Cardio

1. Un homme de 50 ans consulte pour une douleur thoracique constrictive angoissante d'apparition récente survenant à la marche, forçant à l'arrêt et cédant rapidement. Quel est le diagnostic le plus vraisemblable ?
Infarctus du myocarde
Dystonie neuro-végétative
Angine de poitrine
Dissection aortique débutante
Embolie pulmonaire
2. L'angine de poitrine doit faire évoquer un spasme en cas de :
Survenue au cours de l'effort
Survenue exclusivement nocturne
Survenue au changement de position
Répétition des crises après le repas
Inefficacité de la TNT
3. Les héparines de bas poids moléculaire :
Sont formellement contre-indiquées en cas d'antécédents allergiques à l'héparine
Ont une action anti-Xa
Se prescrivent par voie intraveineuse
Ne sont pas utilisables dans le contexte de l'urgence
Ne peuvent être utilisées en curatif dans le traitement de l'embolie pulmonaire de faible gravité
4. On doit craindre une thrombose de l'oreillette gauche lorsque existe:
Une fibrillation auriculaire
Des lésions sous-valvulaires importantes
Une hypertension artérielle pulmonaire
Des antécédents d'embolie pulmonaire
Des antécédents d'une bradycardie sinusale
5. Concernant la douleur de péricardite aiguë, toutes les propositions suivantes sont justes, sauf une. Laquelle ?
La douleur s'accentue volontiers lors des mouvements respiratoires
La douleur peut s'accompagner de troubles du rythme supra-ventriculaires
L'ECG peut montrer des troubles diffus de la repolarisation
La douleur peut s'accompagner d'un frottement péricardique disparaissant en apnée
Le traitement de 1ère intention est une prescription d'Aspégic*
6. Quelle est la proposition fausse concernant les signes électrocardiographiques de la péricardite aiguë:
Un sous décalage de PQ et un sus décalage de ST
Une normalisation de PQ et aplatissement de T
Une onde Q transitoire en précordiales
Une inversion de T
Un micro voltage
7. Chez un patient présentant une fibrillation auriculaire d'installation récente et anticoagulé de manière efficace par anti-vitamine K au long court, quelle situation constitue une contre-indication au choc électrique externe ?
Un traitement par Cordarone
Un rétrécissement mitral
Une hyperthyroïdie évolutive
Une mauvaise tolérance hémodynamique
Des antécédents d'infarctus du myocarde
8. Un patient de 69 ans suivi pour une myocardiopathie dilatée primitive avec fraction d'éjection à 40 % est hospitalisé pour une fibrillation auriculaire aiguë avec réponse ventriculaire entre 140 et 150 par minute, responsable d'une aggravation de sa dyspnée. Quel traitement allez-vous prescrire en première intention pour ralentir la réponse ventriculaire de cette fibrillation auriculaire ?
Vérapamil (ISOPTINE®) 120 mg : deux comprimés par jour per os
Propranolol (AVLOCARDYL®) 40 mg : trois comprimés par jour per os
Amiodarone (CORDARONE®) 200 mg : quatre comprimés par jour per os
Digoxine (DIGOXINE®) 0,50 mg : deux ampoules par jour IV
Cardioversion immédiate par choc électrique externe sous anesthésie générale
9. Monsieur D…, 69 ans, présente des épisodes de fibrillation auriculaire paroxystique sur cardiopathie hypertensive et insuffisance mitrale minime (grade I). Une anticoagulation au long cours par antivitamine-K est prescrite afin de prévenir le risque d'embolie artérielle systémique. Quel est l'INR cible recommandé dans ce contexte ?
1,5 à 2,5
2,5 à 3,0
3,0 à 3,5
3,5 à 4,0
4,0 à, 4,5
10. La tachycardie paroxystique supraventriculaire ou jonctionnelle est :
Idiopathique du sujet jeune
Due à un syndrome de Brugada
Due à une élévation de la TSH
Due à une hypokaliémie
Une diminution de la TSH
11. Parmi les examens ci-dessous, lequel n'entre pas dans le bilan de retentissement d'une HTA ?
Fond d'Å“il
échographie cardiaque
électrocardiogramme
Créatininémie
Ionogramme urinaire
12. En présence d'une poussée hypertensive, dans quel cas ne préconisez-vous pas de traitement antihypertenseur, en urgence ?
Oedème aigu du poumon
Dissection aortique
Accident vasculaire de type ischémique
Hémorragie méningée
Hémorragie cérébrale
13. Les propositions suivantes concernant l’infarctus du myocarde à la phase aigue sont vraies sauf une. Indiquez laquelle ?
Peut être traité par thrombolyse intraveineuse
Peut être traité par angioplastie coronaire en urgence
Est une indication à l’utilisation d’Héparine
Justifie un entraînement électrosystolique préventif
Justifie le transfert en Unité de Soins Intensifs
14. Les propositions suivantes concernant le rétrécissement aortique sont vraies sauf une, Indiquez laquelle ?
S’observe surtout après 50 ans
Ne se complique jamais d’endocardite bactérienne
Peut s’exprimer par des douleurs angineuses
Peut s’exprimer par des syncopes
Est souvent lié à une calcification des sigmoïdes aortiques
15. Un des signes cliniques suivants ne fait pas partie des signes d’insuffisance cardiaque droite lequel :
Oedèmes des membres inférieurs
Ascite
Dyspnée expirtatoire
Turgescence jugulaire
Hépatalgie
16. Parmi ces traitements lequel est formellement contre-indiqué dans l‘oedème aigu du poumon :
Béta-bloquant
Diurétique épargneur de potassium de type Aldactone
Inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC)
Diurétique de l’anse de type furosémide (Lasilix)
Dobutamine
17. Une des situations suivantes n’est pas un facteur déclenchant de décompensation cardiaque aigue laquelle :
Observance d’un régime sans sel
Embolie pulmonaire
Fibrillation auriculaire
Fièvre
Infarctus du myocarde
18. Un patient de 45 ans se plaint d’une dyspnée d’effort se manifestant à la montée des escaliers et à la toilette. En quelle classe fonctionnelle classez-vous ce patient :
Classe I de la NYHA
Classe II de la NYHA
Classe III de la NYHA
Classe IV de la NYHA
Aucune des classes de la NYHA
19. Parmi les examens paracliniques suivants, quel est celui qui doit être pratiqué en première intention pour le diagnostic de phlébite surale :
La thermographie
La pléthysmographie
La phlébographie
La scintigraphie
L'écho-Doppler veineux
20. L'apparition brutale d'un oedème du membre inférieur avec tension importante du mollet et refroidissement de l'extrémité doit faire évoquer :
Une phlébite banale
Un érysipèle
Une embolie artérielle
Une phlegmatia coerulea
Une poussée de lymphangite sur lymphœdème chronique
21. Lors d'une embolie pulmonaire de moyenne gravitée l'examen des gaz du sang montre :
Une hypoxémie avec hypercapnie
Une hypoxémie avec normocapnie
Une hypoxémie avec hypocapnie
Une normoxémie avec hypercapnie
Aucune de ces perturbations
22. Toutes les affirmations suivantes concernant le flutter auriculaire sont exactes sauf une. Indiquez laquelle ? Le flutter auriculaire est un trouble du rythme :
Qui peut s'observer dans l'évolution d'une cardiothyréose
Qui peut entraîner des embolies systémiques
Qui peut déclencher la survenue d'une insuffisance cardiaque
Qui peut être réduit par les manoeuvres vagales
Qui peut être dégradé par la prescription de digitaliques
23. Parmi les propositions suivantes concernant la plaque d’athérome stable, laquelle est fausse ? :
Il s'agit généralement d'une lésion athéromateuse relativement pauvre en lipide.
