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113) Vous prenez en charge aux urgences pédiatriques un garçon de 4 ans présentant une crise convulsive généralisée. Vous administrez du diazepam (0,5 mg/kg), puis une deuxième injection devant l’absence de réponse au traitement. Vous injectez ensuite du Clonazepam (0,02 mg/kg) car l’enfant convulse toujours. Malheureusement, ce traitement est inefficace. Quelle est la meilleure prise en charge médicamenteuse de cet état de mal épileptique ?
De la phénytoïne à 15 mg/kg
Du phénobarbital à 200 mg/kg
Du thiopental à 5 mg/kg
De la phénytoïne à 150 mg/kg
Du propofol à 3 mg/kg
114) Vous venez de diagnostiquer une dengue chez un patient de 20 ans. Il ne présente pas de vomissement. Ses constantes sont les suivantes: PA 120/80mmHg, pouls 90/min, T° 38,6°. Son bilan biologique retrouve : hémoglobine 12 g/dL, plaquettes 31 000 /mm3, créatinine 122 μmol/L. Quelle est la meilleure prise en charge de la dengue dans ce cas précis ?
Réhydratation orale seule et surveillance
Réhydratation parentérale seule et surveillance
Réhydratation parentérale et transfusion plaquettaire
Réhydratation parentérale et ribavirine per os
Réhydratation orale et ribavirine per os
115) Vous revoyez en consultation d’oncologie un patient de 60 ans avec les résultats de ses examens complémentaires. Il n’a pas de comorbidités. A l’examen clinique, son état général est bon avec un score OMS à 1. Son poids est à 60 kg stable. Sa tension artérielle est à 135/85 mmHg et sa fréquence cardiaque à 80/min. Vous lui annoncez que la biopsie a confirmé le diagnostic de cholangiocarcinome et qu’au scanner on retrouve une métastase hépatique unique et des adénopathies secondaires du hile hépatique. Quelle proposition thérapeutique lui faites-vous ?
Résection chirurgicale
Greffe hépatique
Chimiothérapie
Radiothérapie
Cryothérapie
116) Vous revoyez en consultation une patiente de 56 ans, pour le traitement de son cancer du col de l’utérus. A l’examen clinique, l’état général est bon avec un score OMS à 1. La tension artérielle est à 125/80 mmHg avec une fréquence cardiaque à 80/min. Le toucher vaginal est anormal avec un col macroscopiquement anormal. Il s’agit d’un stade IB2 selon la classification de FIGO. Quel traitement est le plus adapté ?
Une colpo-hystérectomie totale non conservatrice
Une conisation
Une curiethérapie exclusive
Une radiochimiothérapie pelvienne à base de sel de platine
Une colpo-hysterectomie totale suivie d'une radio-chimiothérapie
117) Vous revoyez en urgences un patient de 70 ans en neutropénie fébrile après son 2e cycle de chimiothérapie pour un cancer du poumon. Il consulte pour hyperthermie à 39.5°C, isolée sans autre point appel clinique. A l’examen clinique, la tension artérielle est à 85/60 mmHg avec une fréquence cardiaque à 90/min. Le reste de l’examen clinique retrouve des marbrures sans autre anomalie. Le patient n’est pas porteur de voie centrale. Sa radiographie pulmonaire retrouve la lésion pulmonaire tumorale lobaire supérieure droite inchangée sans autre signe. Le bilan biologique retrouve des leucocytes à 0.3 G/L, des plaquettes à 50 G/l, une hémoglobine à 78 g/L et une créatinine à 70 μmol/L. Quelle antibiothérapie probabiliste est la plus appropriée ?
Une β-lactamine active contre le pseudomonas aeruginosa type Piperacilline Tazobactam
Une pénicilline M active contre le staphylocoque type Oxacilline
Une quinolone active contre le pneumocoque type Levofloxacine
Un glycopeptide actif contre le SARM type Vancomycine
Un aminoside actif contre Escherichia coli type Gentamicine
118) Une patiente de 68 ans sans antécédent particulier commence une chimiothérapie à base de sel de platine pour un cancer du sein triple négatif avec envahissement ganglionnaire et osseux diffus. En post cure, vous avez prescrit du G-CSF, comme indiqué dans le protocole. Quinze jours après la première cure de chimiothérapie, elle présente une neutropénie fébrile à 450/mm3 sans aucun signe de gravité résolutive en moins de 48 heures. Quelle prise en charge est la plus appropriée pour les prochaine cures ?
Diminution des doses de chimiothérapie et poursuite des G-CSF
Poursuite de la chimiothérapie et des G-CSF selon les même modalités
Augmentation de la durée de prescription des G-CSF jours en post-cure
Contre indication définitive à ce type de chimiothérapie
Mise en place d'une antibioprophylaxie par quinolone à la prochaine cure
1) De garde au SAMU, vous êtes envoyé par le médecin régulateur au domicile d'un patient à 3h du matin avec une équipe. Ce patient de 60 ans est dyslipidémique et hypertendu. Votre examen physique retrouve une fréquence cardiaque à 120 bpm, une fréquence respiratoire à 22 cycles/min, une saturation en air ambiant à 92% et une apyrexie. La PA est symétrique à 120/70 mmHg. L'ECG 18 dérivations réalisé au domicile du patient retrouve un atteinte du territoire inférieur. Quelle complication devez-vous plus particulièrement redouter chez votre patient compte-tenu de la localisation de l'infarctus ?
Insuffisance mitrale aiguë
Hémopéricarde
Bloc indra-nodal de haut degré
Insuffisance cardiaque gauche aiguë
IRA sur nécrose tubulaire aiguë
2) Vous prenez en charge aux urgences un patient de 60 ans pour d'abondants saignements rouges vifs s'extérioriant par l'anus. L'examen clinique du patient est le suivant : TA=90/55 mmHg, Fc=110/min, SaO2 = 95%. L'examen clinique est sans particularité notable en dehors d'une paleur cutanéo-muqueuse. Quel examen est le plus approprié en urgence ?
Echographie abdominale
Scanner abdominopelvien avec injection
Fibroscopie oeso-gastro-duodénale
Coloscopie totale
NFS, plaquettes, bilan pré-transfusionnel
3) Vous prenez en charge aux urgences un patient de 60 ans pour d'abondants saignements rouges vifs s'extérioriant par l'anus. Ses antécédents notables sont des douleurs lombaires dues à l'arthrose pour lesquelles il a été mis sous antalgiques par son médecin traitant, et un ulcère gastrique. L'examen clinique du patient est le suivant : TA=90/55 mmHg, Fc=110/min, SaO2 = 95%. L'examen clinique est sans particularité notable en dehors d'une paleur cutanéo-muqueuse. Quelle est votre prise en charge étiologique de première intention ?
