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Quel est l’étiologie de Leucémie aiguë?
A. Chimiothérapie
B. Thalasémie
C. Amiante
D. Tabac
E. Alcool
2. Quelle est la présentation clinique plus fréquence de leucémie aiguë?
A. syndrome Infectieux
B. Splénomégalie importance
C. Hépatomégalie précose
D. Envahissemant méningé
E. Atteinte osseuse
Dans numération formule sanguin, quel élément orientent vers Leucémie aigue?
A. Blast> 10%
B. Myélémie
C. Hyperleucocytose
D. Thrombopénie
E. bicytopénie
4. Définition des leucémie aigue selon OMS?
A. Blast médullaire >=20
B. Blast périphérique >=20
C. Hyperleucocytose > 20K
D. hyperneutrophilie > 20k
E. hyperlymphocytaire > 20k
 
5. Syndrome infectieux dans leucémie aigue est causé par:
A. Neutropénie < 500/ml
B. Thrombopénie < 10 000/ml
C. Anémie, Hb < 5
D. hyperleucocytose
E. Blast péripérique
 
6. Quel est le principe de traitement des Leucémies aigue?
A. Radiothérapie + chimiothérapie
B. Chimiothérapie+ transpantation médullaire
C. Pas de taitement spécifique
D. Que transfusion
E. Medicament traditinnelle
 
7. En cas urgence, dans syndrome de lyse post chimiothérapie, il faut:
A. Hyperhydratation + médicament hypohérécimiante
B. corticoïde à forte dose + antibiothérapie
C. Hydratation + corticoïde à forte dose
D. Les hépatoprotecteurs + corticoïde
E. Pas de traitement spécifique
8. Quel est le pronostic post traitement de leucémie aigue lymphoblastique?
A. 80% de guérison chez l’enfant, 40% chez aldult
B. 20% de guérison chez l’enfant, 20% chez aldult
C. 100% sont décés, jamais guérir
D. 80% suivie à 2ans puis décé
E. 100% de guérison si transpantation médullaire
 
9. Quel est l’indication de la corticothérapie dans les leucémes aiguë?
A. Essentielle dans le traitement des LAL
B. Essentielle dans le traitement des LAM1
C. Essentielle dans le traitement des LAM3
D. Essentielle dans le traitement des LA secondaire
E. Il n’y a pas indication dan le tratement des LA
10. Neutropénie fébrile post chimiothérapie,dans leucémie aiguë, il faut:
A. Commencer les antibiotique à large spect
B. Pas d’antibiotique avant le résultat hémoculture
C. Trasfèrer au service de réamination
D. Transfusion de sang total
E. Facteur de croissance à fort dose
11. Le dépistage du cancer du côlon est particulièrement justifié dans toutes les situations suivantes sauf une. Laquelle?
A) Antécédent de polypose familiale
B) Antécédent personnel de polype colique solitaire
C) Utilisation prolongée de Laxatif
D) Antécédents personnels de rectocolite hémorragique
E) Antécédents familiaux de cancers rectocoliques
 
12. La courbe de croissance des cellules tumorales est :
A) Linéaire
B) Exponentielle
C) Gompertzienne
D) Gaussienne
E) Aléatoire
13. La tumeur primitive maligne la plus fréquemment observée au niveau du rectum est :
A) Un carcinome épidermoïde
B) Un carcinoide
C) Un adénocarcinome
D) Un Lymphome malin
E) Un leiomyosarcome
14. Une femme de 40 ans, qui a eu ses premières règles à 11 ans et a eu un enfant qu’elle n’a pas allaité à l’âge de 29 ans, est particulièrement exposée à présenter un des cancers suivants. Lequel ?
A) Carcinome épidermoïde du col utérin
B) Adénocarcinome du corps de l’utérus
C) Sarcome du sein
D) Adénocarcinome du sein
E) Sarcome de l’utérus
En France, le cancer le plus fréquent chez la femme est :
A) Le cancer du col utérin
B) Le cancer du corps utérin
C) Le cancer du sein
D) Le cancer du poumon
E) Le cancer du colon
16. Parmi les cinq cancers suivants, quel est celui qui tire un bénéfice statistiquement démontré d’une chimiothérapie adjuvante ?
A) Pancréas
B) Prostate
C) Sein
D) Thyroïde
E) Rein
17. Le symptôme révélateur le plus fréquent d’un cancer du rein de l’adulte est :
A) La découverte d’une masse abdominale
B) Une hématurie totale
C) Fièvre inexpliquée
D) Anémie
E) Douleur pelvienne
18. Par convention, la « Chirurgie de principe » répond en cancérologie à l’une des définitions suivantes :
A) Chirurgie d’urgence
B) Chirurgie de propreté
C) Chirurgie enlevant une région anatomique apparemment saine
D) Chirurgie palliative pour le confort du malade
E) Chirurgie à visée fonctionnelle
19. Dans un cancer du sein, la présence de récepteurs hormonaux :
A) A une signification pronostique favorable
B) Permet de prévoir une bonne chimiosensibilité
C) Permet de prévoir une bonne radiosensibilité
D) Constitue une contre-indication chirurgicale
E) Indique que la malade est encore réglée
Dans les tableaux métastatiques suivants, quel est celui qui répond à une dissémination hématogène de type porte ?
A) Adénopathie sus-claviculaire gauche d’un adénocarcinome gastrique
B) Métastase pulmonaire d’un carcinome testiculaire
C) Métastase hépatique d’un carcinoïde du grêle
D) Carcinose péritonéale d’un adénocarcinome de l’ovaire
E) Métastases hépatiques d’un carcinome épidermoïde bronchique
Parmi les tumeurs osseuses malignes primitives suivantes, quelle est celle qui est d’origine hématopoïétique ?
A) Ostéosarcome
B) Chondrosarcome
C) Lymphome
D) Angiosarcome
E) Chondrome
22. Lors d’une irradiation transcutanée pour épithélioma du col utérin, des complications précoces liées à cette irradiation sont à craindre surtout au niveau de :
A) Rectum et vessie
B) Vagin
C) Corps de l’utérus
D) Uretère pelvien
E) Anus
Les œstrogènes tiennent une place importante dans le traitement des cancers de la prostate. Mais leur utilisation peut être déconseillée chez les patients présentant l’une des altérations suivantes. Laquelle ?
A) Rénale
B) Cardio-vasculaire
C) Pulmonaire
D) Digestive
E) Hépatique
Parmi les modifications suivantes, quelle est la plus évocatrice de métastases de la moelle osseuse chez un cancéreux connu ?
A) Une anémie
B) Une myélémie
C) Une douleur osseuse
D) Une hypercalcémie
E) Une thrombopénie
Dans ce groupe, la tumeur considérée comme la plus radiosensible est :
A) L’épithélioma bronchique anaplasique à petites cellules
B) Le cancer épidermoïde
C) Le mélanome malin
D) L’adénocarcinome
E) Le gliome malin
Quel est le site métastatique le plus fréquent dans les ostéosarcomes ?
A) Foie
B) Poumon
C) Os
D) Cerveau
E) Moelle hématopoïétique
Patient 66A, tabagisme actif 20PA, alcoolisme (1 bouteille de VR/j) sans d’autres comorbidités particulières, hospitalisé pour une dysphagie haute d’apparition progressive et perte du poids (10kg en un mois). Il ne présente aucun antécédent. A l’examen clinique, nous ne trouvons que des adénopathies jugulo-carotidiennes gauches supérieures et moyennes, la plus grande mesurée 3cm. Quel examen d’imagerie le plus important pour faire le bilan loco-régional et d’extension ?
A) Echographie cervicale
B) IRM cervico-faciale et thoracique
C) Panendoscopie
D) Scanner cervico-facial et thoracique
28. Actuellement, la thérapeutique généralement conseillée en France dans un cancer du sein survenant chez une femme de 45 ans, porteuse d’un cancer inférieur à 1 cm du quadrant supéro-externe sans ganglion axillaire palpable:
A) Mastectomie radicale et irradiation post-opératoire
B) Mastectomie simple seule
C) Mastectomie radicale seule
D) Tumorectomie seule
E) Tumorectomie, vérification axillaire et radiothérapie loco-régionale
Chez une femme de 35 ans présentant une tumeur du sein de 3 cm de diamètre, le seul examen permettant d’affirmer avec certitude le diagnostic de cancer est :
A) La mammographie
B) L’échographie
C) La cytologie
D) L’examen clinique
E) Prélèvement pour examen anatomo-pathologique
Parmi les propositions suivantes, une seule est exacte. Laquelle ? Une chimiothérapie adjuvante désigne :
A) Une chimiothérapie associée à une radiothérapie et/ou une hormonothérapie
B) Une chimiothérapie suivant un traitement ayant entrainé une rémission incomplète
C) Une chimiothérapie pratiquée avant la résection chirurgicale pour réduire le volume tumoral et faciliter l’exérèse
D) Une chimiothérapie après traitement radical chez un malade qui présente un risque élevé de récidive ou de métastase
E) Une deuxième chimiothérapie après l’échec d’une première
31. Un jeune garçon de 13ans, sans antécédent personnel et familial particulier, est adressé à l’hôpital pédiatrique de Phnom Penh pour des douleurs osseuses diffuses et une fièvre persistante. Il est à 2 mois de son traitement de tuberculose ganglionnaire diagnostiqué à Siem Reap devant une fièvre chronique et une adénopathie médiastinale sur le scanner thoracique. L’examen clinique retrouve une pâleur cutanéomuqueuse, purpuras pétéchiales au niveau du tronc et membres, des polyadénopathies cervicales millimétriques, une hépatomégalie de 3cm sous rebord costale droit et une splénomégalie de 2cm sous rebord costale gauche. Les testicules sont normaux. L’examen neurologique est sans particularité. La TA est à 110/70mmHg, la fréquence cardiaque à 100/mn, la température est à 38.7C, le poids à 37kg, la taille à 140cm. Quel est le diagnostic le plus probable devant ce tableau ?