La progression de la plaque est généralement lente laissant le temps à la circulation collatérale de se développer
Lorsque l'évolution se fait vers une sténose très sévère > à 95%, il en résulte généralement un infarctus du myocarde.
Le risque de rupture brutale avec constitution d'un thrombus est faible.
Il y a souvent co-existence de plaques stables et instables chez le même patient coronarien.
24. Toutes les propositions suivantes concernant la rupture d’une plaque endocoronaire sont exactes sauf une, laquelle ?
Elle concerne principalement les plaques instables riches en lipides.
La constitution d’un thrombus endocoronaire est la conséquence quasi inéluctable de la rupture de plaque.
Seules les plaques très sténosantes (> à 70%) sont susceptibles de se rompre.
La traduction clinique de la rupture de plaques peut être une mort subite.
La rupture de plaque est le mécanisme principal de constitution d’un infarctus du myocarde.
25. Quelle est la proposition fausse concernant l’angor d’effort ? :
L’ischémie d’effort se traduit par un sous décalage du segment ST à l’électrocardiogramme.
La douleur survient généralement à l’effort
L’angor d’effort peut être lié non pas à un athérome coronaire mais à un rétrécissement de la valve aortique.
La douleur d’angor dure généralement prolongée plus de 30 mn après l’arrêt de l’effort.
L’effet thérapeutique des bêtabloquants dans l’angor d’effort est principalement lié à la réduction de la tachycardie induite par l’effort.
26. Quelle est la proposition fausse concernant la coronarographie :
Elle nécessite une ponction artérielle pour introduire un cathéter permettant d’opacifier sélectivement les ostia coronaires.
Cette exploration est formellement contre indiquée à la phase aigue de l’infarctus du myocarde.
Le diagnostic de maladie coronaire est confirmé s’il existe au moins une sténose réduisant de plus de 70% le calibre artériel. d) La coronarographie peut être pratiquée même chez le sujet très âgé (au delà de 80 ans) s’il existe un angor réfractaire au traitement médical maximal
Dans l’angor d’effort, la coronarographie sera systématiquement indiquée lorsque l’épreuve d’effort est fortement positive à un niveau d’exercice faible.
27. Toutes les molécules ou classes pharmacologiques anti-thrombotiques suivantes sont utilisables lors de la prise en charge initiale d’un angor instable (syndrome coronaire aigu sans sus décalage de ST) sauf une :
Aspirine
Anti vitamine K
Clopidogrel (Plavix)
Héparine de bas poids moléculaire
Antagoniste des récepteurs glycoprotéiques IIb-IIIa
28. Un patient d’une cinquantaines d’années est vu 1h00 après le début d’une douleur thoracique infarctoïde. A l’ECG, il existe un sus décalage de ST en inférieur. La tension est à 9/6, la fréquence cardiaque à 50/mn, les jugulaires sont turgescentes, il n’y a pas de crépitant à l’auscultation pulmonaire. Les médicaments suivants, sauf un, sont prescrits, selon la voie d’administration appropriée, pendant la phase pré hospitalière :
Aspirine
Héparine
Atropine
Morphine
Trinitrine
Clopidogrel (Plavix)
29. Toutes les propositions suivantes sont exactes concernant l’infarctus transmural avec sus décalage de ST sauf une :
L’administration d’un traitement thrombolytique en pré hospitalier est légitime lorsque la durée de transport vers une salle de coronarographie excède 90 min.
S’il existe un bloc de branche gauche complet préexistant, le diagnostic électrocardiographique de l’infarctus est quasi impossible.
Il est nécessaire de doser la Troponine toutes les 6 h pendant les 48 premières heures de l’évolution
Sauf contre indication, le traitement de bêtabloquant sera instauré dès le 1er jour d’hospitalisation.
Du fait du phénomène de sidération myocardique, les effets d’une thérapeutique de reperfusion ne peuvent se juger que par réévaluation de la fonction ventriculaire gauche à distance de l’infarctus.
30. Les complications suivantes peuvent emmailler le cours d’un infarctus antéro-septo-apical lié à une occlusion de l’IVA sauf une :
Œdème aigu du poumon.
Insuffisance mitrale ischémique.
Péricardite post infarctus.
Trouble du rythme ventriculaire.
Extension de l’infarctus au ventricule droit.
31. Parmi les propositions suivant concernant le suivi au long cours du coronarien, laquelle est fausse:
Le traitement anti-agrégant plaquettaire doit être indéfiniment poursuivi.
Les électrocardiogrammes d’effort doivent être répétés à échéance régulière (1fois par an) pour détecter une ischémie silencieuse.
Si grâce à une diététique rigoureuse, le bilan lipidique est normal, les statines pourront être interrompues.
Même en l’absence de toutes récidives angineuses, le patient doit savoir utiliser la Trinitrine sublinguale.
La distance de 2 à 3 mois de l’infarctus, les voyages en avion et la reprise d’une activité sportive d’endurance sont autorisés.
32. Parmi les propositions concernant l'infarctus du myocarde chez la personne âgée, laquelle est fausse ?
L'infarctus du myocarde est souvent asymptomatique
La défaillance cardiaque est une complication fréquente
La douleur thoracique est la manifestation la plus fréquente
Des nausées et vomissements peuvent être l'expression d'un infarctus du myocarde
Une syncope peut révéler un infarctus du myocarde
33. Parmi les marqueurs biologiques suivants, lequel est spécifique d'infarctus myocardique aigu (entre la 6ème et la 11ème heure) ?