Traitement médical par mise à jeun et aspiration par sonde nasogastrique
Traitement médical par inhibiteur de la pompe à proton à haute dose en intraveineux
Hémostase endoscopique
Embolisation par radiologie interventionnelle
Traitement chirurgical avec résection de la lésion hémorragique
4) Vous prenez en charge au déchocage un patient de 65 ans, cirrhotique éthylique connu, pour hématémèse. Le patient est Child A6, et présente une hypertension portale modérée non traitée. Quel paramètre clinique recherchez-vous en priorité afin d’apprécier au mieux l’importance de l’hémorragie ?
Coloration cutanéo-muqueuse
Tension artérielle
Saturation en oxygène
Abondance de l'hématémèse
Confusion
5) Vous prenez en charge un garçon de 6 ans, sans antécédents pour douleur abdominale aiguë en fosse iliaque droite ayant débuté la veille. Vous prenez en charge son appendicite. 3 jours après votre prise en charge chirurgicale, votre jeune patient se plaint d'une douleur en regard d'une zone inflammée sur sa cicatrice opératoire. TA 110/80, pouls 90mn, Temp 37,1. Que suspectez-vous en priorité ?
Un hématome pariétal
Un abcès pariétal
Un abcès intra-abdominal
Une péritonite aiguë généralisée
Une occlusion sur bride
6) Vous avez opéré un jeune garçon de 10 ans d’une appendicectomie par Mac Burney pour appendicite aiguë non compliquée il y a 2 mois. Vous le revoyez aux urgences où il consulte pour des douleurs abdominales aiguës depuis moins de 24h. TA 120/60, pouls 80/mn, temp 38,2. Quelle complication dans les suites de sa pathologie initiale suspectez-vous ?
Abcès de paroi
Hématome
Occlusion sur bride
Péritonite aiguë
Abcès intra-abdominal
7) Vous recevez aux urgences un patient de 62 ans, fumeur actif (24 paquets-année) et diabétique de type 2. Sa femme vous explique qu'il a présenté une douleur thoracique latérale à droite il y a environ douze heures, suivie d'une toux, de frissons, et d'une sensation d'essouflement au repos qui s'est progressivement aggravée. Ses constantes sont les suivantes : température 39,8°C, PA 88/58 mmHg, FC 125 bpm, FR 38 cycles/min, saturation en oxygène percutanée 80%. La dyspnée de votre patient s'aggrave de plus en plus et il devient inconscient. Quelle prise en charge est la plus appropriée en urgence ?
Prise en charge ambulatoire et oxygénothérapie par lunettes
Hospitalisation en réanimation et oxygénothérapie par lunettes
Hospitalisation en réanimation et oxygénothérapie par masque haute concentration
Hospitalisation en réanimation et mise en place d'une technique de ventilation non invasive
Hospitalisation en réanimation et intubation endotrachéale
8) De garde en réanimation-chirurgicale, vous recevez en début d'après-midi un patient de 27 ans héliporté par le SMUR suite à un AVP en moto. Il a percuté une voiture de face en se déportant dans un virage. Il a un trauma au niveau du membre inférieur droit. Les radios des membres montrent une fracture fémorale diaphysaire simple à droite, avec un trait de fracture situé dans les 2/4 moyens. Le lendemain, alors que le réveil s'est bien passé et que le patient est stabilisé, son état neurologique se dégrade et il présente un tabeau de détresse respiratoire aiguë accompagnée d'une fièvre et de pétéchies sur la peau. Quelle complication est à évoquer en priorité devant ce tableau?
Embolie graisseuse
Thrombose veineuse profonde
Syndrome des loges
Tétanos
Gangrène gazeuse
9) Vous recevez en urgence au bloc un patient pour AVP. Sa remorque lui a comprimé les membres inferieurs pendant 6h environ et a provoqué 1 fracture tibiale gauche ouverte. Un garrot est mis en place par l'urgentiste à heure 0. Il présente soudain une tachycardie ventriculaire sans pouls. Vous venez d'effectuer 3 chocs éléctrique externes, sans évolution favorable. Quelle est la suite de la prise en charge la plus appropriée ?
Atropine 1mg
300 mg cordarone
150mg cordarone
Sulfate de magnésium
Coup de poing sternal
10) Un patient de 35ans, traité pour une infection pulmonaire à Chlamydia pneumoniae par un macrolide, est admis aux urgences à la suite d'un malaise survenu à son domicile. Il a fait un surdosage par erreur et a pris 3 fois la dose recommandée. Quelle anomalie ECG est la plus probable ?
Allongement du QT
Tachycardie sinusale
Bloc auriculo-ventriculaire
Fibrillation atriale
Bradycardie sinusale
11) Vous recevez une patiente de 23 ans présentant des infections urinaire à répétition. Il est décidé de mettre en place un traitement antibioprophylactique par sulfaméthoxazole – triméthoprime. Douze jours après le début du traitement, elle est une éruption cutanée diffuse avec des vésicules et des bulles de petitetaille, ainsi que des zones de décollement cutané limitées, recouvrant environ 5% de la surface corporelle. Quel diagnostic suspectez-vous ?
Eczéma
Syndrome de Lyell
Urticaire
DRESS syndrome
Syndrome de Stevens-Johnson
12) Une femme enceinte de 35 semaines d'aménorrhée présente des lombalgies. Quel est le principal risque cardiaque pour le fœtus si une prescription d'AINS est effectuée chez cette femme enceinte ?
Aucun risque foetal
Communication inter-atriale
Bloc auriculo-ventriculaire
Tachycardie sinusale fœtale
Fermeture prématurée du canal artériel
13) Une patiente de 84 ans est mise sous corticothérapie au long cours pour une maladie de Horton La patiente a comme antécédents ophtalmologiques une chirurgie de la cataracte des 2 yeux. A quel autre complication est la plus exposée la patiente en raison du traitement?
Occlusion de l'artère centrale de la rétine
Glaucome chronique
Décollement de rétine
Migraine avec aura ophtalmique
Crise aiguë de fermeture de l'angle
14) Une patiente de 84 ans est depuis longtemps traitée par corticothérapie au long cours pour une maladie de Horton. Peu compliante, elle vous annonce son souhait d’interrompre brutalement son traitement par corticoïdes. A quel risque est la plus exposée la patiente dans ce cas ?