A- Leucémie aigue
B- Tuberculose ganglionnaire
C- Purpura Thrombopénique idiopathique
D- Thalassémie
E- Drépanocytose
32. Un jeune garçon de 13ans, sans antécédent personnel et familial particulier, est adressé à l’hôpital pédiatrique de Phnom Penh pour des douleurs osseuses diffuses et une fièvre persistante. Il est à 2 mois de son traitement de tuberculose ganglionnaire diagnostiqué à Siem Reap devant une fièvre chronique et une adénopathie médiastinale sur le scanner thoracique. L’examen clinique retrouve une pâleur cutanéomuqueuse, purpuras pétéchiales au niveau du tronc et membres, des polyadénopathies cervicales millimétriques, une hépatomégalie de 3cm sous rebord costale droit et une splénomégalie de 2cm sous rebord costale gauche. Les testicules sont normaux. L’examen neurologique est sans particularité. La TA est à 110/70mmHg, la fréquence cardiaque à 100/mn, la température est à 38.7C, le poids à 37kg, la taille à 140cm. Vous demandez un hémogramme qui montre une Hb à 79g/l, VGM 82fl, CCMH 33g/dl, Réticulocyte 70G/l, Plaquette 30G/L, GB 113G/L dont 40 % de PNN, 55% de lymphocyte. Quelle interprétation faites-vous de cet hémogramme ?
A- Anémie hypochrome microcytaire non régénérative avec hyperleucocytose et thrombocytose
B- Hémogramme normale
C- Anémie normochrome normocytaire non régénérative, thrombopénie, Hyperleucocytose à prédominant lymphocytaire
D- Anémie macrocytaire d’origine périphérique avec thrombopénie et hyperleurcocytose
E- Anémie normochome normocytaire avec neutropénie et thrombopénie
33. Un jeune garçon de 13ans, sans antécédent personnel et familial particulier, est adressé à l’hôpital pédiatrique de Phnom Penh pour des douleurs osseuses diffuses et une fièvre persistante. Il est à 2 mois de son traitement de tuberculose ganglionnaire diagnostiqué à Siem Reap devant une fièvre chronique et une adénopathie médiastinale sur le scanner thoracique. L’examen clinique retrouve une pâleur cutanéomuqueuse, purpuras pétéchiales au niveau du tronc et membres, des polyadénopathies cervicales millimétriques, une hépatomégalie de 3cm sous rebord costale droit et une splénomégalie de 2cm sous rebord costale gauche. Les testicules sont normaux. L’examen neurologique est sans particularité. La TA est à 110/70mmHg, la fréquence cardiaque à 100/mn, la température est à 38.7C, le poids à 37kg, la taille à 140cm. L’examen biochimique montre un Na à 138 mmol/l, K 6 mmol/l, Ca 65mg/l, Ph 1.8mmol/l, Acide urique 120mg/l , LDH 850UI/l , créatininémie à 120mg/l. Quelle est la cause de cette anomalie ?
A- Infection chronique
B- Inflammation chronique
C- Déshydratation
D- Malnutrition
E- Syndrome de lyse
34. Un jeune garçon de 13ans, sans antécédent personnel et familial particulier, est adressé à l’hôpital pédiatrique de Phnom Penh pour des douleurs osseuses diffuses et une fièvre persistante. Il est à 2 mois de son traitement de tuberculose ganglionnaire diagnostiqué à Siem Reap devant une fièvre chronique et une adénopathie médiastinale sur le scanner thoracique. L’examen clinique retrouve une pâleur cutanéomuqueuse, purpuras pétéchiales au niveau du tronc et membres, des polyadénopathies cervicales millimétriques, une hépatomégalie de 3cm sous rebord costale droit et une splénomégalie de 2cm sous rebord costale gauche. Les testicules sont normaux. L’examen neurologique est sans particularité. La TA est à 110/70mmHg, la fréquence cardiaque à 100/mn, la température est à 38.7C, le poids à 37kg, la taille à 140cm. Deux heures plus tard, il se plainte de céphalée intense avec hypotonie de membre supérieur gauche. En plus, il devient dyspnéique avec SaO2 à 90%. Cette situation urgente est causée par quel mécanisme ?
A- Trouble ionique
B- Syndrome de leucostase
C- Embolie pulmonaire
D- Anémie
E- Pneumonie grave
 
35. Un jeune garçon de 13ans, sans antécédent personnel et familial particulier, est adressé à l’hôpital pédiatrique de Phnom Penh pour des douleurs osseuses diffuses et une fièvre persistante. Il est à 2 mois de son traitement de tuberculose ganglionnaire diagnostiqué à Siem Reap devant une fièvre chronique et une adénopathie médiastinale sur le scanner thoracique. L’examen clinique retrouve une pâleur cutanéomuqueuse, purpuras pétéchiales au niveau du tronc et membres, des polyadénopathies cervicales millimétriques, une hépatomégalie de 3cm sous rebord costale droit et une splénomégalie de 2cm sous rebord costale gauche. Les testicules sont normaux. L’examen neurologique est sans particularité. La TA est à 110/70mmHg, la fréquence cardiaque à 100/mn, la température est à 38.7C, le poids à 37kg, la taille à 140cm. Votre sénior explique aux parents les principes de traitement qui reposent sur la corticothérapie et la chimiothérapie avec la possibilité d’allogreffe en cas de réponse insuffisant aux chimiothérapies. Ils pleurent parce qu’ils croient que son fils va mourir comme sa voisine de 65ans qui a la même maladie. Que dites-vous pour les rassurer ?
A- Il va mourir de cette maladie dans un peu de temps
B- Le pronostic est différent que ce de sujet âgé même si la pathologie est pareil
C- Le traitement peut prolonger sa vie un peu plus
D- Il va guérit 100%
E- Guérison possible avec handicap majeur
36. Quelle est la proposition exacte concernant la particularité épidémiologique des cancers de l’enfant ?
A. L’enfant n’est jamais atteint de cancer
B. Il n’existe pas de cancer chez l’enfant au Cambodge
C. Il ne faut jamais penser au cancer devant une masse abdominale de nouveau-née
D. L’incidence de cancer de l’enfant < 15ans est environ 130 nouveaux cas par million par an
E. La leucémie aigue est une maladie de l’adolescence
37. Lequel entre les cancers si dessous est un cancer chez l’enfant ?
A. Carcinome hépatocellulaire
B. cholangiocarcinome
C. carcinome à petite cellule du poumon
D. carcinome épidermoide de l’œsophage
E. néphroblastome
Concernant la particularité des cancers de l’enfant :
A. Grande chimio sensibilité
B. Multiplication lente
C. Cellules cancéreuses sont souvent matures
D. Radiorésistance
E. Chimiorésistance
39. La prise en charge de cancer de l’enfant est faite par :
A. Pédiatre
B. Oncologue
C. Équipe pluridisciplinaire
D. Radiothérapeute
E. Chirurgien
Le pronostic de cancers de l’enfant :
A. Maladies non curables
B. Taux de guérison 75-80%
C. Pronostique péjoratif
D. Même pronostic que les cancers de l’adulte
E. Evolution lente
Un donneur du groupe B+ peut donner son sang à :
A. Un receveur du groupe B+
B. Un receveur du groupe B-
C. Un receveur du groupe AB-
D. Un receveur du groupe A+
E. Un receveur du groupe A-
42. Un patient ayant un groupe sanguin O est porteur :
A. D’antigène A
B. D’anticorps anti-B
C. D’aucun anticorps
D. D’antigène A et antigènes B
E. D’antigènes B
43. Mme X, est de groupe O rhésus positif phénotype C+, E-, c+, e+, K- et doit etre transfusée en concentrés de globules rouges phénotypés. Quel est celui que l’on peut lui transfuser ?