CPK
ASAT, ALAT
Troponine
Myoglobine
LDH
34. Parmi les propositions suivant concernant le syndrome vagal dans l'infarctus du myocarde, laquelle est incorrecte ?
Il s'accompagne d'une tachycardie sinusale
Il est plus fréquent en cas d'infarctus inférieur
Il comporte une bradycardie importante
Il s'accompagne d'une hypotension artérielle
Il est amélioré par l'atropine
35. Parmi les propositions suivants concernant l’infarctus du myocarde, quelle est la proposition qui est fausse :
La myoglobine car c'est le marqueur le plus précoce de la nécrose
La myoglobine car c'est un marqueur le plus spécifique de la nécrose myocardique
La troponine I car c'est le marqueur le plus spécifique de la nécrose myocardique
La CPKMB car c'est l'iso enzyme le plus spécifique des créatines kinases
Le LDH est augmenté très tardivement
36. Parmi les propositions suivantes, laquelle constituent des contre-indications absolues à la prescription de beta-bloquants après un infarctus du myocarde ?
Diabète de type II insulino-requérant
Asthme bronchique grave
Un bloc de branche droit isolé à l'ECG
Artériopathie oblitérant des membres inférieurs stade II
Tachycardie sinusale de repos > 90 par minute à l'état basal
37. L'apparition d'un souffle systolique à la 48ème heure d'évolution d'un infarctus postéro-inférieur aigu doit faire évoquer :
Un obstacle éjectionnel ventriculaire gauche
Une insuffisance tricuspidienne aiguë
Une insuffisance mitrale aiguë par rupture de pilier
Une communication inter-auriculaire
Une communication inter-ventriculaire
38. Parmi les germes suivants, lequel est le plus souvent responsable d'endocardites aiguës
Le pneumocoque
Le gonocoque
Le staphylocoque doré
Le streptocoque viridans
L'entérocoque
39. Parmi les lésions suivantes, laquelle est la plus exposée au risque de greffe bactérienne d'origine dentaire
Rétrécissement mitral
Communication interauriculaire
Anévrisme de l'aorte
Insuffisance aortique
Thrombose veineuse du membre inférieur
40. Devant la découverte d'une masse abdominale sus-ombilicale, l'existence d'un anévrisme de l'aorte sera suspectée devant:
Le caractère douloureux de cette masse
Le caractère battant de cette masse
Le caractère indolore de cette masse
La perception d'un "thrill"
L'abolition des pouls fémoraux
41. On doit craindre une thrombose de l'oreillette gauche lorsqu’il existe :
Une fibrillation auriculaire
Des lésions sous-valvulaires importantes
Une hypertension artérielle pulmonaire
Des antécédents d'embolie pulmonaire
Des antécédents de bradycardie sinusale
42. L'examen le plus fiable pour juger de l'importance des lésions sous-valvulaires est:
L'auscultation du cœur
L'auscultation du cœur
L'évaluation hémodynamique
L'échocardiogramme
L'angiographie ventriculaire gauche
43. Chercher la proposition fausse concernant les caractères du frottement péricardique :
Superficiel mésocardiaque
Protosystolique et télédiastolique
Crissement de cuir neuf
Doux froissement de la soie
Persiste en apnée
44. Concernant la douleur de péricardite aiguë, trouvez la proposition fausse :
La douleur s'accentue volontiers lors des mouvements respiratoires
La douleur peut s'accompagner de troubles du rythme supra-ventriculaires
L'ECG peut montrer des troubles diffus de la repolarisation
La douleur peut s'accompagner d'un frottement péricardique disparaissant en apnée
Le traitement de 1ère intention est une prescription d'Aspégic*
45. Parmi les signes électrocardiographiques de la péricardite aiguë, rechercher la proposition incorrecte :
Un sous décalage de PQ et un sus décalage de ST
Une normalisation de PQ et aplatissement de T
Une onde Q transitoire en précordiales
Une inversion de T
Un trouble de repolarisation diffuse non spécifique
46. Indiquez la proposition fausse concernant les signes évocateurs d’un tamponnade cardiaque :
Turgescence des veines jugulaires
Silhouette cardiaque peu mobile en scopie
Signes d'œdème aigu pulmonaire
Diminution inspiratoire de la pression artérielle systolique
Pouls paradoxal
47. Toutes les affirmations suivantes concernant la péricardite aiguë bénigne (virale') sont vraies sauf une. Laquelle ?
La douleur est habituellement vive
Le frottement péricardique est souvent fugace
Le décollement péricardique à l'échocardiogramme, signant la présence d'un épanchement, est constant
L'évolution vers la constriction péricardique est très rare
Le traitement repose sur les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou l'aspirine
48. Parmi les signes cliniques suivants, lequel est atypique du tableau de tamponnade péricardique ?
Tachycardie
Dyspnée majorée par la position assise
Tension artérielle effondrée ou pincée
Turgescence des jugulaires
Pouls paradoxal
49. Devant un état de choc cardiogénique par suspicion de tamponnade péricardique, quels sont les gestes à faire en priorité ?
Demander une numération formule sanguine
Mettre en place une pression veineuse centrale
Faire un drainage péricardique de 'sauvetage'
Réaliser une coronarographie pour confirmer le diagnostic
Donner le diurétique forte dose
50. L'angine de poitrine doit faire évoquer un spasme en cas de :
Survenue au cours de l'effort
Survenue en position allongée
Survenue exclusivement nocturne
Répétition des crises à l’effort maximale
Inefficacité de la TNT
51. Le bloc auriculo-ventriculaire est une complication de l'infarctus myocardique à la phase aiguë. Les caractéristiques de ce bloc sont les suivantes, sauf une. Laquelle ?
Précoce
Survient dans 10 à 15 % des cas
Il est sus-hisien et bénin dans l'infarctus inférieur
Il est sous-hisien et grave dans l'infarctus antérieur
Il persiste au-delà de trois semaines et devient chronique de façon définitive
52. Chez un patient présentant une fibrillation auriculaire d'installation récente et anticoagulé de manière efficace par anti-vitamine K au long court, quelle situation constitue une contre-indication au choc électrique externe ?