Décompensation œdémato-ascitique
Risque infectieux
Insuffisance thyréotrope
Crise aiguë hypertensive
Insuffisance surrénale aiguë
15) Suite à la constation de plusieurs mesures de la pression artérielle élevées lors de consultations répétées, vous avez décidé de prescrire une mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA) à votrepatient de 68 ans. Le bilan que vous avez réalisé est en faveur d'une HTA essentielle. Vous décidez de prescrire un inhibiteur de l'enzyme de conversion en monothérapie. A quel risque le patient est il le plus probablement exposé ?
Hyperkaliémie
Hypercalcémie
Hyperuricémie
Hyperchlorémie
Hypokaliémie
16) Suite à la constation de plusieurs mesures de la pression artérielle élevées lors de consultations répétées, vous avez décidé de prescrire une mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA) à votre patient de 68 ans. Le bilan que vous avez réalisé est en faveur d'une HTA essentielle. Vous décidez de prescrire un inhibiteur de l'enzyme de conversion en monothérapie. A quel effets secondaire le patient est il le plus probablement exposé ?
Aggravation d'un syndrome de Raynaud
Hyponatrémie
Agranulocytose immuno-allergique
Toux
Gynécomastie
17) Vous recevez les résultats d’un patient traité par héparine non fractionnée (TCA cible = de 1,5N �  2,5N): TCA > 4N. Quel est le traitement le plus approprié ?
Transfusion de plaquettes
Injection de sulfate de protamine
Transfusion de plasma
Injection de vitamine K
Injectioin de l’adrénaline
18) Vous avez reçu en traité en hospitalisation une patiente pour phélbite du membre inférieur droit : vous avez effectué un relais HBPM - AVK. La patiente vous appelle après avoir reçu le résultat de son INR qui est à 5,3. Elle est asymptomatique. Quelle prise en charge est la plus appropriée chez cette patiente ?
Saut d'une prise d'AVK et contrôle de l'INR à +24h
Arrêt des AVK, apport de 5mg de vitamine K par voie orale et contrôle de l'INR à +24h
Poursuite du même traitement et contrôle de l'INR à +24h
Arrêt des AVK, apport de 10mg de vitamine K par voie orale, administration de concentré de complexes prothrombiniques et contrôle de l'INR 30 minutes après
Arrêt des AVK, apport de 1 à 2mg de vitamine K par voie orale et contrôle de l'INR à +24h
19) Vous avez reçu en traité en hospitalisation une patiente pour phlébite du membre inférieur droit : vous avez effectué un relais HBPM - AVK. Une semaine plus tard, la patiente présente une épistaxis de la narine droite ayant duré 20 minutes, s'étant tarie spontanément après compression locale. Son INR est à 6,7. Quelle prise en charge est la plus appropriée chez cette patiente ?
Saut d'une prise d'AVK et contrôle de l'INR à +24h
Arrêt des AVK, apport de 5mg de vitamine K par voie orale et contrôle de l'INR à +24h
Poursuite du même traitement et contrôle de l'INR à +24h
Arrêt des AVK, hospitalisation, apport de 10mg de vitamine K par voie orale, administration de concentré de complexes prothrombiniques et contrôle de l'INR 30 minutes après
Arrêt des AVK, apport de 1 à 2mg de vitamine K par voie orale et contrôle de l'INR à +24h
20) Un enfant de 4 ans est amené aux urgences par ses parents pour une intoxication au paracétamol. L'enfant a échappé à la surveillance et a bu la fin d'un flacon de paracétamol qui était resté sur une table. Quelle est la prescription la plus appropriée comme antidote ?
Flumazénil
Sulfate de protamine
Naloxone
N-acétyl-cystéine
Hydroxocobalamine
21) Les parents de la petite Raksmey, 16 mois, l’amènent aux urgences suite à une « crise de convulsion ». A l’admission, elle est en état post critique, consciente, PA 110/70 mmHg, FC 100/min, T 39°C. Vous ne retrouvez pas de porte d’entrée infectieuse évidente, en particulier l’examen cardio- pulmonaire, ORL et neuro est normal. Pendant votre examen, l’enfant récidive une crise tonico-clonique généralisée. Quelle est l’attitude la plus adaptée en urgence dans les 5 premières minutes ?
Position latérale de sécurité
Diazépam intra rectal
Diazépam intra veineux
Intubation naso-trachéale
Immersion en bain glacé
22) Un jeune homme de 25 ans est transféré de Battambang pour une hyperthermie depuis 2 jours et une confusion depuis 12h. PA 90/60 mmHg, FC 120/min, T 38,9°C, FR 26/min, SpO2 en air 97%, Glasgow 14. A l’examen Clinique, patient réveillable mais confus. Pas de syndrome méningé, pas de signes de localisation. Vous suspectez un accès palustre grave. Parmi les signes biologiques suivants, lequel est un critère de paludisme grave ?
Bicarbonates 14 mmol/l
Hémoglobine 15 g/dl
Parasitémie 2%
Glycémie 6 mmo/l
Créatinine 70 mcmol/l
23) Une patiente de 43 ans diabétique depuis 10 ans et tabagique chronique non sevrée consulte pour une baisse de l’acuité visuelle unilatérale gauche survenue brutalement il y a 6 heures. A l’examen, l’œil gauche n’est pas inflammatoire (« œil blanc ») et vous notez une mydriase aréactive, mais avec un réflexe consensuel normal. PA 150/90 mmHg, FC 90/min, irrégulière, T 37°C. Quelle urgence ophtalmologique vous paraît la plus probable ?
Occlusion de l’artère centrale de la rétine par embole
Glaucome aigu par fermeture de l’angle
Glaucome chronique par ouverture de l’angle
Kératite aiguë par infection virale
Occlusion de la veine centrale de la rétine par thrombose
24) Une jeune femme de 32 ans sans antécédents a eu un accident de moto à Takéo. Elle a perdu connaissance pendant 2 minutes environ d’après les témoins. Elle présente un traumatisme crânien et une douleur cervicale, une fracture fermée du tibia droit. Glasgow 15, pas de signes de localisations, auscultation cardio-pulmonaire normale, abdomen souple indolore. PA 110/70 mmHg, FC 90/min, FR 20/min, SpO2 98% en air, T 37°C. Vous décidez un transfert vers un hôpital national à Phnom Penh pour réaliser un bilan scanner et une chirurgie spécialisée. Avant le transport, quelle mesure d’urgence est la plus appropriée ?
