Crise migraineuse
Dissection carotidienne
Thrombose cérébrale
Méningite purulente
56) Une patiente de 33 ans est hospitalisée en endocrinologie suite à la découverte d’une insuffisance surrénalienne. L‘état de la patiente est stabilisé grâce à un traitement de substitution par hydrocortisone. Vous vous posez la question de l’étiologie de cette pathologie. A l’examen physique, quel signe recherchez-vous qui serait le plus en faveur du diagnostic d’insuffisance surrénalienne d’origine périphérique?
Une mélanodermie
Une gynécomastie
Une hyperpilosité
Une hypertension
Une déshydratation
57) Un nourrisson de 2 mois est amené en consultation de pédiatrie par ses parents pour des vomissements post-prandiaux depuis 2 semaines rendant toute alimentation impossible. A l’examen, vous constatez un poids en stagnation depuis la dernière consultation. L’enfant semble apathique et inconsolable. Quel élément est le plus évocateur d’une sténose du pylore?
La présence d'un intervalle libre sans vomissements depuis la naissance
L’existence de vomissements bilieux à distance des repas
La présence de rectorragies intermittentes depuis quelques jours
La survenue de diarrhées liquidiennes après les repas
La constatation d’un abdomen ballonné après les repas
58) Une patiente de 45 ans consulte en hépato-gastro-entérologie à Phnom Penh suite à la découverte d’une masse hépatique dans un bilan de baisse de l’état général. L’échographie est en faveur d’un carcinome hépatocellulaire (CHC). Elle ne présente pas d’intoxication alcoolo-tabagique. Par ordre de fréquence, quelle est l’étiologie la plus probable de son cancer?
Le VHC (virus de l’hépatite C)
Le VIH (virus de l’immunodéficience humaine)
Le HSV (virus herpex simplex)
Le CMV (cytomégalovirus)
Le HPV (human papilloma virus)
59) Mme A., 80 ans, est admise au service d’accueil des urgences pour oligurie depuis 24h (diurèse estimée à 300ml), suite à des diarrhées abondantes et vomissements après un banquet de mariage à Battambang. Antécédents : HTA depuis 5 ans, fracture du col du fémur il y a 5 ans. Traitement habituel : 1 diurétique thiazidique (hydrochlorothiazide, ESIDREX°). Elle a aussi eu une échographie abdominale et un scanner injecté il y a 2 semaines pour le bilan d’une hépatomégalie suspecte de cancer. Poids 35 kg, taille 1,60 m, PA 100/62 mmHg, FC 110/min, saturation en oxygène 97%. Vous recherchez des signes de déshydratation à l’examen clinique. Parmi les signes suivants, lequel est un signe clinique de déshydratation intracellulaire?
Sécheresse des muqueuses
Hypotension orthostatique
Tachycardie sinusale
Persistance du pli cutané
Bradycardie sinusale
60) Mme A., 80 ans, est admise au service d’accueil des urgences pour oligurie depuis 24h (diurèse estimée à 300ml), suite à des diarrhées abondantes et vomissements après un banquet de mariage à Battambang. Antécédents: HTA depuis 5 ans, fracture du col du fémur il y a 5 ans. Traitement habituel: 1 diurétique thiazidique (hydrochlorothiazide, ESIDREX°). Elle a aussi eu une échographie abdominale et un scanner injecté il y a 2 semaines pour le bilan d’une hépatomégalie suspecte de cancer. Poids 35 kg, taille 1,60 m, PA 100/62 mmHg, FC 110/min, saturation en oxygène 97%. Le résultat du bilan biologique que vous demandez est le suivant : Na+ 147 mmol/L, K+ 2,4 mmol/L, créatinine 310 μmol/L, urée 28 mmol/L, hématocrite 60%, protidémie 80 g/L. D’après ces résultats, quel est le type de déshydratation le plus probable ?
Déshydratation intracellulaire + Déshydratation extracellulaire
Déshydratation intracellulaire + Hydratation extracellulaire normale
Hydratation intracellulaire normale + Hyperhydratation extracellulaire
Hyperhydratation intracellulaire + Déshydratation extracellulaire
Hyperhydratation intracellulaire + Hyperhydratation extracellulaire
61) Mme A., 80 ans, est admise au service d’accueil des urgences pour oligurie depuis 24h (diurèse estimée à 300ml), suite à des diarrhées abondantes et vomissements après un banquet de mariage à Battambang. Antécédents : HTA depuis 5 ans, fracture du col du fémur il y a 5 ans. Traitement habituel : 1 diurétique thiazidique (hydrochlorothiazide, ESIDREX°). Elle a aussi eu une échographie abdominale et un scanner injecté il y a 2 semaines pour le bilan d’une hépatomégalie suspecte de cancer. Poids 35 kg, taille 1,60 m, PA 100/62 mmHg, FC 110/min, saturation en oxygène 97%. En relisant les examens qu’elle avait fait il y a 3 semaines: la créatinine était à 70 μmol/L et les reins étaient de taille et d’aspect normal. Quel diagnostic est le plus probable devant ce tableau?
Insuffisance rénale aiguë et fonctionnelle
Insuffisance rénale aiguë et organique
Insuffisance rénale aiguë et obstructive
Insuffisance rénale chronique et fonctionnelle
Insuffisance rénale chronique et organique
62) Vous accueillez aux urgences un patient de 66 ans, pour douleur abdominale de début progressif depuis 72h, avec arrêt des matières et des gaz depuis 24h. Il a des nausées mais n’a pas vomi. Il a un antécédent d’appendicectomie à 40 ans, d’HTA sous furosémide (LASILIX°) et de arythmie complète en fibrillation auriculaire (AC/FA) sous antivitamine K warfarine (COUMADINE°). Il se plaint de troubles du transit à type de diarrhées et de constipations depuis 3 mois, avec parfois des rectorragies. Poids 70 kg, taille 1,70 m, PA 120/62 mmHg, FC 100/min, T° 37°C. A l’examen: silence auscultatoire abdominal, tympanisme diffus et météorisme, défense généralisée. Auscultation cardio-pulmonaire normale. Quel diagnostic est le plus probable?