A. O positif C+, E+, c+, e+, K-
B. O positif C+, E-, c-, e+, K+
C. O positif C+, E+, c-, e-, K-
D. O positif C+, E-, c+ e+, K-
44. Le contrôle ultime pré-transfusionnel:
A. Permet de prévenir les accidents par l’incompatibilité ABO lors de transfusions globulaires rouges
B. Dans la salle de soins, sur le plan de travail, uniquement sur la 1ère poche
C. Conservation de la carte de contrôle ultime pré-transfusionnel jusqu’à 48h après la transfusion puis la jette
D. Réaliser uniquement le test de compatibilité si le test de concordance a été réalisé par une autre personne.
45. Chez un receveur adulte de groupe sanguin O, les anticorps anti A, anti B
A. Ne sont présente qu’à la suite d’une transfusion ABO incompatible
B. Peuvent entrainer une hémolyse des hématies de groupes A, B, AB dès la première transfusion
C. N’entrainent la destruction des hématies de groupe A, B, AB qu’après plusieurs immunisation par plusieurs transfusions incompatibles
D. Sont mis en evidence lors d’une recherche d’agglutinines irrégulières.
46. En cas de suspicion d’effet indésirable receveur, on doit :
A. Arrêter tout de suite la transfusion et appeler le médecin
B. Retirer la voie veineuse et
C. Poursuivre la surveillance
D. Enlever le sac sanguin et l’emporter à la banque de sang
E. Corticothérapie et antihistaminique
47. Au cours d’une intervention pour traitement d’un anévrisme aortique abdominale, une femme de 61 ans a reçu un culot globulaire de groupe A rhésus négatif. Son groupe sanguin est O rhésus positif. Cinq minutes après le début de la transfusion, sa température monte à 39oC et sa pression artérielle chute de 100/60 mmHg a 60/20 mmHg. Quelle est l’explication la plus probable de ces phénomènes?
. Destruction des globules rouges médiée par le complément
B. Incompatibilité rhésus
C. Interaction entre leucocytes du donneur et antigène du receveur
D. Formation de microthrombi et agrégation plaquettaire
E. Anticorps du donneur contre antigène O du receveur
48. Lors de la transfusion de plaquettes :
Durée de la transfusion est entre 1h-2h
B. Règle de compatibilité : ABO souhaitable et obligatoire
C. Règle de compatibilité : Rhésus est souhaitable (immunoglobuline anti-D), anticorps anti-HLA, plaquettes HLA compatibles.
D. Pour but de restaurer l’hémostase primaire et secondaire
E. Risque important et fréquent sont l’immunisation antileucocytaire anti-HLA et l’infection.
49. L’ordonnance d’une transfusion plaquettaire doit préciser :
A. La numération plaquettaire pré-transfusionnelle et le poids
B. L’Hb et hématocrite du patient avant la transfusion
C. L’âge du patient et le poids du patient
D. 2 déterminations de groupe ABO
50. Au moment de la transfusion de plasma frais congelé déleucocyte :
Délivrance suit la décongélation < 2h a la capacité de préserver les facteurs de la coagulation
B. L’indication est dans les conditions où l’hémorragie est gravissime.
C. Règles de compatibilité ABO est adaptées aux plasmas.
D. Les éléments importants à préciser dans l’ordonnance de demande de plasma sont : le poids du patient, NFS.
 
Un homme de 50 ans consulte pour une douleur thoracique constrictive angoissante d'apparition récente survenant à la marche, forçant à l'arrêt et cédant rapidement. Quel est le diagnostic le plus vraisemblable ?
A- infarctus du myocarde
B- dystonie neuro-végétative
C- angine de poitrine
D- dissection aortique débutante
E- embolie pulmonaire
2. L'angine de poitrine doit faire évoquer un spasme en cas de :
A- survenue au cours de l'effort
B- survenue exclusivement nocturne
C- survenue au changement de position
D- répétition des crises après le repas
E- inefficacité de la TNT
Les héparines de bas poids moléculaire :
A- sont formellement contre-indiquées en cas d'antécédents allergiques à l'héparine
B- ont une action anti-Xa
C- se prescrivent par voie intraveineuse
D- ne sont pas utilisables dans le contexte de l'urgence
E- ne peuvent être utilisées en curatif dans le traitement de l'embolie pulmonaire de faible gravité
 
4. On doit craindre une thrombose de l'oreillette gauche lorsque existe:
A- une fibrillation auriculaire
B- des lésions sous-valvulaires importantes
C- une hypertension artérielle pulmonaire
D- des antécédents d'embolie pulmonaire
E- des antécédents d'une bradycardie sinusale
5. Concernant la douleur de péricardite aiguë, toutes les propositions suivantes sont justes, sauf une. Laquelle ?
A- la douleur s'accentue volontiers lors des mouvements respiratoires
B- la douleur peut s'accompagner de troubles du rythme supra-ventriculaires
C- l'ECG peut montrer des troubles diffus de la repolarisation
D- la douleur peut s'accompagner d'un frottement péricardique disparaissant en apnée
E- le traitement de 1ère intention est une prescription d'Aspégic*
 
6. Quelle est la proposition fausse concernant les signes électrocardiographiques de la péricardite aiguë:
A- un sous décalage de PQ et un sus décalage de ST
B- une normalisation de PQ et aplatissement de T
C- une onde Q transitoire en précordiales
D- une inversion de T
E- un micro voltage
7. Chez un patient présentant une fibrillation auriculaire d'installation récente et anticoagulé de manière efficace par anti-vitamine K au long court, quelle situation constitue une contre-indication au choc électrique externe ?
A- un traitement par Cordarone
B- un rétrécissement mitral
C- une hyperthyroïdie évolutive
D- une mauvaise tolérance hémodynamique
E- des antécédents d'infarctus du myocarde
8. Un patient de 69 ans suivi pour une myocardiopathie dilatée primitive avec fraction d'éjection à 40 % est hospitalisé pour une fibrillation auriculaire aiguë avec réponse ventriculaire entre 140 et 150 par minute, responsable d'une aggravation de sa dyspnée. Quel traitement allez-vous prescrire en première intention pour ralentir la réponse ventriculaire de cette fibrillation auriculaire ?
A- Vérapamil (ISOPTINE®) 120 mg : deux comprimés par jour per os
B- Propranolol (AVLOCARDYL®) 40 mg : trois comprimés par jour per os
C- Amiodarone (CORDARONE®) 200 mg : quatre comprimés par jour per os
D- Digoxine (DIGOXINE®) 0,50 mg : deux ampoules par jour IV
E- cardioversion immédiate par choc électrique externe sous anesthésie générale
9. Monsieur D…, 69 ans, présente des épisodes de fibrillation auriculaire paroxystique sur cardiopathie hypertensive et insuffisance mitrale minime (grade I). Une anticoagulation au long cours par antivitamine-K est prescrite afin de prévenir le risque d'embolie artérielle systémique. Quel est l'INR cible recommandé dans ce contexte ?
A- 1,5 à 2,5
B- 2,5 à 3,0
C- 3,0 à 3,5
D- 3,5 à 4,0
E- 4,0 à, 4,5
10. La tachycardie paroxystique supraventriculaire ou jonctionnelle est :
A- idiopathique du sujet jeune
B- due à un syndrome de Brugada
C- due à une élévation de la TSH
D- due à une hypokaliémie
E- une diminution de la TSH
11. Parmi les examens ci-dessous, lequel n'entre pas dans le bilan de retentissement d'une HTA ?
A- fond d'œil
B- échographie cardiaque
C- électrocardiogramme
D- créatininémie
E- ionogramme urinaire
12. En présence d'une poussée hypertensive, dans quel cas ne préconisez-vous pas de traitement antihypertenseur, en urgence ?
A- oedème aigu du poumon
B- dissection aortique
C- accident vasculaire de type ischémique
D- hémorragie méningée
E- hémorragie cérébrale
13. Les propositions suivantes concernant l’infarctus du myocarde à la phase aigue sont vraies sauf une. Indiquez laquelle ?