Voie veineuse périphérique, collier cervical
Voie veineuse centrale, collier cervical
Voie veineuse centrale, expansion volémique
Voie veineuse périphérique, transfusion
Voie veineuse périphérique, oxygénothérapie
25) Un patient de 45 ans, alcoolique chronique non sevré, est admis en urgence pour un tableau de douleurs abdominales évocatrices de pancréatite. PA 110/70 mmHg, FC 100/min, T 37°C. Abdomen sensible avec défense, transit conservé. Examen cardio-pulmonaire normal. Le bilan initial retrouve : Globules blancs 14 G/l, Hb 14 g/dl, Plaquettes 170 G/L, ASAT 200 (4 x N), Glycémie 15 mmol/L. Vous évaluez la gravité initiale de cette pancréatite avec les 5 critères du score de RANSON à la phase initiale. Quel critère biologique manque t il pour pouvoir calculer ce score de gravité ?
LDH
ALAT
Bilirubine totale
CRP
Lipase
26) Un enfant de 5 ans est amené aux urgences pour une céphalée de début rapidement progressif il y a 6 heures. Il avait été vu par son médecin pour une sinusite aiguë de l’éthmoïde il y a 24h et mis sous antibiotiques. A l’examen, PA 100/50 mmHg, FC 120/min, T 38,7°C. Vous notez un œdème inflammation palpébral supéro-interne et une exophtalmie irréductible. Quelle complication suspectez- vous en urgence?
Cellulite péri-orbitaire
Thrombophlébite cérébrale
Staphylococcie de la face
Ostéomyélite de l’ethmoïde
Ostéomyélite des sinus
27) Un enfant de 4 ans est amené aux urgences par ses parents pour des lésions cutanées noires au niveau du tronc et des extrémités des 4 membres. Les lésions sont apparues très rapidement ces 6 dernières heures, au début de 1-3 mm puis extensives. Les lésions ne disparaissent pas à la vitropression. PA 80/40 mmHg, FC 120/min, T 38,7°C. Enfant somnolent et hypotonique, Glasgow 9. Qu’est-ce que vous évoquez en urgence?
Un purpura fulminans
Un exanthème morbilliforme
Un exanthème scarlatiniforme
Un purpura rhumatoïde
Une fièvre
28) Un patient âgé de 23 ans est admis aux urgences pour fièvre depuis 4 jours. A l’examen clinique, PA 110/60, FC 120/min, T 38,5°c, score de Glasgow à 15, éruption maculo-papuleuse. La biologie retrouve une thrombopénie à 34 000/mm3. Vous suspectez une dengue. Selon la classification de l'OMS, lequel des signes suivants est un critère d’alarme (« warning signs »)?
Saignements muqueux
Rash cutané
Diarrhées répétées
Douleurs articulaires
Saignement cutané
29) Le petit Sophors, 2 ans, est amené par ses parents aux urgences pédiatriques pour altération récente de l’état général et douleurs abdominales. Il n’a pas d’antécédents. Sa courbe staturo-pondérale est satisfaisante, son calendrier vaccinal à jour. A l’examen : PA 100/50mmHg, FC 100/mn, T 37°4. Après votre interrogatoire et examen physique, vous évoquez le diagnostic d’invagination intestinale aiguë. Devant les vomissements répétés, vous procédez à l'évaluation de l'état d'hydratation de Sophors. Quel est le signe le plus spécifique d'un état de déshydratation extracellulaire?Pli cutan
Pli cutané
Hypertension artérielle
Tachycardie sinusale
Sécheresse muqueuse
Soif intense
30) Le petit Sophors, 2 ans, est amené par ses parents aux urgences pédiatriques pour altération récente de l’état général et douleurs abdominales. Il n’a pas d’antécédents. Sa courbe staturo-pondérale est satisfaisante, son calendrier vaccinal à jour. A l’examen : PA 100/50mmHg, FC 100/mn, T 37°4. Après votre interrogatoire et examen physique, vous évoquez le diagnostic d’invagination intestinale aiguë. Vous réalisez un bilan biologique qui retrouve : Na 140 mmol/l, K 2,2 mmol/l, Créat 150 micromol/l, urée 13 mmol/l, plaquettes 300 G/l, GB 15 G/l. Quel signe ECG est le plus probable en faveur d'une hypokaliémie ?
Ondes T plates ou négatives dans toutes les dérivations
Ondes T amples, positives et symétriques dans toutes les dérivations
Ondes T amples, positives et symétriques dans le territoire inférieur
Ondes T plates ou négatives dans le territoire inférieur
Ondes T plates ou négatives dans les 3 dérivations inférieures
31) Le petit Sophors, 2 ans, est amené par ses parents aux urgences pédiatriques pour altération récente de l’état général et douleurs abdominales. Il n’a pas d’antécédents. Sa courbe staturo-pondérale est satisfaisante, son calendrier vaccinal à jour. A l’examen : PA 100/50mmHg, FC 100/mn, T 37°4. Après votre interrogatoire et examen physique, vous évoquez le diagnostic d’invagination intestinale aiguë. Le bilan clinique et radiologique initial confirme le diagnostic d’invagination intestinale aigüe avec des signes biologiques de déshydratation extracellulaire. Quelle prise en charge est la plus adaptée?
Lavement aux hydrosolubles
Spasmolytiques intraveineux
Désinvagination chirurgicale
Coloscopie interventionnelle
Prokinétiques intraveineux
32) Le petit Sophors, 2 ans, est amené par ses parents aux urgences pédiatriques pour altération récente del’état général et douleurs abdominales. Il n’a pas d’antécédents. Sa courbe staturo-pondérale est satisfaisante, son calendrier vaccinal à jour. A l’examen : PA 100/50mmHg, FC 100/mn, T 37°4. Après votre interrogatoire et examen physique, vous évoquez le diagnostic d’invagination intestinale aiguë. Avant que le traitement soit réalisé, l’enfant présente un état de choc et un coma. A l’examen, PA 60/30, FC 130/mn, température 37,5°C, FR 40/min, marbrures et apathie. Quel diagnostic le plus probable évoquez-vous en urgence?
Choc hypovolémique
Choc septique
Choc cardiogénique
Choc anaphylactique
Choc obstructif
33) Vous recevez une patiente pour œil rouge et douloureux. Dans quelle situation est-il recommandé de rechercher une maladie de système dès le 1er épisode ?
Crise aiguë de fermeture de l'angle
Conjonctivite papillaire
Kératite
Conjonctivite folliculaire
Sclérite
34) Vous recevez à votre consultation Mme V., 53 ans, professeur de français. Elle est tabagique à 25 paquets-année et est atteinte d’endométriose. Elle se plaint de céphalées rétro-orbitaires persistantes et irradiant au vertex depuis plusieurs jours. Vous pensez à un diagnostic de sinusite sphénoïdale mais vous ne retrouvez pas d’écoulement purulent à la rhinoscopie. Quel est le diagnostic différentiel à évoquer devant ce tableau clinique ?