Occlusion sur cancer
Iléus fonctionnel
Ischémie mésentérique
Volvulus du sigmoïde
Constipation chronique
63) Vous accueillez aux urgences un patient de 66 ans, pour douleur abdominale de début progressif depuis 72h, avec arrêt des matières et des gaz depuis 24h. Il a des nausées mais n’a pas vomi. Quel examen complémentaire est le plus approprié pour poser le diagnostic positif et étiologique?
Scanner abdomino-pelvien avec injection
Lavement colique rétrograde aux hydrosolubles
Echographie abdomino-pelvienne avec doppler vasculaire
Coloscopie totale après préparation intestinale
ASP
64) Une patiente de 45 ans vient vous voir en consultation car elle présente des métrorragies depuis plusieurs mois. Votre examen clinique met en évidence une lésion bourgeonnante du col de l'utérus. Le reste de votre examen clinique est normal. Poids 50 kg, taille 1,60 m, PA 110/52 mmHg, FC 80/min, T° 37,2°C. La patiente est prise en charge par une équipe multidisciplinaire, avec une thérapie comprenant une chirurgie, une chimiothérapie à base de sels de platine, de 5FU (5-fluorouracile) et une radiothérapie. La patiente se plaint en cours de traitement de paresthésies des extrémités et l’examen physique retrouve une neuropathie. Quelle est la cause la plus probable?
Sels de platine
Progression tumorale
Radiothérapie
5-fluorouracile
Corticoïde
65) Une patiente de 45 ans vient vous voir en consultation car elle présente des métrorragies depuis plusieurs mois. Votre examen clinique met en évidence une lésion bourgeonnante du col de l'utérus. Le reste de votre examen clinique est normal. Poids 50 kg, taille 1,60 m, PA 110/52 mmHg, FC 80/min, T° 37,2°C. La patiente se présente aux urgences 3 mois plus tard pour apparition brutale d’une douleur thoracique gauche avec dyspnée. A l’examen, PA 120/60, FC 110/mn, T 38,2°C, FR 32/mn, Saturation 91% en air ambiant, tirage intercostal, cyanose, marbrures. Les bruits du coeur sont réguliers sans bruits surajoutés. L’auscultation pulmonaire retrouve un murmure vésiculaire normal symétrique. Turgescence jugulaire bilatérale. Quelle est l’hypothèse diagnostique la plus probable?
Embolie pulmonaire
Pleurésie néoplasique
Syndrome coronarien
Dissection aortique
Lymphangite carcinomateuse
66) Le petit Sophors, 2 ans, est amené par ses parents aux urgences pédiatriques pour altération récente de l’état général et douleurs abdominales. Il n’a pas d’antécédents. Sa courbe staturo-pondérale est satisfaisante, son calendrier vaccinal à jour. A l’examen: PA 100/50mmHg, FC 100/mn, T 37°4. Après votre interrogatoire et examen physique, vous évoquez le diagnostic d’invagination intestinale aiguë. Parmi les éléments suivants, lequel devrait vous faire évoquer un diagnostic différentiel?
Défense abdominale
Vomissements répétés
Accès de pâleur brefs
Episodes de rectorragies
Périodes d’accalmie
67) Vous recevez aux urgences ophtalmologiques une patiente de 48ans pour une rougeur oculaire de l'oeil droit associée à des douleurs oculaires profondes importantes, d'apparition brutale. Elle a pour antécédents une thyroïdite de Hashimoto substituée par L-thyroxine depuis 6 mois, un syndrome dépressif majeur traité depuis 15 jours par clomipramine et une intolérance au glucose. L'acuité visuelle avec sa correction (OD: +2,50 add +1, OG: +2,25 add +1) est à 2/10 P6 à droite et 10/10 P2 à gauche. Elle signale également des nausées. L'examen à la lampe à fente retrouve un oedème cornéen, une chambre antérieure étroite ainsi qu'une rougeur conjonctivale diffuse. Quelle hypothèse diagnostique est la plus probable?
Kératite herpétique
Uvéite antérieure aiguë
Glaucome néovasculaire
Crise aiguë de fermeture de l'angle
Conjonctivite allergique
68) Vous examinez un patient aux urgences ophtalmologiques qui présente on une rougeur conjonctivale en secteur associée à des douleurs oculaires sans baisse d'acuité visuelle. Quelle hypothèse diagnostique est la plus probable ?
Uvéite antérieure aiguë
Episclérite
Conjonctivite
Kératite
Crise aiguë de fermeture de l'angle
69) Vous recevez un patient de 76ans qui présente un oeil rouge et douloureux en post-opératoire d'une chirurgie de la cataracte survenue il y a 4 jours. Quel est le diagnostic est à évoquer en priorité ?
Conjonctivite bactérienne
Kératite bactérienne
Endophtalmie
Kératite amibienne
Sclérite
70) Vous voyez une patiente de 74ans qui présente une baisse d'acuité visuelle progressive bilatérale. Vous avez noté que la patiente, qui était emmétrope dans sa jeunesse, présente une myopie qui augmente progressivement. Elle est actuellement à -3,25 et -3,50. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Cataracte sous-capsulaire postérieure
OEdème papillaire lié à une hypertension intracrânienne
Rétinopathie diabétique
Glaucome chronique
Cataracte nucléaire
71) Vous examinez un patient qui présente une amétropie avec la réfraction suivante: -6,25D et -7,00D. Quelle amétropie le sujet présente-il ?
Myopie
Hypermétropie
Astigmatisme
Presbytie
Glaucome
72) Vous examinez un patient qui présente une amétropie avec la réfraction suivante: 0,00 (-1,50 à 90°) oeil droit et 0,00 (-1,00 à 90°). Quelle amétropie le sujet présente-il ?
Myopie
Hypermétropie
Astigmatisme
Presbytie
Myopie + astigmatisme
73) Vous suivez un patient de 9ans pour une altération progressive de la vision centrale. Vous suspectez une dystrophie maculaire héréditaire. Quel diagnostic est le plus probable ?