Un traitement par cordarone
Un rétrécissement mitral
Une hyperthyroïdie évolutive
Une mauvaise tolérance hémodynamique
Des antécédents d'infarctus du myocarde
53. Quelle proposition concernant les complications de la fibrillation auriculaire est fausse ?
Elle peut décompenser une valvulopathie
Elle peut être responsable d'embolies artérielles systémiques
Elle peut être responsable d'embolies pulmonaires
Elle peut entraîner un angor en cas de réponse ventriculaire rapide
Elle peut être responsable d'un œdème aigu du poumon
54. Monsieur M…, 69 ans, présente des épisodes de fibrillation auriculaire paroxystique sur cardiopathie hypertensive et insuffisance mitrale minime (grade I). Une anticoagulation au long cours par antivitamine-K est prescrite afin de prévenir le risque d'embolie artérielle systémique. Quel est l'INR cible recommandé dans ce contexte ?
1,5 à 2,5
2,5 à 3,0
3,0 à 3,5
3,5 à 4,0
4,0 à,4,5
55. Parmi les propositions suivantes concernant le flutter auriculaire, laquelle est fausse ?
La fréquence auriculaire est habituellement aux alentours de 300/min
Les digitaliques sont utiles pour ralentir la fréquence ventriculaire
Les ondes de flutter sont repérées au mieux sur les dérivations DII, DIII, VF de l'ECG
Le rythme sinusal peut être rétabli par la compression du sinus carotidien
Le choc électrique externe est très efficace pour rétablir le rythme sinusal
56. Dans sa forme typique la syncope d'Adams-Stokes, indiquez la proposition incorrecte :
Survient sans prodrome, sans lien avec l'effort ni avec la position
Entraîne souvent la chute avec des lésions traumatiques
S'accompagne de pâleur intense et d'un état de relaxation musculaire complète
Dure généralement moins de 30 secondes
Est souvent suivie d'un état d'obnubilation post-critique
57. La tachycardie paroxystique supraventriculaire ou jonctionnelle est :
Idiopathique du sujet jeune
Due à un syndrome de Brugada
Due à une élévation de la TSH
Due à une hypokaliémie
Une diminution de la TSH
58. Parmi les proposition suivant, laquelle est la plus fréquente étiologie des tachycardies ventriculaires :
La péricardite constrictive
La dissection de l’ aorte
L'anévrysme post infarctus
Le coeur pulmonaire aigu
L'embolie pulmonaire
59. La survenue de fibrillation ventriculaire à grande maille nécessite :
L'administration d'adrénaline 1 mg IV pour permettre le passage en fibrillation petite maille
L'utilisation de bicarbonate de sodium 1mmol/kg
Une défibrillation à 7 J /kg
Une défibrillation à 3 J /kg
L'utilisation de l’Isuprel intra-veineuse
60. Les héparines de bas poids moléculaire :
Sont formellement contre-indiquées en cas d'antécédents allergiques à l'héparin
Ont une action anti-Xa
Se prescrivent par voie intraveineuse
Ne sont pas utilisables dans le contexte de l'urgence
Ne peuvent être utilisées en curatif dans le traitement de l'embolie pulmonaire de faible gravité
61. Un traitement par héparine standard à dose anticoagulante est débutée au Service d'Accueil et d'Urgence chez une patiente de 35 ans pour embolie pulmonaire. Sur quels éléments biologiques doit porter la surveillance de ce traitement ?
Taux de prothrombine (TP)
Temps de céphaline activée (TCA
Dosage de BNP
Taux de fibrinogène
Dosage de l'antithrombine III
62. Parmi les bactéries ci-dessous citées, laquelle est le plus fréquemment responsable de l'endocardite d'Osler ?
Staphylocoque doré
Pneumocoque
Streptocoque D
Streptocoque non – D
Bacille Gram négatif
63. Quand doit-on débuter l'antibioprophylaxie par Clamoxyl Per Os chez un patient porteur d'un souffle d'insuffisance mitrale et qui doit bénéficier d'une avulsion dentaire ?
Une semaine avant les soins
Trois jours avant les soins
Une heure avant les soins
Une heure après les soins
Jamais
64. Quelle est la cardiopathie sur laquelle se greffe le plus souvent une affection oslérienne ?
Rétrécissement mitral
Insuffisance mitrale
Rétrécissement aortique
Insuffisance aortique
Communication inter auriculaire
65. Parmi les propositions suivantes concernant l'antibioprophylaxie de l'endocardite infectieuses avant soins dentaires chez un homme de 56 ans, asymptomatique, sans allergie connue, et porteur d'une prothèse valvulaire mitrale mécanique, laquelle retenez-vous ?
Aucune antibioprophylaxie n'est nécessaire dans ce cas
Amoxicilline (Clamoxyl®) per os : 3 grammes en une seule prise une heure avant les soins
Amoxicilline (Clamoxyl®) per os : 1 gramme matin, midi et soir pendant 48 heures avant et après les soins
Pénicilline G 1.500.000 UI et Nétromicine 5 mg/Kg IV en perfusion unique pendant les soins dentaires
Pénicilline G 1.500.000 UI et Nétromicine 5 mg/Kg IV en perfusion toutes les 12 heures pendant les 36 heures encadrant les soins
66. Quelle est l'antibioprophylaxie à prescrire chez un valvulopathe cardiaque, avant une extraction dentaire ?
Tétracycline
Fluoroquinolone
Amoxicilline
Cotrimoxazole (Bactrim)
Pénicilline M
67. Concernant l’insuffisance aortique sévère, quelle est la proposition fausse ?
L'élévation de la pression capillaire pulmonaire
L'élévation de la pression télédiastolique ventriculaire gauche
La chute de la fraction d'éjection ventriculaire gauche
L'abaissement de la pression diastolique aortique
L'élévation de la pression diastolique aortique
68. Dans quelle forme étiologique d'insuffisance mitrale peut-on être amené à une solution chirurgicale rapide ?
- insuffisance mitrale fonctionnelle due a une CMD
Prolapsus idiopathique de la valve mitrale (Maladie de Barlow)
Rupture de cordage mitral
Insuffisance mitrale rhumatismale modérée
Insuffisance mitrale congénitale
69. Parmi les propositions suivantes relatives à une sténose aortique serrée, une seule est fausse. Laquelle ?
Le deuxième bruit est diminué ou aboli
L'orifice valvulaire aortique est souvent calcifié à l'échographie
Il peut exister un frémissement à la palpation de l'aire cardiaque
Il existe une diminution de la pression artérielle diastolique responsable d'un élargissement de la différentielle
Il existe sur l'ECG un aspect d'hypertrophie ventriculaire gauche avec surcharge systolique