A - Peut être traité par thrombolyse intraveineuse
B - Peut être traité par angioplastie coronaire en urgence
C - Est une indication à l’utilisation d’Héparine
D - Justifie un entraînement électrosystolique préventif
E - Justifie le transfert en Unité de Soins Intensifs
14. Les propositions suivantes concernant le rétrécissement aortique sont vraies sauf une, Indiquez laquelle ?
A - S’observe surtout après 50 ans
B - Ne se complique jamais d’endocardite bactérienne
C - Peut s’exprimer par des douleurs angineuses
D - Peut s’exprimer par des syncopes
E - Est souvent lié à une calcification des sigmoïdes aortiques
. Un des signes cliniques suivants ne fait pas partie des signes d’insuffisance cardiaque droite lequel
A - Oedèmes des membres inférieurs
B - Ascite
C – Dyspnée expirtatoire
D - Turgescence jugulaire
E - Hépatalgie
16. Parmi ces traitements lequel est formellement contre-indiqué dans l‘oedème aigu du poumon :
A - Béta-bloquant
B - Diurétique épargneur de potassium de type Aldactone
C - Inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC)
D - Diurétique de l’anse de type furosémide (Lasilix)
E - Dobutamine
17. Une des situations suivantes n’est pas un facteur déclenchant de décompensation cardiaque aigue laquelle :
A - Observance d’un régime sans sel
B - Embolie pulmonaire
C - Fibrillation auriculaire
D - Fièvre
E - Infarctus du myocarde
Un patient de 45 ans se plaint d’une dyspnée d’effort se manifestant à la montée des escaliers et à la toilette. En quelle classe fonctionnelle classez-vous ce patient
A – Classe I de la NYHA
B – Classe II de la NYHA
C – Classe III de la NYHA
D – Classe IV de la NYHA
E – Aucune des classes de la NYHA
19. Parmi les examens paracliniques suivants, quel est celui qui doit être pratiqué en première intention pour le diagnostic de phlébite surale :
A- La thermographie
B- La pléthysmographie
C- La phlébographie
D- La scintigraphie
E- L'écho-Doppler veineux
L'apparition brutale d'un oedème du membre inférieur avec tension importante du mollet et refroidissement de l'extrémité doit faire évoquer :
A- Une phlébite banale
B- Un érysipèle
C- Une embolie artérielle
D- Une phlegmatia coerulea
E- Une poussée de lymphangite sur lymphœdème chronique
21. Lors d'une embolie pulmonaire de moyenne gravitée l'examen des gaz du sang montre :
A- Une hypoxémie avec hypercapnie
B- Une hypoxémie avec normocapnie
C- Une hypoxémie avec hypocapnie
D- Une normoxémie avec hypercapnie
E- Aucune de ces perturbations
22. Toutes les affirmations suivantes concernant le flutter auriculaire sont exactes sauf une. Indiquez laquelle ? Le flutter auriculaire est un trouble du rythme :
A- Qui peut s'observer dans l'évolution d'une cardiothyréose
B- Qui peut entraîner des embolies systémiques
C- Qui peut déclencher la survenue d'une insuffisance cardiaque
D- Qui peut être réduit par les manoeuvres vagales
E- Qui peut être dégradé par la prescription de digitaliques
. Parmi les propositions suivantes concernant la plaque d’athérome stable, laquelle est fausse ? :
A - Il s'agit généralement d'une lésion athéromateuse relativement pauvre en lipide.
B - La progression de la plaque est généralement lente laissant le temps à la circulation collatérale de se développer.
C - Lorsque l'évolution se fait vers une sténose très sévère > �  95%, il en résulte généralement un infarctus du myocarde.
D - Le risque de rupture brutale avec constitution d'un thrombus est faible.
E - Il y a souvent co-existence de plaques stables et instables chez le même patient coronarien.
Toutes les propositions suivantes concernant la rupture d’une plaque endocoronaire sont exactes sauf une, laquelle ?
A - Elle concerne principalement les plaques instables riches en lipides.
B - La constitution d’un thrombus endocoronaire est la conséquence quasi inéluctable de la rupture de plaque.
C - Seules les plaques très sténosantes (> �  70%) sont susceptibles de se rompre.
D - La traduction clinique de la rupture de plaques peut être une mort subite.
E - La rupture de plaque est le mécanisme principal de constitution d’un infarctus du myocarde.
25. Quelle est la proposition fausse concernant l’angor d’effort ? :
L’ischémie d’effort se traduit par un sous décalage du segment ST à l’électrocardiogramme.
La douleur survient généralement à l’effort
L’angor d’effort peut être lié non pas à un athérome coronaire mais à un rétrécissement de la valve aortique.
La douleur d’angor dure généralement prolongée plus de 30 mn après l’arrêt de l’effort.
L’effet thérapeutique des bêtabloquants dans l’angor d’effort est principalement lié à la réduction de la tachycardie induite par l’effort.
. Quelle est la proposition fausse concernant la coronarographie :
A - Elle nécessite une ponction artérielle pour introduire un cathéter permettant d’opacifier sélectivement les ostia coronaires.
B - Cette exploration est formellement contre indiquée à la phase aigue de l’infarctus du myocarde.
C - Le diagnostic de maladie coronaire est confirmé s’il existe au moins une sténose réduisant de plus de 70% le calibre artériel. d) La coronarographie peut être pratiquée même chez le sujet très âgé (au delà de 80 ans) s’il existe un angor réfractaire au traitement médical maximal.
D - Dans l’angor d’effort, la coronarographie sera systématiquement indiquée lorsque l’épreuve d’effort est fortement positive à un niveau d’exercice faible.
27. Toutes les molécules ou classes pharmacologiques anti-thrombotiques suivantes sont utilisables lors de la prise en charge initiale d’un angor instable (syndrome coronaire aigu sans sus décalage de ST) sauf une :
A - Aspirine
B - Anti vitamine K
C - Clopidogrel (Plavix)
D - Héparine de bas poids moléculaire
E - Antagoniste des récepteurs glycoprotéiques IIb-IIIa
. Un patient d’une cinquantaines d’années est vu 1h00 après le début d’une douleur thoracique infarctoïde. A l’ECG, il existe un sus décalage de ST en inférieur. La tension est à 9/6, la fréquence cardiaque à 50/mn, les jugulaires sont turgescentes, il n’y a pas de crépitant à l’auscultation pulmonaire. Les médicaments suivants, sauf un, sont prescrits, selon la voie d’administration appropriée, pendant la phase pré hospitalière :
A - Aspirine
B - Héparine
C - Atropine
D - Morphine
E - Trinitrine
F - Clopidogrel (Plavix)
. Toutes les propositions suivantes sont exactes concernant l’infarctus transmural avec sus décalage de ST sauf une :
A - L’administration d’un traitement thrombolytique en pré hospitalier est légitime lorsque la durée de transport vers une salle de coronarographie excède 90 min.
B - S’il existe un bloc de branche gauche complet préexistant, le diagnostic électrocardiographique de l’infarctus est quasi impossible.
C - Il est nécessaire de doser la Troponine toutes les 6 h pendant les 48 premières heures de l’évolution.
D - Sauf contre indication, le traitement de bêtabloquant sera instauré dès le 1er jour d’hospitalisation.
E - Du fait du phénomène de sidération myocardique, les effets d’une thérapeutique de reperfusion ne peuvent se juger que par réévaluation de la fonction ventriculaire gauche à distance de l’infarctus.
30. Les complications suivantes peuvent emmailler le cours d’un infarctus antéro-septo-apical lié à une occlusion de l’IVA sauf une :
A - Œdème aigu du poumon.
B - Insuffisance mitrale ischémique.
C - Péricardite post infarctus.
D - Trouble du rythme ventriculaire.
E - Extension de l’infarctus au ventricule droit.
. Parmi les propositions suivant concernant le suivi au long cours du coronarien, laquelle est fausse:
A - Le traitement anti-agrégant plaquettaire doit être indéfiniment poursuivi.
B - Les électrocardiogrammes d’effort doivent être répétés à échéance régulière (1fois par an) pour détecter une ischémie silencieuse.
C - Si grâce à une diététique rigoureuse, le bilan lipidique est normal, les statines pourront être interrompues.
D - Même en l’absence de toutes récidives angineuses, le patient doit savoir utiliser la Trinitrine sublinguale.
E - La distance de 2 à 3 mois de l’infarctus, les voyages en avion et la reprise d’une activité sportive d’endurance sont autorisés.
. Parmi les propositions concernant l'infarctus du myocarde chez la personne âgée, laquelle est fausse ?
A- l'infarctus du myocarde est souvent asymptomatique
B- la défaillance cardiaque est une complication fréquente
C- la douleur thoracique est la manifestation la plus fréquente
D- des nausées et vomissements peuvent être l'expression d'un infarctus du myocarde
E- une syncope peut révéler un infarctus du myocarde
. Parmi les marqueurs biologiques suivants, lequel est spécifique d'infarctus myocardique aigu (entre la 6ème et la 11ème heure) ?
A- CPK
B- ASAT, ALAT
C- Troponine
D- Myoglobine
E- LDH
. Parmi les propositions suivant concernant le syndrome vagal dans l'infarctus du myocarde, laquelle est incorrecte ?
A- il s'accompagne d'une tachycardie sinusale
B- il est plus fréquent en cas d'infarctus inférieur
C- il comporte une bradycardie importante
D- il s'accompagne d'une hypotension artérielle
E- il est amélioré par l'atropine
Parmi les propositions suivants concernant l’infarctus du myocarde, quelle est la proposition qui est fausse :
A- la myoglobine car c'est le marqueur le plus précoce de la nécrose
B- la myoglobine car c'est un marqueur le plus spécifique de la nécrose myocardique
C- la troponine I car c'est le marqueur le plus spécifique de la nécrose myocardique
D- la CPKMB car c'est l'iso enzyme le plus spécifique des créatines kinases
E- Le LDH est augmenté très tardivement
Parmi les propositions suivantes, laquelle constituent des contre-indications absolues à la prescription de beta-bloquants après un infarctus du myocarde ?