Maladie de Stargardt
Rétinopathie pigmentaire
Glaucome chronique
Adénome hypophysaire
Rétinopathie diabétique
74) Vous suivez un patient de 15ans qui présente une héméralopie, un rétrécissement progressif du champ visuel. Le fond d'oeil retrouve des migrations de pigments sous-rétiniens donnant des images en ostéoblastes. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Maladie de Stargardt
Glaucome chronique
Maculopathie diabétique
Rétinopathie pigmentaire
Occlusion de branche de l'artère centrale de la rétine
75) Vous voyez en consultation un garçon de 7 ans amené par sa maman pour des céphalées et une vision trouble de près lors de la lecture ou d'un travail prolongé sur ordinateur. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Myopie
Hypermétropie
Astigmatisme
Presbytie
Glaucome
76) Vous recevez aux urgences un patient de 22 ans pour épistaxis bilatérale. Ce n’est pas la première fois que cela lui arrive et vous apprenez à l’interrogatoire que son père est également fréquemment sujet aux épistaxis. Vous remarquez à l’examen clinique qu’il présente de multiples télangiectasies au niveau des lèvres et quelques-unes au niveau des pommettes. Ses constantes sont les suivantes : FC 75 ; TA 130/80 mmHg. Quelle pathologie devez-vous évoquez devant ce tableau ?
Syndrome CREST
Syndrome de Kasabach-Merritt
Syndrome de Sturge-Weber-Krabbe
Granulomatose de Wegener
Maladie de Rendu-Osler
77) Vous recevez aux urgences un patient de 28 ans pour épistaxis unilatérale droite après un choc lors d’un match de rugby. Il n’a pas d’antécédents particuliers. Il ne prend aucun traitement et ne présente pas de signes cliniques de gravité. Ses constantes sont les suivantes : FC 75 ; TA 125/80 mmHg. Vous constatez à l’examen que l’épistaxis, initialement rouge vif, s’éclaircit de plus en plus. À quoi pensez-vous ?
Une épistaxis sur sinusite
Une otoliquorrhée
Une perforation septale
Une fracture des os propres du nez
Une brèche méningée
78) Vous recevez aux urgences pédiatriques un jeune garçon de 4 ans présentant une fièvre à 39,1 °C, une rhinorrhée purulente gauche et une exophtalmie importante associée à une mydriase du même côté. Ses parents vous informent qu’il a présenté une rhinopharyngite il y a 2 semaines. À l’examen clinique, l’exophtalmie est irréductible et vous retrouvez un écoulement purulent au méat moyen gauche. Quel est votre diagnostic ?
Probable hyperthyroïdie associée à une ethmoïdite antérieure
Probable hyperthyroïdie associée à une ethmoïdite postérieure
Glaucome associé à une ethmoïdite antérieure
Glaucome associé à une ethmoïdite postérieure
Phlegmon orbitaire compliquant une ethmoïdite antérieure
79) Vous recevez en consultation Mme C., 35 ans, secrétaire de direction. Elle se plaint d’une obstruction nasale et d’une rhinorrhée depuis 3 jours. Elle présente par ailleurs un écoulement dans l’arrière-gorge, l’obligeant à cracher quotidiennement. Sa température est de 38°C et elle ne présente comme antécédent qu’un syndrome du canal carpien gauche. Votre examen clinique retrouve une irritation rhinopharyngée. Mme C. Travaille dans une grande administration et vous dit qu’au travail tout le monde est « malade ». Quel est votre diagnostic ?
Rhinosinusite aiguë bactérienne
Rhinosinusite aiguë virale
Rhinopharyngite
Angine
Grippe
80) Vous recevez en consultation une femme de 40 ans. Elle présente une obstruction nasale du côté droit et une rhinorrhée postérieure apparues il y a environ deux semaines. Elle se plaint également de céphalées et d'une douleur sous-orbitaire pulsatile à droite depuis quelques jours et augmentant la nuit. Le mouchage est purulent et elle a une fièvre à 38,5°C. Ses constantes sont normales. La rhinoscopie retrouve du pus dans le méat moyen et l'état buccodentaire est excellent. Elle vous explique avoir pris du paracétamol régulièrement cette semaine et se laver les fosses nasales au sérum physiologique plusieurs fois par jour sans que son état ne semble s'améliorer. Quel diagnostic est le plus probable ?
Sinusite ethmoïdale aiguë droite
Sinusite ethmoïdale chronique droite
Sinusite frontale aiguë droite
Sinusite frontale chronique droite
Sinusite maxillaire aiguë droite
81) Vous recevez en consultation une femme de 40 ans. Elle présente une obstruction nasale du côté droit et une rhinorrhée postérieure apparues il y a environ 2 mois, récidiantes. Elle se plaint également de céphalées et d'une douleur sous-orbitaire pulsatile à droite depuis quelques jours et augmentant la nuit. Le mouchage est purulent et elle a une fièvre à 38,5°C. Ses constantes sont normales. La rhinoscopie retrouve du pus dans le méat moyen. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Sinusite ethmoïdale aiguë droite
Sinusite frontale aiguë droite
Sinusite frontale chronique droite
Sinusite maxillaire aiguë droite
Sinusite maxillaire chronique droite
82) Vous recevez un patient de 25 ans, séropositif au VIH, non observant concernant sa trithérapie. Il présente une altération de l'état général importante. Vous remarquez notamment des plaques violacées légèrement surélevées sur son tronc et ses bras. Quel diagnostic est le plus probable ?
Une neurofibromatose de type 1
Une sclérose tubéreuse de Bourneville
Un purpura fulminans
Une maladie de Kaposi
Des hémangiomes cutanés
83) Vous recevez à votre cabinet de médecine générale Mme X., 85 ans, dont les antécédents comportent une HTA, une dyslipidémie et un rétrécissement aortique calcifié. Elle se plaint de l’apparition de « grosses bulles qui grattent » sur le tronc et les membres de manière symétrique. Vous constatez à l’examen que ces bulles sont tendues et surviennent sur des zones de peau érythémateuse. Le signe de Nikolski est négatif. Quel est le diagnostic le plus probable devant ce tableau ?