70. Quelle est la proposition fausse à propos du rétrécissement mitral ?
Le roulement siège à la pointe
Le roulement est mieux perçu en décubitus latéral gauche
Le roulement s'accompagne d'un frémissement cataire
Le roulement diminue à l'effort
Le roulement diminue lors de l'arythmie complète
71. Parmi les situations cliniques suivantes, laquelle n'est pas une complication du rétrécissement mitral ?
Une ischémie aiguë du membre inférieur droit
Un œdème aigu pulmonaire
Une tachycardie ventriculaire
Une fibrillation auriculaire proxystique
Une insuffisance cardiaque droite
72. Trouver la proposition incorrecte concernant les complications du rétrécissement mitral:
L'arythmie par fibrillation auriculaire
Les embolies systémiques
L'oedème aigu pulmonaire
L'insuffisance cardiaque droite
Dissection aortique
73. Parmi les propositions suivant, laquelle n’est pas d’un signe auscultatoire du rétrécissement mitral en rythme sinusal:
Un éclat de B1
Un click microtélésystolique
Un roulement diastolique
Un renforcement présystolique du roulement
Un souffle d'insuffisance tricuspidienne
74. Chez un patient porteur d'une prothèse mécanique en position mitrale, quelle proposition n’est pas un signe évocateur d’une dysfonction de la prothèse ?
L'apparition d'un souffle systolique au foyer mitral
La survenue d'une embolie pulmonaire
La survenue d'une ischémie aiguë du membre inférieur droit
La survenue d'un oedème aigu pulmonaire
La découverte d'une anémie hémolytique
75. L'une de ces complications ne fait pas partie du tableau de dissection aiguë de l'aorte. Laquelle ?
Hémopéricarde
Insuffisance mitrale aiguë
Hémothorax
Accident vasculaire cérébral
Insuffisance aortique aigue
76. Parmi les examens ci-dessous, lequel n'entre pas dans le bilan de retentissement d'une HTA ?
Fond d'Å“il
échographie cardiaque
électrocardiogramme
Créatininémie
Ionogramme urinaire
77. Quel traitement anti-hypertenseur est à instaurer, en première intention et en l'absence de contre-indication, lorsque l'HTA est associée à une insuffisance coronarienne ?
Inhibiteur de l'enzyme de conversion
Inhibiteur calcique
Diurétique
Alpha-bloquant
Bêta-bloquant
78. Quelle est l'anomalie qui peut faire évoquer la présence d'une hypertrophie ventriculaire gauche chez un sujet hypertendu ?
Un PR à 0.28
Un BAV 3
Une ischémie sous épicardique D1AVL
Un Sokolow à 40 mm
Un axe hyper droit
79. La prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) peut être responsable :
D'une hypokaliémie
D'une élévation de la créatininémie
D'une hyponatrémie
D'un trouble de la conduction auriculo-ventriculaire
D'une insuffisance cardiaque
80. Une alcalose hypokaliémique doit vous faire évoquer :
Une sténose des artères rénales
Une maladie de Basedow
Un panhypopituitarisme
Une acromégalie
Une hémodilution
81. Quel est le signe, parmi les suivants, qui peut orienter vers une hypertension artérielle (HTA) secondaire ?
Antécédent familial d'HTA
HTA modérée
Race noire
Début d'HTA à 60 ans
Souffle para-ombilical gauche
82. En présence d'une poussée hypertensive, dans quel cas ne préconisez-vous pas de traitement antihypertenseur, en urgence ?
Oedème aigu du poumon
Dissection aortique
Accident vasculaire de type ischémique
Hémorragie méningée
Hémorragie cérébrale
83. Dans un hyperaldostéronisme primaire on retrouve un des éléments suivants, lequel ?
Une diminution de la réabsorption du Na+
Une augmentation de la réabsorption du K+
Une hyperkaliémie
Une HTA
Une diminution de la volémie
84. Parmi les pathologies suivantes entraînant une HTA secondaire, une seule est classiquement associée à une protéinurie nulle. Laquelle ?
Néphropathie diabétique
Sténose d'une artère rénale
Reflux vésico-urétéral
Adénome de Conn
Néphropathie de Berger
85. Chez un malade en insuffisance cardiaque, l'utilisation des digitaliques est l'indication privilégiée en cas de :
Bradycardie sinusale
Bigéminisme ventriculaire
Tachyarythmie par fibrillation auriculaire
Tachycardie ventriculaire
Rythme électrostimulé en permanence
95. L'hépatomégalie de l'insuffisance cardiaque :
Est dure avec une surface irrégulière
Est lisse et douloureuse à la palpation
Est totalement indolore à la palpation
Est généralement associée à une vésicule palpable
Est parfois expansive en diastole
96. Parmi les médicaments suivants utilisés dans le traitement de l'insuffisance cardiaque, quel est celui qui est contre indiqué en cas de trouble rythmique ventriculaire ?
Digitalique
Beta-bloquant
Diurétique
IEC
Aucun
97. Sur une radiographie du thorax face, quel est le signe qui n'est pas évocateur d'une insuffisance ventriculaire gauche ?
Redistribution de la vascularisation pulmonaire vers les sommets
Arc inférieur gauche saillant
Indice cardio-thoracique supérieur à 0.6
Images floconneuses péri-hilaires
Diminution de la vascularisation pulmonaire
98. Un patient de 60 ans, gros fumeur, dyslipidémique présente un angor d'effort sévère depuis 4 jours. Que proposez-vous ?
Repos à la maison
Autorisation de fumer quelques cigarettes pour combattre le stress
Coronarographie en urgente
Fibrinolyse
Mise sous scope en Unité de Soins Intensifs avec traitement médical maximum
99. Un homme de 65 ans, porteur d'un rétrécissement aortique serré, avec angor d'effort depuis 5 ans et angor spontané depuis quelques mois, vient de faire une syncope à l'effort. ECG : rythme sinusal PR à 20/100ème de seconde - QRS à 8/100ème de seconde. Quel examen faut-il faire avant la chirurgie ?
ECG d'effort
Exploration électrophysiologique endocavitaire
Coronarographie
ECG selon la méthode de Holter
Cathétérisme droit
100. Au cours d'une crise d'angine de poitrine, l'ECG peut montrer :
Un sous-décalage du segment ST
Un sus-décalage du segment ST
Des modifications isolées de l'onde T
Une normalisation percritique du tracé
Toutes ces réponses sont exactes
101. Un homme de 50 ans consulte pour une douleur thoracique constrictive angoissante d'apparition récente survenant à la marche, forçant à l'arrêt et cédant rapidement. Quel est le diagnostic le plus vraisemblable ?