Hématome sous-dural aiguë
Accident ischémique transitoire
Hypertension intracrânienne
Névralgie du trijumeau
Hyperthyroïdie
35) Vous recevez à votre consultation une jeune femme de 27 ans. Elle est esthéticienne et n’a pas d’antécédents particuliers. Elle se plaint d’une douleur et d’une rougeur de l’annulaire gauche depuis quelques jours. Vous constatez à l’examen clinique une collection périunguéale avec des signes locaux d'inflammation, de la fièvre, une adénopathie épitrochléenne et un écoulement de pus en surface. Quel est le diagnostic le plus probable devant ce tableau ?
Panaris périunguéal au stade inflammatoire
Panaris périunguéal au stade collecté
Panaris périunguéal collecté compliqué d'une fistulisation
Panaris périunguéal collecté compliqué d'une ostéite
Panaris périunguéal collecté compliqué d'une arthrite
36) Vous suivez un patient de 55 ans porteur d’hypertrophie bénigne de la prostate. Après un évolution défavorable, vous avez réalisé une prise en charge chirurgicale : l’intervention s’est déroulée sans complication, et vous laissez sortir le patient. A quel risque est le plus exposé ce patient à long terme ?
Prostatite
Dysfonction érectile
Incontinence urinaire
Sténose du col vésical
Éjaculation rétrograde
37) Mr X, 55 ans, est admis aux urgences pour un myélome multiple avec hypercalcémie. Son examen clinique retrouve une tension artérielle à 125/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 85/min. Le patient est apyrétique. Un électrocardiogramme est réalisé. Parmi les manifestations électrocardiographiques suivantes, laquelle serait la plus évocatrice d'une hypercalcémie avec signes de gravité ?
Allongement de l’espace QT
Sous-décalage de l'espace PQ
Ondes T amples et pointues
Ondes de Pardee (sus-décalage de l'espace ST)
Raccourcissement de l'espace QT
38) Une jeune femme de 30 ans est amenée par son mari à votre cabinet car elle présente des céphalées très intenses depuis le début de la matinée. A l’examen clinique vous notez quelques éléments purpuriques des membres inférieurs et ses constantes sont les suivantes : TA 90/50 mmHg; pouls 120 /min; T° 39°C. Quel est le meilleur traitement à administrer dans ce cas?
Ceftriaxone 50 mg/kg puis dexamethasone 20 mg
Dexaméthasone 10 mg puis ceftriaxone 25 mg/kg
Dexaméthasone 20 mg puis ceftriaxone 50 mg/kg
Dexaméthasone 10 mg puis ceftriaxone 50 mg/kg
Ceftriaxone 25 mg/kg puis gentamycine 5mg/kg
39) Une patiente de 45 ans est hospitalisée dans votre service pour une tuberculose pulmonaire. Son examen clinique retrouve une tension artérielle à 136/77 mmHg, une fréquence cardiaque à 85/min et unetempérature à 38°C. Dans le cadre du bilan de cette tuberculose, une co-infection virale doit être systématiquement recherchée. Quelle sérologie complémentaire devez-vous demander pour votre patiente?
VIH
VHB
CMV
HHV6
Parvovirus B19
40) Vous voyez pour la première fois en consultation une jeune femme de 25 ans, adressée par son médecin traitant dans le cadre de la découverte d’une séropositivité pour le VIH. Ses constantes sont les suivantes PA 120/70, pouls 65/min, T° 37°C. Quelle complication classe recherchez-vous en faveur d’un stade 4 OMS?
Tuberculose pulmonaire dans l'année
Leucoplasie chevelue de la langue
Candidose vulvovaginale persistante
Tuberculose ganglionnaire
Pneumopathie bactérienne sévère
41) Un homme de 40 ans est hospitalisé en soins intensifs dans le cadre d’une fièvre avec confusion. Ses constantes sont les suivantes : PA 80/45 mmHg, pouls 120/min, T°39,2°C. Le bilan biologique est le suivant : Hb 5,2g/dl, Plaquette 40G/L, Glycémie 2,2mmol/L, Frottis Goutte épaisse positif. Quelle espèce est la plus proablement en cause dans ce cas ?
Plasmodium knowlesi
Plasmodium falciparum
Plasmodium malariae
Plasmodium ovale
Plasmodium vivax
42) Vous examinez une femme de 40 ans à votre cabinet pour une dyspnée dans un contexte fébrile depuis 48 heures. Elle présente une toux productive. Les constantes sont les suivantes : PA 110/60, pouls 100/min, t° 38,5°C, Sp02 94%. A l’examen vous retrouvez des crépitants en foyer. Quel score, facilement calculable en médecine ambulatoire, est le meilleur indicateur de gravité dans ce cas ?
Score CRB65
Score de Genève
Score de Bold
Score de Glasgow
Score de Borg
43) Interne de garde à l'Hôpital National Pédiatrique, vous accueillez le petit Chanty, 18 mois, amené par sa mère pour une fièvre importante associée à des frissons et une altération de l'état général. A l’examen clinique, la température est à 39.2°C, la tension artérielle à 90/60 mmHg, la fréquence cardiaque à 95/min. L’auscultation cardiopulmonaire est normale, l’examen cutané retrouve des éléments purpuriques. Quel traitement administrez-vous en urgence avant tout prélèvement ?
Peni G 100 000 unités/kg
érythromycine 10 mg/kg
Vancomycine 15mg/kg
Ceftriaxone 50 mg/kg
Aciclovir 20 mg/kg
44) De garde en réanimation, vous recevez Melle Chovyvann, 27 ans, amenée par sa famille pour hyperthermie à 39,4° et altération de l'état général depuis 48 heures. A l'examen physique, la patiente est pâle, marbrée aux genoux, son Glasgow est à 14. Vous notez : fréquence respiratoire à 34/min, SpO2 88%, fréquence cardiaque 126/min, pression artérielle 70/50 mmHg, oligurie. Quel est le traitement à débuter en urgence ?
Diurétiques de l'anse type furosémide
Hydratation par Glucosé 5% 500 ml/24H Paracétamol 1 gramme intraveineux
Antibiothérapie large spectre type pipéracilline-tazobactam
Transfusion en urgence par 2 concentrés globulaires
Paracétamol 1g x 3/Jour
45) Une agricultrice de 54 ans est hospitalisée dans votre service pour une hématémèse. L’examen clinique retrouve des signes cliniques d’hypertension portale. L’hémodynamique est conservée, la numération de formule sanguine met en évidence une hyperéosinophilie. L’échographie abdominale retrouvedes nodules hépatique et splénique avec hypertension portable sévère. La sérologie revient positive en IgM pour Schistosoma mekongi. Quel est le traitement le plus approprié ?