Pemphigus superficiel
Syndrome de Stevens-Johnson
Syndrome de Lyell
Nécrose épidermique staphylococcique
Pemphigoïde bulleuse
84) Vous recevez à votre consultation un patient de 35 ans, paysagiste, que vous suivez régulièrement pour un diabète de type 1. Il vous avait consulté pour un panaris au niveau de l’auriculaire droit il y a deux semaines, mais il vous avoue n’avoir pas été très observant concernant les bains antiseptiques que vous lui aviez prescrits. Vous constatez à l’examen clinique une attitude en crochet de l'auriculaire, avec des signes inflammatoires au bord ulnaire. Quel est votre diagnostic topographique le plus probable ?
Phlegmon de la gaine digito-carpienne radiale
Phlegmon d'une gaine d'un doigt médian
Phlegmon de la gaine digito-carpienne ulnaire
Phlegmon à bascule
Phlegmon avec nécrose du tendon
85) Vous recevez en consultation une jeune fille de 22 ans pour un renouvellement de contraception et elle vous signale qu'un de ses doigts la fait souffrir depuis quelques jours. Elle présente en effet des signes locaux d'inflammation en périphérie de l'ongle de son index gauche, avec une douleur modérée au cours de la journée. Vous remarquez que c'est une adepte de la manucure. Elle n'a pas de fièvre. Quel diagnostic est le plus probable?
Arthrite septique
Arthrite microcristalline
Ostéite
Panaris périunguéal au stade collecté
Panaris périunguéal au stade inflammatoire
86) Vous revoyez à 48h une patiente traitée pour panaris périungéal. La situation de son doigt a empiré. Elle vous explique que malgré le traitement que vous lui avez prescrit, elle a progressivement eu de plus en plus de mal à étendre son doigt car cela lui provoquait une douleur importante et qu'il est à présent complètement bloqué. Vous constatez à l'examen que son index est très oedématié et forme un crochet irréductible. La paume de sa main présente également des signes locaux d'inflammation et vous retrouvez quelques adénopathies satellites. Quel est le diagnostic le plus probable?
Arthrite septique
Ostéite
Panaris périungéal au stade collecté
Panaris périunguéal au stade inflammatoire
Phlegmon de la gaine des fléchisseurs au stade collecté
87) Vous recevez en consultation Mme O., 53 ans, magistrate. Elle souffre d’une polyarthrite survenue brutalement il y a 5 mois et qui a débuté au niveau des 2ème et 3ème articulations métacarpophalangiennes de manière bilatérale, avec une raideur et un dérouillage matinal supérieur à 30 min. Elle se plaint également d’une déformation de ses doigts de plus en plus prononcée. Ses antécédents comportent une hypothyroïdie, une hystérectomie pour fibrome utérin il y a 3 ans, un asthme allergique depuis l’enfance et une hypertension artérielle traitée depuis cinq ans par irbésartan et hydrochlorothiazide. Elle ne fume pas et n’est pas ménopausée. Vous suspectez une polyarthrite rhumatoïde. Quel autre signe recherchez-vous qui serait le plus en faveur de ce diagnostic?
Lombalgies inflammatoires
Nodules sous-cutanés
Aphtes buccaux
Rash maculo-papuleux
Spondylolisthésis
88) Vous recevez à votre consultation M. F., 29 ans, guide de haute montagne. Il ne fume pas, a des antécédents de fractures du calcaneum et du scaphoïde suite à des chutes, et pratique l’escalade à un haut niveau. Il vous décrit une douleur de la cuisse et de la jambe droites, irradiant jusqu’ à la plante du pied, et qui se déclenche dès qu’il part marcher sur des chemins un peu difficiles. À l’examen clinique, le Lasègue est positif, la marche sur les talons est possible mais vous constatez qu’il est incapable de tenir sur la pointe des pieds. Le réflexe achilléen est aboli à droite. Quelle est la localisation anatomique la plus probable de la lésion ?
Racine L2
Racine L3
Racine L4
Racine L5
Racine S1
89) Vous recevez à votre consultation M. R., 29 ans, déménageur, pour une lombalgie aiguë survenue après le port d’une charge lourde. À l’examen, vous retrouvez une douleur lors de l’extension passive de la jambe vers l’avant (signe de Lasègue positif), et lors de l’extension passive vers l’arrière (signe de Léri). Quel autre signe clinique recherchez-vous qui serait le plus en faveur du diagnostic de hernie discale ?
Signe de Lhermitte
Signe de Phalen
Signe de la sonnette
Signe de Tinel
Signe du Tabouret
90) Mme A., 80 ans, est admise au service d’accueil des urgences pour diarrhée abondante et vomissements. Comme antécédents on retrouve une suspicion de tumeur du foie avec scanner injecté il y a deux semaines. Elle est sous bisphosphonates et diurétique thiazidique pour une hypertension connue. À l’examen vous retrouvez : poids 35 kg, taille 1,60 m, TA 100/62 mmHg, FC 110 bpm, saturation en oxygène 87%. Il existe un pli cutané persistant. La créatininémie sur un bilan prescrit par son nouveau médecin traitant était à 70 μmol/L il y a un mois. Le résultat du bilan biologique que vous demandez est le suivant : Na+ 145 mmol/L, K+ 2,4 mmol/L, créatinine 310 μmol/L, urée 28 mmol/L. Vous faites réaliser une échographie rénale de principe qui montre des cavités pyélocalicielles fines et sans dilatation. Quel type d'insuffisance rénale est le plus probable devant ce tableau ?
Insuffisance rénale aiguë et fonctionnelle
Insuffisance rénale aiguë et nécrose tubulaire aiguë due à la déshydratation
Insuffisance rénale par obstacle lithiasique sur une éventuelle hypercalcémie d'origine thiazidique
Néphropathie interstitielle due à la pénicilline
Néphropathie vasculaire sur un terrain d'HTA
91) Vous recevez en consultation un homme de 55 ans qui se plaint de difficultés à la miction. À l'interrogatoire, il vous explique que depuis quelque temps il a la sensation de devoir « pousser » pour uriner et il se plaint d'aller aux toilettes plus de 5 fois par jour. Il était au cinéma avec sa femme quand il a eu une envie soudaine et pressante d'aller uriner (« Seulement quelques gouttes sont sortie. »). Voici ce que vous notez dans un premier temps : température 37,8°C, TA 132/85 mmHg, 1,85 m pour 75 kg, antécédent de torsion testiculaire en 1980. Quel est la prochaine étape diagnostique la plus appropriée?