Infarctus du myocarde ambulatoire
Dystonie neuro-végétative
Angine de poitrine
Dissection aortique débutante
Embolie pulmonaire
102. Quelle classe médicamenteuse à visée anti-ischémique doit être préférée en première intention, en l'absence de toute contre indication, chez un homme de 53 ans présentant un angor stable d'effort ?
Amiodarone
Antagonistes calciques
Betabloquants
Dérivés nitrés
Antiagrégants plaquettaires
103. Un homme de 60 ans, hypertendu traité de longue date, diabétique et dyslipidémique se présente au SAU suite à une violente douleur transfixiante rétrosternale à irradiation interscapulaire. A son arrivée, le patient souffre toujours et est agité. Vous constatez un cœur rapide à 100/minute, la pression artérielle est à 160/95 mais le reste de votre examen clinique est normal. Son ECG est subnormal, hormis un discret sous-décalage du segment ST en V4-V6. L'examen complémentaire que vous prescrivez en urgence est:
Une coronarographie
Un dosage des marqueurs biologiques de l'infarctus du myocarde
Un prélèvement pour mesure des gaz du sang
Un scanner thoracique
Une échocardiographie trans-thoracique
104. Une femme de 37 ans sans facteurs de risque cardiovasculaire se plaint de douleurs thoraciques atypiques d'effort et de repos évoluant depuis plusieurs années. Quel examen allez-vous demander en priorité ?
échocardiogramme trans-oesophagienne (ETO)
Enregistrement Holter de 24 heures
épreuve d'effort
Coronarographie
Dosage de D dimère
105. Parmi les éléments suivants lequel n'est pas un facteur de risque cardio-vasculaire ?
Hypercholestérolémie
Insuffisance rénale
Tabagisme actif
Sédentarité
Sexe masculin
106. La survenue d'une salve de rythme idio-ventriculaire accéléré (RIVA) à la phase aiguë d'un infarctus du myocarde :
Est un élément de mauvais pronostic
Traduit un infarctus étendu
Impose un traitement anti-arythmique systématique
Est une indication de traitement digitalique
Aucune des réponses ci-dessus n'est exacte
107. Un IDM récent dont les signes directs siègent dans les dérivations D2 D3 à VF V1 V2 est un infarctus :
Antéroseptal
Antérieur étendu
Postérolatéral
Antérolatéral
Septal profond
108. Lors d'un IDM de topographie inférieure, on observe une chute de la pression artérielle à 80/50 mmHg, une bradycardie sinusale à 40/min, des sueurs et des nausées. L'auscultation pulmonaire est normale. Parmi les mesures thérapeutiques suivantes, laquelle retiendrez-vous en priorité ?
Injection d'Isuprel IV
Perfusion d'un soluté glucose 10%
Atropine 1 mg IV
Digoxine IV, 1 ampoule
Mise en place d'une perfusion de TNT
109. Au cours de l'infarctus du myocarde, le syndrome vagal :
Est plus fréquent en cas d'infarctus inférieur
Comporte une bradycardie importante
S'accompagne d'une hypotension artérielle
Est amélioré par l'atropine
Tous les propositions ci-dessus sont exactes
110. A propos de l'infarctus du myocarde antéroseptal, choisir la proposition fausse:
les signes électriques directs sont observés dans les dérivations précordiales droites
Il correspond habituellement à une thrombose de l'artère interventriculaire antérieure
Il peut se compliquer de rupture septale donnant une CIV
Il peut se compliquer d'un syndrome péricardique aigu plusieurs semaines après le début
Il entraîne souvent un dysfonctionnement de la valve mitrale
111. Parmi les marqueurs biologiques suivants, lesquels présentent une spécificité supérieure à 80 % pour le diagnostic d'infarctus du myocarde à la phase aiguë après la 6ème heure d'évolution ?
D-dimères
CPK
ASAT, ALAT
Myoglobine
Troponine Ic
112. Parmi les symptômes et signes cliniques rencontrés dans la péricardite aiguë virale, lequel n'est pas habituel ?
Douleur thoracique augmentée par l'inspiration profonde
Fièvre aux alentours de 38°
Souffle systolique maximum en latéro-sternal gauche
Syndrome grippal dans les 15 jours précédents
Tachycardie
113. Au cours des artériopathies artérioscléreuses, quelle proposition est fausse ?
A. Le tabac constitue le principal facteur de risque
B. La mesure de la pression systolique à la cheville est un élément important de la surveillance
C. L'oblitération fémorale superficielle est une indication élective d'une angioplastie
D. La mortalité coronaire est d'environ 20 % à 5 ans
E. Une artériographie est nécessaire en cas d'ischémie critique
114. A l'occasion d'un accident hémorragique sévère au cours d'un surdosage thérapeutique par l'héparine, indiquez la mesure qui vous paraît la plus appropriée :
A. Demander en urgence un taux de prothrombine
B. Injecter en urgence du PPSB à la dose de 20 U/kg
C. Injecter du sulfate de protamine par voie intraveineuse à la même dose en unités que celle de la dernière injection d'héparine
D. Injecter 20 mg de vitamine K par voie intraveineuse
E. Transfuser du plasma frais congelé pour neutraliser l'héparine circulante
115: En l'an 2000, dans les pays industrialisés, quel est le groupe de cardiopathies le plus fréquemment responsable d'insuffisance cardiaque ?
A. Les valvulopathies
B. Les cardiopathies ischémiques
C. Les cardiopathies hypertensives
D. Les cardiopathies congénitales
E. Les cardiomyopathies idiopathiques
116 : A quel diagnostic faut-il penser en premier devant un jeune adulte apyrétique qui consulte pour une douleur thoracique gauche et une dyspnée aiguë ?
A. Pneumonie franche lobaire aiguë
B. Pleurésie
C. Pneumothorax spontané
D. Embolie pulmonaire
E. Péricardite aiguë bénign
117: Un malade est traité depuis 8 jours par l'héparine (perfusion continue) pour une thrombose veineuse. Il est décidé de prendre le relais par les AVK.
A. La dose initiale d'AVK doit être élevée (dose charge) pour accélérer le taux de prothrombine
B. Il est possible d'équilibrer un traitement AVK en moins de 3 jours
C. Le traitement par l'héparine doit toujours être arrêté 2 jours après la première prise d'AVK
D. L'INR doit être mesurée 36-48 heures après la 1ère prise d'AVK puis 36-48 heures après chaque modification posologique jusqu'à obtenir 2 INR stables
E. L'adaptation posologique des AVK s'effectue principalement selon l'hypocoagulabilité mesurée par TCA
118 : L’aspirine
A. Stimule la phospholipase A2
B. Stimule les contractions utérines
C. Ne franchit pas la barrière foeto-placentaire
D. Est un puissant inducteur enzymatique
E. Aucune de ces réponses
119 : Quel symptôme peut-on trouver au stade 1 des artériopathies des membres inférieurs selon la classification de Leriche et Fontaine ?