A- diabète de type II insulino-requérant
B- asthme bronchique grave
C- un bloc de branche droit isolé à l'ECG
D- artériopathie oblitérant des membres inférieurs stade II
E- Tachycardie sinusale de repos > 90 par minute �  l'état basal
. L'apparition d'un souffle systolique à la 48ème heure d'évolution d'un infarctus postéro-inférieur aigu doit faire évoquer :
A- un obstacle éjectionnel ventriculaire gauche
B- une insuffisance tricuspidienne aiguë
C- une insuffisance mitrale aiguë par rupture de pilier
D- une communication inter-auriculaire
E- une communication inter-ventriculaire
Parmi les germes suivants, lequel est le plus souvent responsable d'endocardites aiguës
A le pneumocoque
B le gonocoque
C le staphylocoque doré
D le streptocoque viridans
E l'entérocoque
Parmi les lésions suivantes, laquelle est la plus exposée au risque de greffe bactérienne d'origine dentaire
A rétrécissement mitral
B communication interauriculaire
C anévrisme de l'aorte
D insuffisance aortique
E thrombose veineuse du membre inférieur
Devant la découverte d'une masse abdominale sus-ombilicale, l'existence d'un anévrisme de l'aorte sera suspectée devant:
A le caractère douloureux de cette masse
B le caractère battant de cette masse
C le caractère indolore de cette masse
D la perception d'un "thrill"
E l'abolition des pouls fémoraux
. L'examen le plus fiable pour juger de l'importance des lésions sous-valvulaires est:
A l'auscultation du cœur
B l'électrocardiogramme
C l'évaluation hémodynamique
D l'échocardiogramme
E l'angiographie ventriculaire gauche
Chercher la proposition fausse concernant les caractères du frottement péricardique :
A- superficiel mésocardiaque
B- protosystolique et télédiastolique
C- crissement de cuir neuf
D- doux froissement de la soie
E- persiste en apnée
44. Concernant la douleur de péricardite aiguë, trouvez la proposition fausse :
A- la douleur s'accentue volontiers lors des mouvements respiratoires
B- la douleur peut s'accompagner de troubles du rythme supra-ventriculaires
C- l'ECG peut montrer des troubles diffus de la repolarisation
D- la douleur peut s'accompagner d'un frottement péricardique disparaissant en apnée
E- le traitement de 1ère intention est une prescription d'Aspégic*
45. Parmi les signes électrocardiographiques de la péricardite aiguë, rechercher la proposition incorrecte
A- un sous décalage de PQ et un sus décalage de ST
B- une normalisation de PQ et aplatissement de T
C- une onde Q transitoire en précordiales
D- une inversion de T
E- un trouble de repolarisation diffuse non spécifique
. Indiquez la proposition fausse concernant les signes évocateurs d’un tamponnade cardiaque :
A- turgescence des veines jugulaires
B- silhouette cardiaque peu mobile en scopie
C- signes d'œdème aigu pulmonaire
D- diminution inspiratoire de la pression artérielle systolique
E- pouls paradoxal
Toutes les affirmations suivantes concernant la péricardite aiguë bénigne (virale') sont vraies sauf une. Laquelle ?
1- la douleur est habituellement vive
2- le frottement péricardique est souvent fugace
3- le décollement péricardique à l'échocardiogramme, signant la présence d'un épanchement, est constant
4- l'évolution vers la constriction péricardique est très rare
5- le traitement repose sur les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou l'aspirine
. Parmi les signes cliniques suivants, lequel est atypique du tableau de tamponnade péricardique ?
1- tachycardie
2- dyspnée majorée par la position assise
3- tension artérielle effondrée ou pincée
4- turgescence des jugulaires
5- pouls paradoxal
 
Devant un état de choc cardiogénique par suspicion de tamponnade péricardique, quels sont les gestes à faire en priorité ?
1- demander une numération formule sanguine
2- mettre en place une pression veineuse centrale
3- faire un drainage péricardique de 'sauvetage'
4- réaliser une coronarographie pour confirmer le diagnostic
5- donner le diurétique forte dose
L'angine de poitrine doit faire évoquer un spasme en cas de :
1- survenue au cours de l'effort
2- survenue en position allongée
3- survenue exclusivement nocturne
4- répétition des crises à l’effort maximale
5- inefficacité de la TNT
. Le bloc auriculo-ventriculaire est une complication de l'infarctus myocardique à la phase aiguë. Les caractéristiques de ce bloc sont les suivantes, sauf une. Laquelle ?
1- précoce
2- survient dans 10 à 15 % des cas
3- il est sus-hisien et bénin dans l'infarctus inférieur
4- il est sous-hisien et grave dans l'infarctus antérieur
5- il persiste au-delà de trois semaines et devient chronique de façon définitive
Chez un patient présentant une fibrillation auriculaire d'installation récente et anticoagulé de manière efficace par anti-vitamine K au long court, quelle situation constitue une contre-indication au choc électrique externe ?
1- un traitement par cordarone
2- un rétrécissement mitral
3- une hyperthyroïdie évolutive
4- une mauvaise tolérance hémodynamique
5- des antécédents d'infarctus du myocarde
Quelle proposition concernant les complications de la fibrillation auriculaire est fausse ?
1- elle peut décompenser une valvulopathie
2- elle peut être responsable d'embolies artérielles systémiques
3- elle peut être responsable d'embolies pulmonaires
4- elle peut entraîner un angor en cas de réponse ventriculaire rapide
5- elle peut être responsable d'un œdème aigu du poumon
. Parmi les propositions suivantes concernant le flutter auriculaire, laquelle est fausse ?
1- la fréquence auriculaire est habituellement aux alentours de 300/min
2- les digitaliques sont utiles pour ralentir la fréquence ventriculaire
3- les ondes de flutter sont repérées au mieux sur les dérivations DII, DIII, VF de l'ECG
4- le rythme sinusal peut être rétabli par la compression du sinus carotidien
5- le choc électrique externe est très efficace pour rétablir le rythme sinusal
Dans sa forme typique la syncope d'Adams-Stokes, indiquez la proposition incorrecte :
1- survient sans prodrome, sans lien avec l'effort ni avec la position
2- entraîne souvent la chute avec des lésions traumatiques
3- s'accompagne de pâleur intense et d'un état de relaxation musculaire complète
4- dure généralement moins de 30 secondes
5- est souvent suivie d'un état d'obnubilation post-critique
. Parmi les proposition suivant, laquelle est la plus fréquente étiologie des tachycardies ventriculaires :
1- la péricardite constrictive
2- la dissection de l’ aorte
3- l'anévrysme post infarctus
4- le coeur pulmonaire aigu
5- l'embolie pulmonaire
. La survenue de fibrillation ventriculaire à grande maille nécessite :
1- l'administration d'adrénaline 1 mg IV pour permettre le passage en fibrillation petite maille
2- l'utilisation de bicarbonate de sodium 1mmol/kg
3- une défibrillation à 7 J /kg
4- une défibrillation à 3 J /kg
5- l'utilisation de l’Isuprel intra-veineuse
Un traitement par héparine standard à dose anticoagulante est débutée au Service d'Accueil et d'Urgence chez une patiente de 35 ans pour embolie pulmonaire. Sur quels éléments biologiques doit porter la surveillance de ce traitement ?
1- taux de prothrombine (TP)
2- temps de céphaline activée (TCA)
3- dosage de BNP
4- taux de fibrinogène
5- dosage de l'antithrombine III
Parmi les bactéries ci-dessous citées, laquelle est le plus fréquemment responsable de l'endocardite d'Osler ?
1- staphylocoque doré
2- pneumocoque
3- streptocoque D
4- streptocoque non – D
5- bacille Gram négatif
. Quand doit-on débuter l'antibioprophylaxie par Clamoxyl Per Os chez un patient porteur d'un souffle d'insuffisance mitrale et qui doit bénéficier d'une avulsion dentaire ?
1- une semaine avant les soins
2- trois jours avant les soins
3- une heure avant les soins
4- une heure après les soins
5- jamais
Quelle est la cardiopathie sur laquelle se greffe le plus souvent une affection oslérienne ?
1- rétrécissement mitral
2- insuffisance mitrale
3- rétrécissement aortique
4- insuffisance aortique
5- communication inter auriculaire
. Parmi les propositions suivantes concernant l'antibioprophylaxie de l'endocardite infectieuses avant soins dentaires chez un homme de 56 ans, asymptomatique, sans allergie connue, et porteur d'une prothèse valvulaire mitrale mécanique, laquelle retenez-vous ?
1- aucune antibioprophylaxie n'est nécessaire dans ce cas
2- Amoxicilline (Clamoxyl®) per os : 3 grammes en une seule prise une heure avant les soins
3- Amoxicilline (Clamoxyl®) per os : 1 gramme matin, midi et soir pendant 48 heures avant et après les soins
4- Pénicilline G 1.500.000 UI et Nétromicine 5 mg/Kg IV en perfusion unique pendant les soins dentaires
5- Pénicilline G 1.500.000 UI et Nétromicine 5 mg/Kg IV en perfusion toutes les 12 heures pendant les 36 heures encadrant les soins
Quelle est l'antibioprophylaxie à prescrire chez un valvulopathe cardiaque, avant une extraction dentaire ?