Bandelette urinaire
Toucher rectal
Recherche d'une douleur lombaire
Dosage du PSA
Échographie réno-vesico-prostatique
92) Un patient de 45 ans avec des antécédents dépressifs est admis aux urgences pour obnubilation, céphalées importantes et vomissements. Tenant un discours inapproprié, l'interrogatoire est difficile. Il présente des troubles de comportement et ne sait ni la date, ni le lieu où il se trouve. Vous le voyez regarder autour de lui, perdu. Sa femme vous dit qu'il boit « beaucoup trop de bière et que ça ne l'étonne pas qu'il soit maintenant dans cet état ». Vous apprenez aussi qu'il présente depuis quelques jours une gastro-entérite qui lui donne d'importantes diarrhées liquidiennes. Il a perdu 5 kg en 3 jours et présente à l'entrée une fébricule à 37,9°C. La tension artérielle est de 110/64 mmHg. À l'examen neurologique, on ne note pas de syndrome neuro-méningé, ni d'anomalie pupillaire. Vous ne retrouvez une réponse motrice qu'à la douleur. Quel est le diagnostic le plus probable?
Hématome sous-dural aigu
Hyperhydratation intracellulaire
Delirium tremens
Déshydratation extracellulaire
Encéphalopathie hépatique due à l'importante consommation d'alcool
93) Un patient de 38 ans actuellement traité pour une tuberculose contagieuse, vous amène son fils de 4 ans en consultation. L’enfant a une tension artérielle à 120/70 mmHg, une fréquence cardiaque à 70/min et sa température est à 37°C. Il vous pose la question de la nécessité d’un dépistage pour son fils. Que devez-vous faire dans ce cas ?
Un examen clinique puis une radiographie thoracique puis un test sanguin à l'interféron gamma
Un examen clinique puis une radiographie thoracique puis une IDR à la tuberculine
Un examen clinique puis une IDR à la tuberculine puis une radiographie thoracique
Un examen clinique puis un test sanguin à l'interféron gamma puis une radiographie thoracique
Aucun dépistage car l’enfant a de moins de 5 ans
94) Une femme âgée de 65 ans hospitalisée en service de gynécologie après hystérectomie présente une fièvre modérée associée à une pesanteur pelvienne. Ses constantes sont: TA 115/80 mmHg; pouls 80/min. Quelle proposition est le plus en faveur d'une infection urinaire sur sonde urinaire ? (ECBU signifie examen cytobactériologique des urines)
Patiente fébrile et ECBU retrouvant une leucocyturie à 106/mL et bactériurie à 106 ufc/mL
Patiente apyrétique et ECBU retrouvant une leucocyturie à 106/mL et bactériurie à 106 ufc/mL
Patiente fébrile et bandelette urinaire retrouvant une leucocyturie à 106/ml sans bactériurie
Patiente apyrétique et ECBU sans leucocyturie et bactériurie à 106 ufc/mL
Patiente fébrile et ECBU retrouvant une leucocyturie à 106/mL et bactériurie à 104 ufc/mL
95) Un diagnostic de tuberculose ganglionnaire et pulmonaire surinfectant un VIH est posé chez un patient de 32 ans. Ses lymphocytes T CD4 sont à 34/mm3. Une quadrithérapie antituberculeuse est initiée, suivi deux semaines plus tard par un traitement antirétroviral. Trois semaines plus tard, le patient est fébrile et les ganglions cervicaux présents au moment du diagnostic grossissent brutalement. Leur ponction ne retrouve que des BAAR à l'examen direct. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Lymphome cervical associé à la tuberculose
Echec du traitement antituberculeux
Infection à mycobactérie atypique associée
Syndrome de restauration immunitaire
Effets secondaires des antirétroviraux
96) Vous recevez en consultation à votre cabinet un homme âgé de 50 ans se plaignant de fièvre et céphalées depuis 48 heures. Ses constantes sont les suivantes : PA 110/55, pouls 100/min, T° 38,6°C. Chez ce patient, quel signe serait le plus évocateur d’un diagnostic de paludisme ?
Polyadénopathie
Eruption maculaire
Diarrhée sanglante
Photophobie
Algie diffuse
97) Un patient âgé de 65 ans, sans antécédents, consulte à votre cabinet pour une toux avec des expectorations mucopurulentes depuis 24 heures. Il n’a pas d’antécédents particulier. Ses constantes sont les suivantes : PA 120/80, pouls 85/min, T° 38,2°. Quel signe recherchez-vous en faveur du diagnostic de pneumonie aïgue ?
Toux productive
Expectorations verdâtres
Fièvre en plateau
Ronchis diffus
Crépitants en foyer
98) M. Satya , 68 ans, présentant comme antécédent principal un diabète non insulino dépendant, est hospitalisé pour fièvre avec altération de l'état général depuis plusieurs semaines. Son poids est à 50 kg, sa tension artérielle à 100/65 mmHg, sa fréquence cardiaque à 90/min et sa température à 39°C. Le bilan initial montre un syndrome inflammatoire biologique. Le bilan à la recherche de tuberculose est négatif. Devant l'absence de diagnostic vous faîtes réaliser un scanner thoracique et abdominal. Celui-ci montre une petite lésion excavée apicale droite ainsi que de multiples abcès hépatiques et spléniques. Les hémocultures montrent un petit bacille gram négatif. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Endocardite infectieuse à staphylocoque
Pneumopathie à Pseudomonas aeruginosa
Mélioïdose
Tuberculose avec atteinte hépato splénique
Amibiase hépatosplénique
99) Chirurgien orthopédiste, vous revoyez en consultation de contrôle M. Sophorn, 53 ans, conducteur de motodop, 30 jours après son intervention chirurgicale (fixateur externe pour fracture complexe de la jambe droite). L'examen clinique retrouve : des orifices de fixateur propres, peu inflammatoires, un état cutané satisfaisant et une consolidation osseuse sur la radiographie de contrôle. Vous notez par ailleurs une douleur légère de toute la jambe à la palpation et un oedème modéré par comparaison à l'autre jambe. Les paramètres vitaux sont : PA 125/65 mHg, FC 90 min, FR 23/min et T° 38,2. Quel est le diagnostic le plus probable?