Ivermectine
Albendazole
Praziquentel
Diéthylcarbamazine
Metronidazole
46) Un de vos patients, connu pour une BPCO de stade 2 stable, consulte aux urgences pour une dyspnée aiguë survenue brutalement il y a 2 heures. Sa saturation en air ambiant est à 84%, sa fréquence respiratoire est à 38/min, il est fébrile à 38.2°C. La tension artérielle est à 130/80 mmHg, avec une fréquence cardiaque à 85/min. L’auscultation retrouve des ronchii du champ pulmonaire droit. Les gaz du sang en urgence montre un pH à 7.38, une pO2 à 50 mmHg et une pC02 à 43 mmHg. Quel est le traitement à débuter en première intention et en urgence à ce patient ?
Ventilation non-invasive
Diurétique intraveineux
Oxygène
Salbutamol intraveineux
Ventilation invasive
47) Vous suivez un patient de 23 ans pour un asthme allergique. Il vous consulte aujourd'hui car ses crises sont de plus en plus fréquentes à raison de 3 à 4 par semaine, avec des crises nocturnes. La prise de bronchodilatateur de courte durée d’action environ 5 fois par semaine le soulage bien. Votre examen retrouve une auscultation pulmonaire normale. UneFfréquence respiratoire à 21/minute; un pouls à 68 bpm; une tension artérielleà 126/78mmHg et une SpO2 à 100%. Son peak-flow (DEP) est à 650 L/min comme à son habitude à l'état stable. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Asthme bien contrôlé
Asthme partiellement contrôlé
Asthme non contrôlé
Exacerbation asthme en crise modérée
Asthme aigu grave
48) Vous voyez en consultation en urgences un patient de 25 ans pour récidive d’un pneumothorax. Il a déjà présenté il y a 2 ans un pneumothorax droit complet. Il n’a pas de comorbidités. A l’examen clinique sa tension est à 140/80 mmHg, la fréquence cardiaque à 90/min, la fréquence respiratoire à 30/min, et la saturation en air à 93%. L’auscultation pulmonaire retrouve une abolition du murmure vésiculaire à droite. La radiographie pulmonaire confirme le pneumothorax droit complet non compressif. Quelle stratégie thérapeutique proposez-vous pour cette récidivede pneumothorax ?
Drainage thoracique exclusif à droite
Pleurodèse à droite
Exsufflation à l’aiguille à droite
Pleurodèse à gauche
Thoracostomie droite
50) Vous revoyez en consultation de suivi un jeune patient de 23 ans, un mois après la mise en place d’un traitement neuroleptique dans le cadre d’une psychose débutante. Devant son traitement, qu’allez-vous rechercher an priorité chez ce patient à l’examen clinique ?
Une crise tonico-clonique
Une dyskinésie aiguë
Un syndrome malin
Une constipation opiniâtre
Une hypotension orthostatique
51) Vous examinez une patiente de 40 ans qui se présente seule aux urgences pour une attaque de panique. Celle-ci se connait bien car elle a déjà présenté des épisodes similaires dans les mois précédents. Quel élément de gravité allez-vous rechercher en priorité lors de l'entretien ?
Une addiction à l'alcool
Une addiction aux benzodiazépines
Un risque suicidaire
Un trouble obsessionnel compulsif
Un syndrome dépressif
52) Vous recevez aux urgences un patient de 65 ans pour céphalées. Dans ses antécédents on retrouve seulement un éthylisme chronique. A l’examen clinique, sa tension artérielle est à 155/80 mmHg avec une fréquence cardiaque à 80/min. Les céphalées sont modérées, le patient est nauséeux mais n’a pas vomit. Il est obnubilé avec un score de Glasgow à 14. L’examen neurologique ne retrouve pas de déficit. Le scanner cérébral réalisé en urgence montre un hématome intra-parenchymateux de 2 cm. Vous le gardez en hospitalisation pour surveillance. Le patient présente une élévation de tension artérielle. Quelle valeur de pression artérielle systolique maximale est la plus appropriée dans ce cas ?
160 mm Hg
180 mm Hg
200 mm Hg
220 mm Hg
240 mm Hg
53) Vous recevez aux urgences une patiente de 40 ans pour céphalées brutale associée initialement à un malaise syncopal. Il n’a pas d’antécédent particulier. Elle présente des nausées avec vomissement depuis son admission. Les céphalées sont intenses, de siège occipital. L’examen clinique retrouve une température à 38°C, une tension artérielle à 160/90 mmHg avec une fréquence cardiaque à 70/min. L’examen neurologique retrouve une raideur de nuque, ainsi qu’une diplopie. La patiente est obnubilée avec un score de Glasgow est à 14. Quel est le premier diagnostic à rechercher en urgence ?
Accident vasculaire ischémique
Dissection carotidienne
Thrombose veineuse profonde cérébrale
Méningite purulenteHémorragie méningée
Hémorragie méningée
54) Vous recevez en soins continu une patiente de 33 ans en état de mal épileptique convulsif depuis plus de 30 min. Son examen clinique retrouve une tension artérielle à 135/80 mmHg, avec une fréquence cardiaque à 80/min. A l’examen clinique, elle présente une crise tonico-clonique généralisée, sans signe déficitaire. Son score de Glasgow est à 10. Vous débuter un traitement intraveineux par benzodiazépine et phénytoïne. Qu’allez-vous surveiller en priorité pendant la perfusion ?
Diurèse
Saturation pulsée en oxygène
éléctrocardiogramme
éléctroencéphalogramme
Tension artérielle
55) Monsieur H, 75 ans est adressé aux urgences de votre hôpital suite à un accident de voiture à haute cinétique (90 km/h) compliqué d'une probable fracture splénique. Ses principaux antécédents sont une hypertension artérielle,une hypercholestérolémie, un éthylo-tabagisme non sevré. L’examen clinique retrouve une tension artérielle à 70/40 mmHg, une fréquence cardiaque à 120/min et une température à 36°C. L'hémogramme à l'admission retrouve: Hémoglobine: 6g/dL, VGM 80fL, Leucocytes : 7,4G/L sans anomalies à la formule. Plaquettes: 360G/L. Quelle complication secondaire à l'anémie devez-vous craindre en priorité chez ce patient ?