1- tétracycline
2- fluoroquinolone
3- amoxicilline
4- cotrimoxazole (Bactrim)
5- pénicilline M
Concernant l’insuffisance aortique sévère, quelle est la proposition fausse ?
1- l'élévation de la pression capillaire pulmonaire
2- l'élévation de la pression télédiastolique ventriculaire gauche
3- la chute de la fraction d'éjection ventriculaire gauche
4- l'abaissement de la pression diastolique aortique
5- l'élévation de la pression diastolique aortique
Dans quelle forme étiologique d'insuffisance mitrale peut-on être amené à une solution chirurgicale rapide ?
1- - insuffisance mitrale fonctionnelle due a une CMD
2- prolapsus idiopathique de la valve mitrale (Maladie de Barlow)
3- rupture de cordage mitral
4- insuffisance mitrale rhumatismale modérée
5- insuffisance mitrale congénitale
69. Parmi les propositions suivantes relatives à une sténose aortique serrée, une seule est fausse. Laquelle ?
1- le deuxième bruit est diminué ou aboli
2- l'orifice valvulaire aortique est souvent calcifié à l'échographie
3- il peut exister un frémissement à la palpation de l'aire cardiaque
4- il existe une diminution de la pression artérielle diastolique responsable d'un élargissement de la différentielle
5- il existe sur l'ECG un aspect d'hypertrophie ventriculaire gauche avec surcharge systolique
70. Quelle est la proposition fausse à propos du rétrécissement mitral ?
1- le roulement siège à la pointe
2- le roulement est mieux perçu en décubitus latéral gauche
3- le roulement s'accompagne d'un frémissement cataire
4- le roulement diminue à l'effort
5- le roulement diminue lors de l'arythmie complète
. Parmi les situations cliniques suivantes, laquelle n'est pas une complication du rétrécissement mitral ?
1- une ischémie aiguë du membre inférieur droit
2- un œdème aigu pulmonaire
3- une tachycardie ventriculaire
4- une fibrillation auriculaire proxystique
5- une insuffisance cardiaque droite
Trouver la proposition incorrecte concernant les complications du rétrécissement mitral:
1- l'arythmie par fibrillation auriculaire
2- les embolies systémiques
3- l'oedème aigu pulmonaire
4- l'insuffisance cardiaque droite
5- la dissection aortique
73. Parmi les propositions suivant, laquelle n’est pas d’un signe auscultatoire du rétrécissement mitral en rythme sinusal:
1- un éclat de B1
2- un click microtélésystolique
3- un roulement diastolique
4- un renforcement présystolique du roulement
5- un souffle d'insuffisance tricuspidienne
Chez un patient porteur d'une prothèse mécanique en position mitrale, quelle proposition n’est pas un signe évocateur d’une dysfonction de la prothèse ?
1- l'apparition d'un souffle systolique au foyer mitral
2- la survenue d'une embolie pulmonaire
3- la survenue d'une ischémie aiguë du membre inférieur droit
4- la survenue d'un oedème aigu pulmonaire
5- la découverte d'une anémie hémolytique
75. L'une de ces complications ne fait pas partie du tableau de dissection aiguë de l'aorte. Laquelle ?
1- hémopéricarde
2- insuffisance mitrale aiguë
3- hémothorax
4- accident vasculaire cérébral
5- insuffisance aortique aigue
Quel traitement anti-hypertenseur est à instaurer, en première intention et en l'absence de contre-indication, lorsque l'HTA est associée à une insuffisance coronarienne ?
1- inhibiteur de l'enzyme de conversion
2- inhibiteur calcique
3- diurétique
4- Alpha-bloquant
5- Bêta-bloquant
. Quelle est l'anomalie qui peut faire évoquer la présence d'une hypertrophie ventriculaire gauche chez un sujet hypertendu ?
1- un PR à 0.28
2- un BAV 3
3- une ischémie sous épicardique D1AVL
4- un Sokolow à 40 mm
5- un axe hyper droit
79. La prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) peut être responsable :
1- d'une hypokaliémie
2- d'une élévation de la créatininémie
3- d'une hyponatrémie
4- d'un trouble de la conduction auriculo-ventriculaire
5- d'une insuffisance cardiaque
Une alcalose hypokaliémique doit vous faire évoquer :
1- une sténose des artères rénales
2- une maladie de Basedow
3- un panhypopituitarisme
4- une acromégalie
5- une hémodilution
. Quel est le signe, parmi les suivants, qui peut orienter vers une hypertension artérielle (HTA) secondaire ?
1- antécédent familial d'HTA
2- HTA modérée
3- race noire
4- début d'HTA à 60 ans
5- souffle para-ombilical gauche
Dans un hyperaldostéronisme primaire on retrouve un des éléments suivants, lequel ?
1- une diminution de la réabsorption du Na+
2- une augmentation de la réabsorption du K+
3- une hyperkaliémie
4- une HTA
5- une diminution de la volémie
Parmi les pathologies suivantes entraînant une HTA secondaire, une seule est classiquement associée à une protéinurie nulle. Laquelle ?
1- néphropathie diabétique
2- sténose d'une artère rénale
3- reflux vésico-urétéral
4- adénome de Conn
5- néphropathie de Berger
Chez un malade en insuffisance cardiaque, l'utilisation des digitaliques est l'indication privilégiée en cas de :
1- bradycardie sinusale
2- bigéminisme ventriculaire
3- tachyarythmie par fibrillation auriculaire
4- tachycardie ventriculaire
5- rythme électrostimulé en permanence
L'hépatomégalie de l'insuffisance cardiaque
1- est dure avec une surface irrégulière
2- est lisse et douloureuse à la palpation
3- est totalement indolore à la palpation
4- est généralement associée à une vésicule palpable
5- est parfois expansive en diastole
. Parmi les médicaments suivants utilisés dans le traitement de l'insuffisance cardiaque, quel est celui qui est contre indiqué en cas de trouble rythmique ventriculaire ?
1- digitalique
2- beta-bloquant
3- diurétique
4- IEC
5- aucun
Sur une radiographie du thorax face, quel est le signe qui n'est pas évocateur d'une insuffisance ventriculaire gauche ?
1- Redistribution de la vascularisation pulmonaire vers les sommets
2- Arc inférieur gauche saillant
3- Indice cardio-thoracique supérieur à 0.6
4- Images floconneuses péri-hilaires
5- Diminution de la vascularisation pulmonaire
Un patient de 60 ans, gros fumeur, dyslipidémique présente un angor d'effort sévère depuis 4 jours. Que proposez-vous ?
1- repos à la maison
2- autorisation de fumer quelques cigarettes pour combattre le stress
3- coronarographie en urgente
4- fibrinolyse
5- mise sous scope en Unité de Soins Intensifs avec traitement médical maximum
Un homme de 65 ans, porteur d'un rétrécissement aortique serré, avec angor d'effort depuis 5 ans et angor spontané depuis quelques mois, vient de faire une syncope à l'effort. ECG : rythme sinusal PR à 20/100ème de seconde - QRS à 8/100ème de seconde. Quel examen faut-il faire avant la chirurgie ?
1- ECG d'effort
2- Exploration électrophysiologique endocavitaire
3- Coronarographie
4- ECG selon la méthode de Holter
5- Cathétérisme droit
Au cours d'une crise d'angine de poitrine, l'ECG peut montrer :
- un sous-décalage du segment ST
2- un sus-décalage du segment ST
3- des modifications isolées de l'onde T
4- une normalisation percritique du tracé
5- toutes ces réponses sont exactes
Quelle classe médicamenteuse à visée anti-ischémique doit être préférée en première intention, en l'absence de toute contre indication, chez un homme de 53 ans présentant un angor stable d'effort ?
1- amiodarone
2- antagonistes calciques
3- betabloquants
4- dérivés nitrés
5- antiagrégants plaquettaires
Un homme de 60 ans, hypertendu traité de longue date, diabétique et dyslipidémique se présente au SAU suite à une violente douleur transfixiante rétrosternale à irradiation interscapulaire. A son arrivée, le patient souffre toujours et est agité. Vous constatez un cœur rapide à 100/minute, la pression artérielle est à 160/95 mais le reste de votre examen clinique est normal. Son ECG est subnormal, hormis un discret sous-décalage du segment ST en V4-V6. L'examen complémentaire que vous prescrivez en urgence est:
1- une coronarographie
2- un dosage des marqueurs biologiques de l'infarctus du myocarde
3- un prélèvement pour mesure des gaz du sang
4- un scanner thoracique
5- une échocardiographie trans-thoracique
. Une femme de 37 ans sans facteurs de risque cardiovasculaire se plaint de douleurs thoraciques atypiques d'effort et de repos évoluant depuis plusieurs années. Quel examen allez-vous demander en priorité ?
1- échocardiogramme trans-oesophagienne (ETO)
2- enregistrement Holter de 24 heures
3- épreuve d'effort
4- coronarographie
5- dosage de D dimère
Parmi les éléments suivants lequel n'est pas un facteur de risque cardio-vasculaire ?