Infection du site opératoire
Erysipèle
Allergie au matériel de fixation
Pneumopathie secondaire à l'alitement
Phlébite
100) Vous suivez en consultation un patient âgé de 62 ans traité par quadrithérapie antituberculeuse. A un mois du début du traitement, il se plaint de paresthésies des membres inférieurs. Vous constatez une abolition des réflexes ostéotendineux. Quelle est la molécule la plus probablement en cause ?
La rifampicine
L'isoniazide
L’amikacine
L'ethambutol
Le pyrazinamide
101) Un homme de 43 ans consulte en pneumologie pour une rhinite allergique. Il présente des symptômes d'éternuement, de rhinorrhée et de prurit tous les ans depuis 3-4 ans. Ces symptômes durent habituellement 4 à 5 mois consécutifs dans l'année. Ces symptômes le gênent fortement dans son métier de cultivateur de riz; l'empêchant notamment d'être dans la rizière certains jours. Quel est le stade de cette rhinite selon la classification ARIA (Allergic Rhinitis and Its Impact on Asthma) ?
Intermittente légère
Intermittente sévère
Persistante légère
Persistante modérée
Persistante sévère
102) Vous voyez aux urgences une patiente pour douleur thoracique aigue. Elle est suivie pour une cardiopathie ischémique sous traitement par aspirine 75 mg. Son examen clinique retrouve une tension artérielle à 140/85 mmHg, une fréquence cardiaque à 85/min, une fréquence respiratoire à 28/min, une saturation à 94%. L’auscultation pulmonaire retrouve une abolition du murmure vésiculaire à gauche. Quel examen paraclinique devez-vous faire en priorité ?
Radiographie thoracique
Scanner thoracique
Scintigraphie cardiaque
Electrocardiogramme
échographie cardiaque
103) Vous faites une ponction pleurale droite à un homme de 73 ans présentant un épanchement pleural modéré bilatéral. A l’examen clinique vous retrouvez une tension à 130/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 75/min et une saturation à 92%. L’auscultation pulmonaire retrouve une diminution du murmure vésiculaire à mi- champ à droite. Le résultat cytobiochimique de la ponction est le suivant : taux de protéine = 19 g/L; éléments nucléés: 300 leucocytes /mm3. Il n’y a pas d'éléments nucléés atypiques et le liquide est stérile. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Mésothéliome
Insuffisance cardiaque gauche
épanchement parapneumonique
Asbestose
Pleurésie purulente
104) Un jeune homme de 17 ans sans antécédents est amené aux urgences par des amis car il est très agité et se plaint d’une multitude de symptômes : tremblements, nausées, douleurs abdominales, sensation de dépersonnalisation. L’examen physique ne retrouve pas de signe clinique objectif, en particulier ses constantes sont normales (PA 130/80, pouls, 95/min, T° 37°C). Quel élément déclencheur allez-vous rechercher en priorité à l'interrogatoire ?
Un événement de vie
Une prise de cannabis
Une intoxication au CO
Une phobie animale
Une dysthyroïdie
105) Vous recevez aux urgences un patient de 55 ans présentant un tableau brutal d'hypoesthésie de l’hémicorps droit et de l’hémiface droite. Il n’a pas d’antécédent particulier. A l’examen clinique sa tension artérielle est à 150/85 mmHg, avec une fréquence à 110/min. L’examen neurologique ne retrouve pas de déficit moteur ni de trouble cognitif. Le score de Glasgow est à 15. L’auscultation cardiaque est irrégulière avec une fibrillation auriculaire à l’électrocardiogramme. Vous suspectez un AVC ischémique. Quel territoire cérébral est le plus probablement atteint ?
Pariétal gauche
Capsule interne gauche
Frontal gauche
Protubérantiel gauche
Thalamique gauche
106) Vous voyez en consultation de médecine, une patiente de 16 ans obèse présentant des céphalées de décubitus, associées à une baisse de l'acuité visuelle bilatérale matinale s'améliorant en orthostatisme. A l’examen clinique, la température est à 37.2°C, la tension artérielle à 135/80 mmHg et la fréquence cardiaque à 70/ min. Son imagerie cérébrale est normale. Quelle étiologie suspectez-vous devant ce tableau clinique ?
Céphalées d'Arnold
Hypotension du liquide céphalo-rachidien
Hypertension intracrânienne idiopathique
Syndrome d'apnée obstructive du sommeil
Dysautonomie
107) Vous suivez en consultation un patient de 35 ans pour épilepsie. Il vous consulte pour rééquilibrer son traitement car a présenté la semaine dernière 3 épisodes de crises convulsives. A l’examen clinique, sa tension artérielle est à 135/70 mmHg, sa fréquence cardiaque à 70/min. Le score de Glasgow est à 15. L’examen neurologique est normal. Il est traité depuis 2 ans par CARBAMAZEPINE (Tegretol) et LEVETIRACETAM (Keppra), qu’il prend régulièrement. Quel est est l’expression qualifiant le mieux l’épilespie du patient ?