Coma
Détresse respiratoire aigue
Ischémie aigue des membres inferieurs
Syndrome coronarien aigu
Insuffisance rénale aigue
56) Monsieur S, 82 ans est admis aux urgences pour l'apparition de multiples ecchymoses. Monsieur S présente comme principaux antécédents une hypertension artérielle sous amlodipine et une arythmie cardiaque par fibrillation auriculaire traité par warfarine sodique. Cliniquement vous retrouvé un patient apyrétique, stable sur le plan hémodynamique présentant de multiples ecchymoses sur l'ensemble du corps. Le bilan biologique demandé en urgence retrouve : Hb: 9,8g/dL, VGM: 103fl, leucocytes: 5,5G/L sans anomalie à la formule, plaquettes: 33G/L. INR: 6,3. Vous lui faites arrêter immédiatement la Warfarine. Quelle est l’attitude thérapeutique la plus appropriée ?
Transfusion de plaquette et surveillance clinique simple
Transfusion de plaquettes et corticothérapie
Corticothérapie et surveillance simple
Administration de vitamine K et corticothérapie
Administration de vitamine K et transfusion de plaquettes
57) Vous voyez aux urgences un patient de 55 ans pour céphalées avec paresthésie du membre supérieur droit apparu depuis le matin. Il n’a pas d’antécédent particulier ni de traitement. Il est fumeur non sevré à 40 paquets-année. A l’examen clinique vous retrouvez une tension artérielle à 200/115 mmHg, une fréquence cardiaque à 90/min. Le Glasgow est à 15. L’examen clinique retrouve un déficit à 4/5 du membre supérieur droit sans autre anomalie. Quelle est la première chose à faire dans votre prise en charge en urgence ?
Echographie cardiaque
Antiagrégant plaquettaire
Anti hypertenseur intraveineux
Scanner cérébral
Héparinothérapie curative
60) Lors de la visite médicale dans le service d’orthopédie, vous êtes frappé par une patiente de 70 ans, légèrement dyspnéique à J5 d’un enclouage pertrochantérien. Vous demandez ses constantes qui sont les suivantes : PA 95/50 mmHg, pouls 115/min, T° 38,1. Le mollet homolatéral à la fracture est chaud et œdématié. Quel est le meilleur signe clinique surveillez-vous qui vous orienterait vers une embolie pulmonaire grave ?
Une hypoxie avec désaturation < 92%
Une tachycardie > 110 / minute
Une tachypnée > 16/minute
Une hypotension avec PAS < 90 mmHg
Une embolie pulmonaire récidivante
61) Aux urgences, vous examinez un patient de 55 ans, éthylique chronique, présentant des troubles de la vigilance dans un contexte évident d’intoxication éthylique aiguë. Devant ces troubles de la vigilance sans agitation, vous effectuez de principe une mesure de la glycémie capillaire. Celle-ci est à 0,39 g/L. Quel est le meilleur traitement à mettre administrer en urgence chez ce patient?
Ampoule de Glucagon puis ampoule de vitamine B1
Ampoule de G30 (30g/l) puis serum physiologique
Ampoule de G30 (30g/l) puis une ampoule de vitamine B1
Serum glucosé type G10% (10g/l) puis serum physiologique
Ampoule de G30 (30g/l) puis d’une ampoule de vitamine C
62) Une patiente âgée de 83 ans, diabétique depuis de nombreuses années, est amenée par sa fille car elle n’arrive plus à marcher depuis plusieurs jours car son pied droit lui fait mal. Pour faire l’examen clinique, vous devez défaire un gros pansement tâché pour voir le pied. Devant cette situation évoquant un mal perforant plantaire, quel signe clinique qui doit vous orienter le plus vers une hospitalisation en urgence ?
Une abolition du pouls pédieux homolatéral
Un érysipèle homolatéral avec fièvre associée
Un contact osseux au niveau d’une plaie creusante
Une plaie ne cicatrisant pas depuis plus de 3 mois
Une douleur neuropathique rebelle au traitement
63) Aux urgences, un patient de 45 ans consulte pour une asthénie intense associée à des douleurs abdominales depuis plusieurs jours. Il a un antécédent de tuberculose ganglionnaire. Le scanner abdominal ne retrouve aucune étiologie digestive à cette douleur ; le patient semble très déshydraté avec une langue rôtie. Dans ce contexte, vous suspectez une insuffisance surrénalienne aiguë. Quel est le meilleur examen permettant de déterminer la gravité de la situation?
Ionogramme (Na, K, urée, créatinine)
Cortisolémie à 8 heures à jeun
Numération formule sanguine
Enzymes musculaires (CPK, LDH)
Test au Synactène à midi
64) Un homme de 55 ans consulte aux urgences pour hématémèse ayant débuté il y a quelques heures. A l’interrogatoire, il a vomi trois verres de sang. A l’examen physique, le patient est pâle et asthénique. Ses constantes sont les suivantes : PA 80/50 mmHg, pouls 125/min, T° 36,7, SPO2 97%. Quel signe clinique est le plus spécifique d’un état de choc ?
La pâleur conjonctivale
Les marbrures
La confusion
Les sueurs
La tachycardie
65) Aux urgences, vous examinez une patiente âgée de 38 ans qui consulte pour douleur abdominale intense. A l’examen physique, vous constatez une contracture abdominale. Ses constantes sont les suivantes : pouls 130/min, PA 80/45 mmHg, T° 37,6°. Quelle est la meilleure attitude thérapeutique à adopter en urgence chez cette patiente ?
Une intervention chirurgicale
Un traitement antibiotique à large spectre
Une sonde nasogastrique en aspiration
Une fibroscopie oesogastro-duodénale
Un traitement antalgique de palier 3
66) Aux urgences, vous examinez une femme âgée de 41 ans. Celle-ci est victime d’une diarrhée aiguë depuis 72 heures. Elle présente des signes de déshydratation sévère avec un pli cutané, des yeux enfoncés dans les orbites. Ses constantes sont les suivantes : PA 85/50 mmHg, pouls 115/min, T° 37,8°. Quelle est la prise en charge la plus adaptée dans les premières heures ?
2 à 4 l de soluté de réhydratation par voie orale
100 ml/kg de glucosé 5% (G5%) intra-veineux
2 à 4 l d'eau associés à des oligoéléments par voie orale
2 litres de G5% associés à de la vitamine B1 intraveineuse
100 ml/kg de serum salé isotonique intra veineux
67) Vous voyez aux urgences chirurgicales, un homme de 52 ans adressé pour hernie ombilicale. Il est suivi pour un artériopathie sous Kardegic 75 mg/jour. A l’examen clinique, tension artérielle à 140/90 mmHg, fréquence cardiaque à 85/min. A la palpation, la hernie est douloureuse, tendue et irréductible. Quelle est la prise en charge la plus approprié?