1- Hypercholestérolémie
2- Insuffisance rénale
3- Tabagisme actif
4- Sédentarité
5- Sexe masculin
. La survenue d'une salve de rythme idio-ventriculaire accéléré (RIVA) à la phase aiguë d'un infarctus du myocarde :
1- est un élément de mauvais pronostic
2- traduit un infarctus étendu
3- impose un traitement anti-arythmique systématique
4- est une indication de traitement digitalique
5- aucune des réponses ci-dessus n'est exacte
Un IDM récent dont les signes directs siègent dans les dérivations D2 D3 à VF V1 V2 est un infarctus :
1- antéroseptal
2- antérieur étendu
3- postérolatéral
4- antérolatéral
5- septal profond
Lors d'un IDM de topographie inférieure, on observe une chute de la pression artérielle à 80/50 mmHg, une bradycardie sinusale à 40/min, des sueurs et des nausées. L'auscultation pulmonaire est normale. Parmi les mesures thérapeutiques suivantes, laquelle retiendrez-vous en priorité ?
1- injection d'Isuprel IV
2- perfusion d'un soluté glucose 10%
3- Atropine 1 mg IV
4- Digoxine IV, 1 ampoule
5- mise en place d'une perfusion de TNT
Au cours de l'infarctus du myocarde, le syndrome vagal :
1- est plus fréquent en cas d'infarctus inférieur
2- comporte une bradycardie importante
3- s'accompagne d'une hypotension artérielle
4- est amélioré par l'atropine
5. Tous les propositions ci-dessus sont exactes
A propos de l'infarctus du myocarde antéroseptal, choisir la proposition fausse:
1- les signes électriques directs sont observés dans les dérivations précordiales droites
2- il correspond habituellement à une thrombose de l'artère interventriculaire antérieure
3- il peut se compliquer de rupture septale donnant une CIV
4- il peut se compliquer d'un syndrome péricardique aigu plusieurs semaines après le début
5- il entraîne souvent un dysfonctionnement de la valve mitrale
Parmi les marqueurs biologiques suivants, lesquels présentent une spécificité supérieure à 80 % pour le diagnostic d'infarctus du myocarde à la phase aiguë après la 6ème heure d'évolution ?
1- D-dimères
2- CPK
3- ASAT, ALAT
4- Myoglobine
5- Troponine Ic
112. Parmi les symptômes et signes cliniques rencontrés dans la péricardite aiguë virale, lequel n'est pas habituel ?
1- Douleur thoracique augmentée par l'inspiration profonde
2- Fièvre aux alentours de 38°
3- Souffle systolique maximum en latéro-sternal gauche
4- Syndrome grippal dans les 15 jours précédents
5- Tachycardie
. Au cours des artériopathies artérioscléreuses, quelle proposition est fausse ?
A. Le tabac constitue le principal facteur de risque
B. La mesure de la pression systolique à la cheville est un élément important de la surveillance
C. L'oblitération fémorale superficielle est une indication élective d'une angioplastie
D. La mortalité coronaire est d'environ 20 % à 5 ans
E. Une artériographie est nécessaire en cas d'ischémie critique
A l'occasion d'un accident hémorragique sévère au cours d'un surdosage thérapeutique par l'héparine, indiquez la mesure qui vous paraît la plus appropriée :
A. Demander en urgence un taux de prothrombine
B. Injecter en urgence du PPSB à la dose de 20 U/kg
C. Injecter du sulfate de protamine par voie intraveineuse à la même dose en unités que celle de la dernière injection d'héparine
D. Injecter 20 mg de vitamine K par voie intraveineuse
E. Transfuser du plasma frais congelé pour neutraliser l'héparine circulante
: En l'an 2000, dans les pays industrialisés, quel est le groupe de cardiopathies le plus fréquemment responsable d'insuffisance cardiaque ?
A. Les valvulopathies
B. Les cardiopathies ischémiques
C. Les cardiopathies hypertensives
D. Les cardiopathies congénitales
E. Les cardiomyopathies idiopathiques
A quel diagnostic faut-il penser en premier devant un jeune adulte apyrétique qui consulte pour une douleur thoracique gauche et une dyspnée aiguë ?
A. Pneumonie franche lobaire aiguë
B. Pleurésie
C. Pneumothorax spontané
D. Embolie pulmonaire
E. Péricardite aiguë bénign
Un malade est traité depuis 8 jours par l'héparine (perfusion continue) pour une thrombose veineuse. Il est décidé de prendre le relais par les AVK.
A. La dose initiale d'AVK doit être élevée (dose charge) pour accélérer le taux de prothrombine
B. Il est possible d'équilibrer un traitement AVK en moins de 3 jours
C. Le traitement par l'héparine doit toujours être arrêté 2 jours après la première prise d'AVK
D. L'INR doit être mesurée 36-48 heures après la 1ère prise d'AVK puis 36-48 heures après chaque modification posologique jusqu'à obtenir 2 INR stables
E. L'adaptation posologique des AVK s'effectue principalement selon l'hypocoagulabilité mesurée par TCA
L’aspirine
A. Stimule la phospholipase A2
B. Stimule les contractions utérines
C. Ne franchit pas la barrière foeto-placentaire
D. Est un puissant inducteur enzymatique
E. Aucune de ces réponses
Quel symptôme peut-on trouver au stade 1 des artériopathies des membres inférieurs selon la classification de Leriche et Fontaine ?
A. Claudication intermittente à moins de 150 mètres
B. Claudication intermittente à plus de 500 mètres
C. Douleur nocturne du pied
D. Trouble trophique d’un orteil
E. Aucun de ces signes
L'infarctus du myocarde sous-endocardique est caractérisé à la phase aiguë par tous les éléments suivants sauf un. Lequel ?A. Atteinte ventriculaire gauche non transmuraleB. Elévation enzymatiqueC. Apparition d'ondes Q significatives sur l'ECGD. Lésion sous-endocardique sur l'ECGE. Douleur constrictive médio-thoracique prolongéeQCM n° 17 : Au lendemain d'une perte de connaissance survenue sans témoins, un examen complémentaire peut apporter la certitude que le patient a convulsé (I'ECG est normal). Lequel ?
A. Electroencéphalogramme
B. Electromyogramme
C. Hyperkaliémie
D. Elévation de la C.P.K.
E. Alcoolémie
Une femme de 35 ans a une valve de Starr mitrale implantée pour maladie mitrale rhumatismale. Quelle est la réponse exacte ?
A. Un traitement anticoagulant oral par antivitamines K est nécessaire pendant un an
B. Un traitement héparinique est nécessaire pendant un mois, relayé par un traitement antiagrégant plaquettaire
C. Un traitement anticoagulant oral par les antivitamines K doit être poursuivi « à vie »
D. Un traitement héparinique est nécessaire pendant le premier mois postopératoire. Passé ce délai, aucun traitement modifiant l'hémostase
E. Un traitement exclusif par antiagrégants plaquettaires est entrepris d'emblée
Un infarctus myocardique latéral donne des signes directs dans les dérivations ECG :
A. D1, VL, V5, V6
B. D2, D3, VF
C. V2, V3, V4
D. VR, D2, VF
E. V7, V8, V9
: Parmi les propositions suivantes concernant les effets des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC), laquelle est fausse
A. Les IEC augmentent la kaliurèse
B. Les IEC augmentent la natriurèse
C. Les IEC sont à l'origine d'une dilatation artérielle et veineuse
D. Les IEC diminuent la kaliurèse
E. Les IEC diminuent la sécrétion de rénine
L'acidose métabolique avec hyperkaliémie s'observe dans la situation suivante :
A. Vomissements abondants
B. Insuffisance rénale chronique terminale
C. DiarrhéeD. Syndrome de Cushing
E. Traitement diurétique par thiazidique
Quelle est au niveau de la plaque d'athérosclérose la complication anatomique locale nécessaire à l'apparition ultérieure d'une embolie athéromateuse ?
A. Thrombose
B. Anévrysme
C. Calcification
D. Ulcération
E. Hémorragie dans la plaque
L'augmentation inspiratoire du souffle systolique xiphoïdien est un argument en faveur de :
A. Insuffisance mitrale
B. Maladie mitrale
C. Rétrécissement mitral
D. Insuffisance tricuspidienne
E. Rétrécissement aortique
A propos de l'infarctus du myocarde antéro-septal, quelle est la proposition fausse ?
A. Les signes électriques directs sont observés dans les dérivations précordiales droites (V1, V2, V3)
B. Il correspond habituellement à une occlusion de l'artère interventriculaire antérieure
C. Il peut se compliquer de rupture du septum interventriculaire
D. Il peut se compliquer d'un syndrome péricardique aigu plusieurs semaines après le début de la nécrose
E. Il se complique assez souvent d'une extension vers le ventricule droit
: Parmi les techniques d'auscultation suivantes, quelle est la plus adéquate pour rechercher une insuffisance aortique ?