A. Claudication intermittente à moins de 150 mètres
B. Claudication intermittente à plus de 500 mètres
C. Douleur nocturne du pied
D. Trouble trophique d’un orteil
E. Aucun de ces signes
120 : L'infarctus du myocarde sous-endocardique est caractérisé à la phase aiguë par tous les éléments suivants sauf un. Lequel ?A. Atteinte ventriculaire gauche non transmuraleB. Elévation enzymatiqueC. Apparition d'ondes Q significatives sur l'ECGD. Lésion sous-endocardique sur l'ECGE. Douleur constrictive médio-thoracique prolongéeQCM n° 17 : Au lendemain d'une perte de connaissance survenue sans témoins, un examen complémentaire peut apporter la certitude que le patient a convulsé (I'ECG est normal). Lequel ?
Electroencéphalogramme
Electromyogramme
Hyperkaliémie
Elévation de la C.P.K.
Alcoolémie
121 : Une femme de 35 ans a une valve de Starr mitrale implantée pour maladie mitrale rhumatismale. Quelle est la réponse exacte ?
Un traitement anticoagulant oral par antivitamines K est nécessaire pendant un an
Un traitement héparinique est nécessaire pendant un mois, relayé par un traitement antiagrégant plaquettaire
Un traitement anticoagulant oral par les antivitamines K doit être poursuivi « à vie »
Un traitement héparinique est nécessaire pendant le premier mois postopératoire. Passé ce délai, aucun traitement modifiant l'hémostase
Un traitement exclusif par antiagrégants plaquettaires est entrepris d'emblée
122 : Un infarctus myocardique latéral donne des signes directs dans les dérivations ECG :
D1, VL, V5, V6
D2, D3, VF
V2, V3, V4
VR, D2, VF
V7, V8, V9
123 : Parmi les propositions suivantes concernant les effets des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC), laquelle est fausse ?
Les IEC augmentent la kaliurèse
Les IEC augmentent la natriurèse
Les IEC sont à l'origine d'une dilatation artérielle et veineuse
Les IEC diminuent la kaliurèse
Les IEC diminuent la sécrétion de rénine
124 : L'acidose métabolique avec hyperkaliémie s'observe dans la situation suivante :
Vomissements abondants
Insuffisance rénale chronique terminale
Diarrhée
Syndrome de Cushing
Traitement diurétique par thiazidique
125 : Quelle est au niveau de la plaque d'athérosclérose la complication anatomique locale nécessaire à l'apparition ultérieure d'une embolie athéromateuse ?
Thrombose
Anévrysme
Calcification
Ulcération
Hémorragie dans la plaque
126 : L'augmentation inspiratoire du souffle systolique xiphoïdien est un argument en faveur de :
Insuffisance mitrale
Maladie mitrale
Rétrécissement mitral
Insuffisance tricuspidienne
Rétrécissement aortique
127 : A propos de l'infarctus du myocarde antéro-septal, quelle est la proposition fausse ?
Les signes électriques directs sont observés dans les dérivations précordiales droites (V1, V2, V3)
Il correspond habituellement à une occlusion de l'artère interventriculaire antérieure
Il peut se compliquer de rupture du septum interventriculaire
Il peut se compliquer d'un syndrome péricardique aigu plusieurs semaines après le début de la nécrose
Il se complique assez souvent d'une extension vers le ventricule droit
128: Parmi les techniques d'auscultation suivantes, quelle est la plus adéquate pour rechercher une insuffisance aortique ?
Patient assis penché en avant et en expiration forcée
Patient en décubitus latéral gauche et après effort
Patient en décubitus latéral droit, en inspiration forcée
Patient en décubitus dorsal
Patient assis penché en avant et en inspiration forcée
129 : Chez une femme enceinte de 8 mois, vous avez la certitude d'une thrombose veineuse fémorale sans embolie pulmonaire. Quelle thérapeutique préconisez-vous dans l'immédiat ?
Antivitamines K avec doses de charge
Héparinothérapie
Antiagrégants plaquettaires
Traitement thrombolytique
Interruption de la veine cave inférieure
130: Chez un patient âgé de 65 ans dont l'auscultation cardiaque était normale deux mois auparavant, on constate devant une dyspnée d'effort durant depuis quelques jours, l'apparition d'un souffle systolique intense témoignant d'une insuffisance mitrale dans un contexte par ailleurs normal (pas de fièvre, pas de douleur, électrocardiogramme normal ...). Quelle cause doit-on évoquer ?
Endocardite bactérienne
Prolapsus mitral
Rupture de cordage mitral
Infarctus du myocarde
Rupture d'un pilier mitral
131 : Un homme de 50 ans consulte pour une douleur thoracique constrictive angoissante d'apparition récente survenant à la marche, forçant à l'arrêt et cédant rapidement. Quelle est la proposition la plus appropriée ?
Infarctus du myocarde ambulatoire
Dystonie neurovégétative
Angine de poitrine
Dissection aortique débutante
L'épreuve d'effort est indispensable au diagnostic
132: Parmi les médicaments suivants, on peut utiliser comme antiagrégant plaquettaire :
Aspirine
Bêtabloquants
Héparine
Digitaline
Anti vitamin K
133: Devant un malade en état de mort apparente, la confirmation du diagnostic d’arrêt circulaire doit être recherchée par :
La prise du pouls radial
L’auscultation cardiaque
La recherche du pouls carotidien
La constatation d’une mydriase bilatérale
La palpation du choc de pointe
134 : Chez un malade allergique aux Bêta-lactamines et souffrant d’une endocardite à Entérocoque, quelle antibiothérapie alternative proposez-vous ?
FOSFOMYCINE + GENTAMICINE
CEFAZOLINE + GENTAMICINE
VANCOMYCINE + GENTAMICINE
COLYMICINE + GENTAMICINE
DOXYCYCLINE + ERYTHROMICINE
135: Un patient de 60 ans, souffrant de silicose, a par ailleurs des épisodes de palpitations fréquents, prolongés et invalidants, par fibrillation auriculaire paroxystique. L’un des antiarythmiques ci-dessous est contre-indiqué. Lequel ?