Epilepsie partielle pharmaco dépendante
Epilepsie généralisée pharmaco dépendante
Epilepsie partielle pharmaco résistante
Epilepsie généralisée pharmaco résistante
Epilepsie généralisée pharmaco Indépendante
108) Madame G, 65 ans consulte pour une asthénie évoluant depuis plusieurs mois. Mme G a comme principal antécédent un adénocarcinome du sein droit traité il y a 5 ans par chirurgie et chimiothérapie adjuvante. Le dernier contrôle par son oncologue effectué il y a 3 mois était en faveur d'une rémission complète. Mme G prend comme unique traitement du paracétamol pour des douleurs rhumatismales. La patiente décrit une dyspnée d'effort apparaissant pour des efforts de moins en moins importants. L'état général est par ailleurs conservé et l'examen clinique strictement normal. L'hémogramme que vous avez demandé en première intention retrouve : Hémoglobine: 9,5g/dL , VGM: 98fl , Leucocytes: 2,9 G/L dont polynucléaires neutrophiles: 1,2G/L et lymphocytes: 1,1G/L, plaquettes: 98G/L. Quelles est l'hypothèse diagnostique la plus probable pour expliquer cette anémie?
Polyarthrite rhumatoïde
Myélodysplasie
Hypothyroïdie
Aplasie médullaire idiopathique
Leucémie aigue myéloblastique
109) Vous voyez en consultation un garçon de 12 ans pour bilan de trouble de la coagulation. Il n’a pas d’antécédents médicaux personnel, mais des antécédents familiaux de maladie hémorragique. Son examen clinique retrouve : TA 135/80 mmHg, FC : 75/min, température 36.8°C. Le bilan étiologique retrouve un déficit en facteur VIII. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Hémophilie A
Hémophilie B
Maladie von Willebrand de type 1
Maladie von Willebrand de type 2
Maladie von Willebrand de type 3
110) Mr F, 17 ans consulte pour une asthénie évoluant depuis 8 jours avec une hyperthermie à 38,5°C sans frissons pour laquelle vous avez prescrit un traitement par amoxicilline débuté il y a 5 jours. Cliniquement, vous retrouvez quelques adénopathies cervicales centimétriques sensibles sans autre anomalie notable. Le bilan biologique est le suivant: Hémoglobine: 13,5 g/dL VGM 89fl, leucocytes: 8,9G/L dont polynucléaires neutrophiles 2,3G/L et lymphocytes 5,2G/L, plaquettes: 120G/L. Frottis: présence de lymphocytes hyperbasophiles. Parmi les hypothèses diagnostiques suivantes, laquelle vous semble la plus probable pour expliquer la thrombopénie?
Médicamenteuse à amoxicilline
Infection bactérienne à streptocoque
Primo-infection à Epstein Barr Virus
Purpura Thrombopénique Idiopathique
Leucémie aigue lymphoblastique
111) Vous voyez en consultation un homme de 60 ans pour céphalées. Son seul traitement est l’atorvastatine pour une hypercholestérolémie. L’examen clinique retrouve une tension artérielle à 195/120 mmHg, une fréquence cardiaque à 70/min. Il est apyrétique. Quelle information serait la plus appropriée pour évaluer le risque cardiovasculaire du patient ?
Exposition professionnelle
Asthme
Hyperthyroidie
Antécédents familiaux d’hypertension artérielle
Tabagisme
112) Vous voyez, le jour de sa sortie de l’hôpital, une patiente âgée de 73 ans hospitalisée dans votre service pour un syndrome coronarien aigu responsable d’une nécrose myocardique étendue. Il persiste une insuffisance ventriculaire gauche séquellaire avec une fraction d’éjection estimée à 40%. Quel est le meilleur signe à surveiller chez elle à la recherche d’une décompensation ventriculaire gauche ?
Palpitations
Dyspnée
Malaises hypotensifs
Oedèmes des membres inférieurs
Douleur angineuse
113) Vous prenez en charge une femme de 35 ans présentant une douleur rétrosternale évoluant depuis 24 heures. Elle n'a pas d'antécédent particulier en dehors d'un tabagisme occasionnel. Votre examen clinique est normal, ses constantes sont les suivantes : PA 120/60 mmHg, pouls 85 /min, T° 38,1°C.Vous disposez rapidement d'un tracé ECG. Quel diagnostic est le plus probable?pic
Péricardite aigue post virale
SCA ST+ en cours de constitution
Embolie pulmonaire sans critère de gravité
Syndrome de repolarisation précoce
Séquelle d'infarctus du myocarde inférieur
114) De garde aux urgences, vous examinez une patiente âgée de 78 ans, amenée par son fils pour une dyspnée évoluant depuis 24 heures. Elle a comme antécédent un cancer du sein avec des métastases osseuses. Son état général s’est beaucoup dégradé ses dernières semaines et elle vit principalement alitée. Quel est le score est le plus approprié pour estimer la probabilité d’embolie pulmonaire ?
Score de Glasgow Liège adapté
Score de Gold révisé
Score CRB65 actualisé
Score de Fine revisité
Score de Genève modifié
115) Une patiente âgée de 64 ans, sans antécedent, consulte à votre cabinet car elle se plaint de vertiges et céphalées en fin de matinée, parfois de bourdonnement d’oreille. Elle a même fait un malaise la semaine précédente. A l’examen clinique, vous ne notez rien de remarquable. Ses constantes sont les suivantes : PA 145/95, pouls 70/min, apyrexie. Quel seuil supérieur de glycémie serait le plus adapté pour diagnostiquer une hypoglycémie chez cette patiente?
Glycémie < 0,8 g/L
Glycémie < 0,7 g/L
Glycémie < 0,6 g/L
Glycémie < 0,5 g/L
Glycémie < 0,4 g/L
116) Vous suivez en consultation semestrielle un patient âgé de 65 ans, diabétique de type 2 sous traitement antidiabétique oral depuis 12 ans. L’examen clinique est normal, le patient semble bien suivre son régime et son traitement. Il s’inquiète cependant de savoir si vous comptez lui prescrire de l’insuline. Quel signe recherchez-vous le plus en faveur d’une évolution vers l'insulinorequérance?