A. Patient assis penché en avant et en expiration forcée
B. Patient en décubitus latéral gauche et après effort
C. Patient en décubitus latéral droit, en inspiration forcée
D. Patient en décubitus dorsal
E. - Patient assis penché en avant et en inspiration forcée
Chez une femme enceinte de 8 mois, vous avez la certitude d'une thrombose veineuse fémorale sans embolie pulmonaire. Quelle thérapeutique préconisez-vous dans l'immédiat ?
A. Antivitamines K avec doses de charge
B. Héparinothérapie
C. Antiagrégants plaquettaires
D. Traitement thrombolytique
E. Interruption de la veine cave inférieure
Chez un patient âgé de 65 ans dont l'auscultation cardiaque était normale deux mois auparavant, on constate devant une dyspnée d'effort durant depuis quelques jours, l'apparition d'un souffle systolique intense témoignant d'une insuffisance mitrale dans un contexte par ailleurs normal (pas de fièvre, pas de douleur, électrocardiogramme normal ...). Quelle cause doit-on évoquer ?
A. Endocardite bactérienne
B. Prolapsus mitral
C. Rupture de cordage mitral
D. Infarctus du myocarde
E. Rupture d'un pilier mitral
Un homme de 50 ans consulte pour une douleur thoracique constrictive angoissante d'apparition récente survenant à la marche, forçant à l'arrêt et cédant rapidement. Quelle est la proposition la plus appropriée ?
A. Infarctus du myocarde ambulatoire
B. Dystonie neurovégétative
C. Angine de poitrine
D. Dissection aortique débutante
E. L'épreuve d'effort est indispensable au diagnostic
Parmi les médicaments suivants, on peut utiliser comme antiagrégant plaquettaire :
A. Aspirine
B. Bêtabloquants
C. Héparine
D. Digitaline
E. Anti vitamin K
: Devant un malade en état de mort apparente, la confirmation du diagnostic d’arrêt circulaire doit être recherchée par :
A. La prise du pouls radial
B. L’auscultation cardiaque
C. La recherche du pouls carotidien
D. La constatation d’une mydriase bilatérale
E. La palpation du choc de pointe
Chez un malade allergique aux Bêta-lactamines et souffrant d’une endocardite à Entérocoque, quelle antibiothérapie alternative proposez-vous ?
A. FOSFOMYCINE + GENTAMICINE
B. CEFAZOLINE + GENTAMICINE
C. VANCOMYCINE + GENTAMICINE
D. COLYMICINE + GENTAMICINE
E. DOXYCYCLINE + ERYTHROMICINE
Un patient de 60 ans, souffrant de silicose, a par ailleurs des épisodes de palpitations fréquents, prolongés et invalidants, par fibrillation auriculaire paroxystique. L’un des antiarythmiques ci-dessous est contre-indiqué. Lequel ?
A. VERAPAMIL (Isoptine®)
B. DISOPYRAMIDE (RYTHMODAN®)
C. AMIODARONE (Cordarone®)
D. HYDRO QUINIDINE « retard » (Sérécor®)
E. FLECAINIDE (Flécaïne)
Au cours d’un relais héparine - Sintrom® (Acénocoumarol) vous obtenez les résultats suivants : temps de céphaline kaolin = 1,5/témoin, taux de prothrombine 26 %. Choisissez, en fonction de ces résultats, l’attitude convenable
A. Arrêter l’héparine et continuer le Sintrom® à la même dose
B. Augmenter l’héparine et continuer le Sintrom® à la même dose
C. Augmenter le Sintrom® et l’héparine
D. Augmenter le Sintrom® et arrêter l’héparine
E. Continuer héparine et Sintrom® à la même dose
: Dans l’hypertension artérielle contrôlée, les modifications cardiaques sont caractérisées par :
A. Une dilatation ventriculaire gauche
B. Une diminution du relief des colonnes ventriculaires
C. Une fibrose myocardique efficace
D. Une hypertrophie concentrique du ventricule gauche
E. Une hypertrophie isolée du septum interventriculaire
Le syndrome de Leriche, dans l’artériopathie des membres inférieurs, est dû à :
A. L’oblitération d’un axe artériel iliaque
B. L’association de lésions sténosantes de l’aorte et des artères rénales
C. Une obstruction du carrefour aortique
D. L’association de lésions athéromateuses de l’aorte et des artères viscérales
E. L’association de lésions artérielles athéromateuses et d’une compression d’un axe veineux iliaque
La pression qui témoigne directement de la précharge du ventricule gauche est :
A. Pression protodiastolique ventriculaire gauche
B. Pression d'éjection systolique ventriculaire gauche
C. Pression moyenne dans l'oreillette gauche
D. Pression maximum systolique dans le ventricule gauche
E. Pression télédiastolique dans le ventricule gauche
Parmi les diurétiques suivants, quel est celui qui n'est pas contre-indiqué en cas d'insuffisance rénale ?
A. (Spironolactone) Aldactone®
B. Diurétiques thiazidiques
C. (Furosémide) Lasilix®
D. Modamide® Diurétiques épargneurs de potassium (Triamtéréne®)
E. Association de diurétiques thiazidiques et épargneurs de potassium
Parmi les mécanismes d'interaction suivants, quel est celui qui intervient lors d'une association barbituriques-antivitamine K ?
A. Diminution de la synthèse endogène de vitamine K
B. Déplacement des antivitamines K de l'albumine qui les transporte
C. Diminution du catabolisme des antivitamines K
D. Augmentation du catabolisme des antivitamines K
E. Diminution du taux plasmatique de vitamine K
Lors d'une embolie pulmonaire de moyenne gravité l'examen des gaz du sang montre :
A. Une hypoxémie avec hypercapnie
B. Une hypoxémie avec normocapnie
C. Une hypoxémie avec hypocapnie
D. Une normoxémie avec hypercapnie
E. Aucune de ces perturbations
Quel est le principal élément du diagnostic positif à l'écho-TM, d'une insuffisance aortique pure quelle que soit son étiologie ?
A. Epaississement des sigmoïdes aortiques
B. Fluttering systolique mitral
C. Dilatation ventriculaire gauche
D. Crochetage systolique de l'écho sigmoïdien pulmonaire
E. Fluttering diastolique mitral
Quel signe, parmi les suivants, doit faire évoquer un surdosage chez un insuffisant cardiaque traité par Digoxine ?
A. Un allongement de l'espace QT
B. L'apparition d'extrasystoles ventriculaires bigéminées
C. Un sous-décalage cupuliforme du segment ST
D. Une augmentation de la fréquence sinusale
E. Un passage en fibrillation auriculaire
Parmi les affirmations sur l'atropine, une seule est vraie. Laquelle ?
A. Elle ralentit la vitesse de conduction auriculo-ventriculaire
B. Elle augmente la sécrétion gastrique
C. Elle provoque une mydriase
D. Elle augmente la sécrétion lacrymale
E. Elle est utilisée en cas de rétention urinaire
Les bêtabloquants :
A. Peuvent être associés avec de la trinitrine
B. Sont contre-indiqués en association avec les diurétiques
C. Augmentent l'intensité des chocs anaphylactiques
D. Augmentent la libération de la rénine
E. Sont contre-indiqués en association avec les macrolides
L'artère la plus souvent atteinte lors d 'une claudication intermittente du mollet est
A. Iliaque externe
B. Fémorale profonde
C. Fémorale superficielle
D. Tibiale antérieure
E. Tibiale postérieure
Quels sont les examens dont la normalité permet d'éliminer le diagnostic d'embolie pulmonaire ?
A. La négativité du dosage ELISA des D-dimères plasmatiques
B. La phlébo-cavographie
C. La scintigraphie pulmonaire de perfusion
D. L'angiographie pulmonaire
E. Les gaz du sang artériels
Quel est l'élément sémiologique qui permet d'affirmer l'origine cardiaque d'une hépatomégalie ?
A. Œdème des membres inférieurs
B. Ascite
C. Reflux hépatojugulaire
D. Caractère douloureux
E. Circulation collatérale
: Une femme de 35 ans, est atteinte d'un rétrécissement mitral en arythmie complète. Elle ressent brutalement une douleur vive du mollet qui s'accompagne rapidement d'une impotence complète. A l'examen la jambe et le pied sont froids. Quel est votre diagnostic ?
A. Thrombose artérielle
B. Phlébite
C. Embolie artérielle
D. Accès de goutte
E. Arthrite rhumatismale
Une claudication intermittente bilatérale des membres inférieurs avec conservation de tous les pouls et sans souffle sur les trajets artériels fait évoquer en priorité :
A. Un anévrysme de l'aorte abdominale
B. Une maladie post-phlébitique
C. Une coxarthrose
D. Une compression médullaire
E. Une neuropathie diabétique
: Parmi les médicaments suivants, citez la seule molécule pouvant faire baisser la kaliémie :
A. L'Aldactone
B. Le Lopril
C. Le Kaleorid
D. Le Renitec
E. Le bicabornate de Sodium
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