VERAPAMIL (Isoptine®)
DISOPYRAMIDE (RYTHMODAN®)
AMIODARONE (Cordarone®)
HYDRO QUINIDINE « retard » (Sérécor®)
FLECAINIDE (Flécaïne)
136 : Au cours d’un relais héparine - Sintrom® (Acénocoumarol) vous obtenez les résultats suivants : temps de céphaline kaolin = 1,5/témoin, taux de prothrombine 26 %. Choisissez, en fonction de ces résultats, l’attitude convenable
Arrêter l’héparine et continuer le Sintrom® à la même dose
Augmenter l’héparine et continuer le Sintrom® à la même dose
Augmenter le Sintrom® et l’héparine
Augmenter le Sintrom® et arrêter l’héparine
Continuer héparine et Sintrom® à la même dose
137: Dans l’hypertension artérielle contrôlée, les modifications cardiaques sont caractérisées par :
Une dilatation ventriculaire gauche
Une diminution du relief des colonnes ventriculaires
Une fibrose myocardique efficace
Une hypertrophie concentrique du ventricule gauche
Une hypertrophie isolée du septum interventriculaire
138: Le syndrome de Leriche, dans l’artériopathie des membres inférieurs, est dû à :
L’oblitération d’un axe artériel iliaque
L’association de lésions sténosantes de l’aorte et des artères rénales
Une obstruction du carrefour aortique
L’association de lésions athéromateuses de l’aorte et des artères viscérales
L’association de lésions artérielles athéromateuses et d’une compression d’un axe veineux iliaque
139: La pression qui témoigne directement de la précharge du ventricule gauche est :
Pression protodiastolique ventriculaire gauche
Pression d'éjection systolique ventriculaire gauche
Pression moyenne dans l'oreillette gauche
Pression maximum systolique dans le ventricule gauche
Pression télédiastolique dans le ventricule gauche
140 : Chez un malade en insuffisance cardiaque, l'utilisation des digitaliques est l'indication privilégiée en cas de :
Tachycardie sinusale
Bigéminisme ventriculaire
Tachyarythmie par fibrillation auriculaire
Tachysystolie
Rythme électrostimulé en permanence
141 : Parmi les diurétiques suivants, quel est celui qui n'est pas contre-indiqué en cas d'insuffisance rénale ?
(Spironolactone) Aldactone®
Diurétiques thiazidiques
(Furosémide) Lasilix®
Modamide® Diurétiques épargneurs de potassium (Triamtéréne®)
Association de diurétiques thiazidiques et épargneurs de potassium
142 : Parmi les mécanismes d'interaction suivants, quel est celui qui intervient lors d'une association barbituriques-antivitamine K ?
Diminution de la synthèse endogène de vitamine K
Déplacement des antivitamines K de l'albumine qui les transporte
Diminution du catabolisme des antivitamines K
Augmentation du catabolisme des antivitamines K
Diminution du taux plasmatique de vitamine K
143 : Lors d'une embolie pulmonaire de moyenne gravité l'examen des gaz du sang montre :
Une hypoxémie avec hypercapnie
Une hypoxémie avec normocapnie
Une hypoxémie avec hypocapnie
Une normoxémie avec hypercapnie
Aucune de ces perturbations
144 : Quel est le principal élément du diagnostic positif à l'écho-TM, d'une insuffisance aortique pure quelle que soit son étiologie ?
Epaississement des sigmoïdes aortiques
Fluttering systolique mitral
Dilatation ventriculaire gauche
Crochetage systolique de l'écho sigmoïdien pulmonaire
Fluttering diastolique mitral
145: Quel signe, parmi les suivants, doit faire évoquer un surdosage chez un insuffisant cardiaque traité par Digoxine ?
Un allongement de l'espace QT
L'apparition d'extrasystoles ventriculaires bigéminées
Un sous-décalage cupuliforme du segment ST
Une augmentation de la fréquence sinusale
Un passage en fibrillation auriculaire
146: Parmi les affirmations sur l'atropine, une seule est vraie. Laquelle ?
Elle ralentit la vitesse de conduction auriculo-ventriculaire
Elle augmente la sécrétion gastrique
Elle provoque une mydriase
Elle augmente la sécrétion lacrymale
Elle est utilisée en cas de rétention urinaire
147: Les bêtabloquants :
Peuvent être associés avec de la trinitrine
Sont contre-indiqués en association avec les diurétiques
Augmentent l'intensité des chocs anaphylactiques
Augmentent la libération de la rénine
Sont contre-indiqués en association avec les macrolides
148: L'artère la plus souvent atteinte lors d 'une claudication intermittente du mollet est
Iliaque externe
Fémorale profonde
Fémorale superficielle
Tibiale antérieure
Tibiale postérieure
149: Quels sont les examens dont la normalité permet d'éliminer le diagnostic d'embolie pulmonaire ?
La négativité du dosage ELISA des D-dimères plasmatiques
La phlébo-cavographie
La scintigraphie pulmonaire de perfusion
L'angiographie pulmonaire
Les gaz du sang artériels
150: Quel est l'élément sémiologique qui permet d'affirmer l'origine cardiaque d'une hépatomégalie ?
Œdème des membres inférieurs
Ascite
Reflux hépatojugulaire
Caractère douloureux
Circulation collatérale
151: Une femme de 35 ans, est atteinte d'un rétrécissement mitral en arythmie complète. Elle ressent brutalement une douleur vive du mollet qui s'accompagne rapidement d'une impotence complète. A l'examen la jambe et le pied sont froids. Quel est votre diagnostic ?
Thrombose artérielle
Phlébite
Embolie artérielle
Accès de goutte
Arthrite rhumatismale
152: Une claudication intermittente bilatérale des membres inférieurs avec conservation de tous les pouls et sans souffle sur les trajets artériels fait évoquer en priorité :
Un anévrysme de l'aorte abdominale
Une maladie post-phlébitique
Une coxarthrose
Une compression médullaire
Une neuropathie diabétique
153: Parmi les médicaments suivants, citez la seule molécule pouvant faire baisser la kaliémie :
L'Aldactone
Le Lopril
Le Kaleorid
Le Renitec
Le bicabornate de Sodium
{"name":"Cardio", "url":"https://www.quiz-maker.com/QPREVIEW","txt":"1. Un homme de 50 ans consulte pour une douleur thoracique constrictive angoissante d'apparition récente survenant à la marche, forçant à l'arrêt et cédant rapidement. Quel est le diagnostic le plus vraisemblable ?, 2. L'angine de poitrine doit faire évoquer un spasme en cas de :, 3. Les héparines de bas poids moléculaire :","img":"https://www.quiz-maker.com/3012/images/ogquiz.png"}
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