L’apparition d’une neuropathie des membres inférieurs en chaussette
Une hémoglobine glyquée > 8,5% associée une prise pondérale
L’apparition d’une neuropathie végétative avec une gastroparésie
L’apparition d’un mal perforant plantaire avec surinfection locale
Un syndrome polyuro-polydipsique avec perte de poids et cétonurie
117) Vous voyez en consultation une femme âgée de 54 ans, dans le cadre de la découverte fortuite d’un adénome hypophysaire sur un scanner cérébral. Vous l’examinez à la recherche d’une atteinte des axes thyréotrope, gonadotrope et corticotrope. Quel signe sera le plus en faveur de l'origine centrale d’une insuffisance surrénalienne?
Une asthénie, anorexie et amaigrissement
Une mélanodermie prédominante aux plis
Une hypotension artérielle orthostatique
Une douleur abdominale pseudochirurgicale
Une dépigmentation généralisée
118) Un homme de 43 ans vient consulter à votre cabinet pour des douleurs abdominales évoluant depuis plusieurs semaines. Il n’a pas d’antécédent particulier en dehors d’un tabagisme actif. Ses constantes sont les suivantes : PA 125/65 mmHg, pouls 75/min, T° 36,4°. A l’interrogatoire, quelle description de la douleur est-elle la plus typique du diagnostic d’ulcère gastroduodénal ?
Douleur épigastrique en barre, avec irradiation dorsale, calmée par l’ante-flexion
Douleur épigastrique, sans irradiation, calmée par la prise alimentaire
Douleur hypogastrique, avec nausée, calmée par l’émission de gaz
Douleur hypogastrique, avec vomissement, calmée par la prise d’antiacide
Douleur abdominale, intense, non rythmée par les repas
119) Vous prenez en charge un patient âgé de 65 ans pour des vomissements, avec une douleur abdominale intense, diffuse. L'abdomen est souple à la palpation. La biologie retrouve nottament : Na+= 131mmo/l, K+ = 6,2 mmol/l, HCO3- = 23mmol/l, CL- = 110mmol/l. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Une hyperparathyroïdie
Une insuffisance surrénale aiguë
Une gastro-entérite
Une acidocétose diabétique
Une pancréatite aiguë
120) Aux urgences, vous examinez un enfant de 4 ans, amené par ses parents car il présente des diarrhées abondantes depuis 48 heures. Ses constantes sont les suivantes : PA 70/40 mmHg, pouls 115/min, T° 37,8°. A l'examen clinique, quel est le meilleur signe d’une extrême gravité de la déshydratation ?
Les yeux creux
La soif
La confusion
L’irritabilité
Le pli cutané
121) Vous voyez en consultation de chirurgie, un homme de 55 ans adressé pour hernie inguinale. Il n’a pas d’antécédent particulier. A l’examen clinique, sa tension artérielle est à 120/90 mmHg, fréquence cardiaque à 65/min. Pour palper la hernie, dans quelle position devez-vous idéalement examiner le patient ?
Genu-pectorale
Debout
Décubitus latéral
Décubitus dorsal
Assis
122) Vous examinez un enfant de 5 ans, présentant un tableau d'invagination intestinale aigu récidivant paramètres vitaux son normaux pour l’âge. L'échographie abdominale montre la présence d'une masse ganglionnaire importante autour du boudin d'invagination. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Adénolymphite mésentérique
Diverticulite de Meckel
Amibiase intestinale
Leucémie lymphoïde chronique
Lymphome de Burkitt
123) Des parents se présentent à votre consultation pour examiner leur enfant de 6 ans, qui présente des vomissements aigus depuis quelques heures. A l’examen, l’enfant est couché sur le côté, jambes repliées, et refuse qu’on lui touche le ventre. Ses constantes sont les suivantes : T° 38,6°, pouls 125/min, PA 90/40 mmHg. A l’interrogatoire, quels signes vous orienteraient le plus vers un syndrome occlusif ?
Vomissements bilieux et arrêt des matières et des gaz
Douleur abdominale paroxystique et rectorragies
Diarrhée et constipation en alternance fréquente
Vomissements alimentaires et diarrhée abondante
Douleur péri-ombilicale et constipation opiniâtre
124) Vous recevez aux urgences une patiente de 28 ans, fumeuse sous contraception oestro-progestative, qui vient de présenter une crise convulsive partielle. Elle rapporte des céphalées d'intensité croissante depuis 7 jours. L'examen neurologique est négatif, le scanner cérébral non injecté est normal. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Première poussée de sclérose en plaques
Thrombophlébite cérébrale
Syndrome de Guillain-Barré
Accident vasculaire cérébral ischémique
Premier épisode d’épilepsie
125) Un patient âgé de 39 ans consulte à votre cabinet pour une fièvre élevée à 39°C associée à un syndrome pseudogrippal depuis 48 heures. Le frottis sanguin est négatif. Ses constantes sont relativement conservées : PA 105/65 mmHg, pouls 100/min, T° 38,9°. Quel signe clinique est le meilleur signe d’alerte d’une dengue hémorragique et d'un syndrome de choc lié à la dengue ?
Splénomégalie
Hépatomégalie
Epistaxis
Céphalée rétro-orbitaire
Diarrhée
126) Vous voyez en consultation d’oncologie un patient de 65 ans avec les résultats de la biopsie d’une lésion hépatique unique. Il s’agit d’un patient aux antécédents de cirrhose. A l’examen clinique tension artérielle à 115/75 mmHg, une fréquence cardiaque à 80 /min, hépatomégalie à 2 travers de doigts. La biopsie est en faveur d’un adénocarcinome. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Cholangiocarcinome
Carcinome Hepatocellulaire
Adénome Hépatocellulaire
Kyste hydatique
Hémangiome
127) Vous revoyez en consultation une patiente de 50 ans, en cours de bilan pour un cancer du col de l’utérus avec l’ensemble des résultats des examens complémentaires. A L’examen clinique, l’état général est bon avec un score OMS à 1, le toucher vaginal est anormal avec un col macroscopiquement anormal. Le scanner retrouve une lésion l de plus de 4 cm envahissant le 1/3 inférieur du vagin sans atteinte des parois pelviennes. Selon la classification FIGO (Fédération Internationale de Gynécologie et d’Obstétrique), quel est le stade de ce cancer du col ?
Stade IIA2
Stade IIB
Stade IIIA
Stade IIIB
Stade IVA
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