Intervention chirurgicale d’emblée
Confirmation diagnostique par image
Lavement baryté
Hospitalisation et surveillance rapprochée
Port d'une ceinture de contention abdominale
68) Vous examinez aux urgences une patiente de 15 ans, qui consulte pour douleur abdominale aiguë. Celle-ci est une diabétique connue, sous insulinothérapie. A l’examen, son abdomen est sensible ; ses constantes sont les suivantes : PA 90/50, pouls 130/min, T° 36,8. La bandelette urinaire retrouve une glycosurie à 4 croix et une cétonurie à 4 croix. En dehors de la gazométrie, quel est l’examen le plus approprié pour évaluer la gravité biologique de la situation ?
Ionogramme sanguin
Enzymes musculaires
Numération de formule
Facteurs de coagulation
Enzymes hépatiques
69) Dans le cadre de vomissements très importants, secondaires à une intoxication alimentaire chez un garçon de 8 ans, vous faites réaliser un ionogramme sanguin retrouvant : Na+ 140 mmol/L ; K+ 2 mmol/L ; HCO3- 15 mmol/L ; protidémie 85 g/L ; créatinine 60 μmol/L ; urée 8 mmol/L. Quel signe de gravité le plus probable recherchez-vous sur l'électrocardiogramme (ECG) que vous réalisez en urgence ?
Raccourcissement du segment QT
Aplatissement des ondes T
Bloc de branche droit
Torsade de pointe
Sus-décalage du segment ST
70) Une jeune patiente de 16 ans, diabétique sous insulinothérapie, est amenée par sa sœur aux urgences car elle a présenté une première crise convulsive généralisée. A l’examen clinique, elle semble avoir complètement récupéré, est légèrement somnolente, sans déficit focal associé. Ses constantes sont normales. Quel examen vous parait le plus urgent ?
Une bandelette urinaire
Un scanner cérébral
Une glycémie capillaire
Un électroencéphalogramme
Une ponction lombaire
71) Vous recevez un patient de 34 ans, sans antécédent, présentant une dengue avec des épistaxis et gingivorragies spontanés, une tension artérielle à 80/60, une fréquence cardiaque à 120/min, un score de Glasgow à 15, une augmentation de son hématocrite de 24% par rapport aux chiffres habituels et une thrombopénie à 34 000/mm3. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Dengue simple
Dengue hémorragique grade 1
Dengue hémorragique grade 2
Dengue hémorragique grade 3
Dengue hémorragique grade 4
72) Vous prenez en charge aux urgences une patiente de 65 ans pour ictère et hyperthermie à 38.5°C. La patiente est suivie dans votre hôpital en oncologie pour un cholangiocarcinome métastatique hépatique et ganglionnaire (hile hépatique). A l’examen clinique, on retrouve un ictère cutanéo-muqueux. La tension artérielle est à 100/70 mmHg, avec une fréquence cardiaque à 95/min. Le bilan biologique fait en urgence retrouve en particulier : leucocytes à 12 G/L, bilirubine totale à 70 μmol/L. L’échographie abdominale confirme la dilatation des voies biliaires intra-hépatiques droites. Quel traitement est le plus approprié?
Antibiothérapie probabiliste et prothèse biliaire par voie endoscopique
Antibiothérapie probabiliste sans prothèse biliaire
Antibiothérapie probabiliste et drainage des voies biliaires par voie percutanée
Antibiothérapie probabiliste et cholécystectomie à distance
Antibiothérapie probabiliste et cholécystectomie en semi-urgence
73) Vous voyez aux urgences, une patiente de 45 ans, pour métrorragies importantes. L’examen clinique retrouve une tension à 120/80 mmHg et une fréquence à 80/min. Le toucher vaginal est anormal avec un col macroscopiquement anormal. Vous suspectez un cancer du col de l’utérus, quel examen serait le plus approprié pour faire le diagnostic histologique de cette lesion ?
Frottis cervico vaginal
Conisation
Biopsie à la pipelle de cornier
Endoscopie
Colposcopie
74) Vous recevez aux urgences une patiente de 49 ans, suivie pour un cancer du sein. Elle a bénéficié il y a 8 jours de sa 2e cure de chimiothérapie adjuvante par DOCETAXEL. Elle se présente pour une hyperthermie à 39.5°C avec des diarrhées à raison de 5 par jour, associé à des nausées. Elle n’a pas d’autre antécédent. A l’examen clinique, la tension artérielle à 90/50 mmHg, sa fréquence cardiaque à 100/min, sa fréquence respiratoire à 22/min et la saturation à 90% en air ambiant. Elle n’a pas de marbrures. Ella a soif et présente un pli cutané. Le laboratoire vient de vous appeler pour vous prévenir que les leucocytes sont à 0.4 G/L, les plaquettes à 45 G/L et l’hémoglobine à 75 g/L. Quel est le traitement que vous mettez en place en priorité ?
Transfusion de culots globulaire
Antibiothérapie
Oxygénothérapie
Facteurs de croissance hématopoïétique (G-CSF)
Perfusion de Glucosé 5%
1) Une patiente de 35 ans se présente en consultation de suivi de grossesse. Vous suspectez une hypertension artérielle (HTA) gravidique. Concernant la définition de l’HTA gravidique, quelle est l’association exacte de critères de diagnostic positif ? PAs = Pression Artérielle systolique; PAd = PA diastolique; SA = Semaines d’Aménorrhées
PAs≥ 150 mmHg PAd≥ 100 mmHg Avant l'existance de la grossesse
PAs≥ 140 mmHg PAd≥ 90 mmHg Avant 20 SA
PAs≥ 140 mmHg PAd≥ 90 mmHg Après 20 SA
PAs≥ 150 mmHg PAd≥ 100 mmHg Au cours du travail
PAs≥ 150 mmHg PAd≥ 100 mmHg Après la période de suite de couche
2) Une patiente de 35 ans se présente aux urgences à 30 SA de grossesse pour des céphalées. A l’examen vous trouvez une hypertension artérielle (HTA) gravidique et vous suspectez une pré-éclampsie. Quelle association de critères définit la pré-éclampsie sévère? PAs = Pression Artérielle systolique ; PAd = PA diastolique ; SA = Semaines d’Aménorrhées ; BU = Bandelette Urunaire ; NF : numération Formule sanguine ; BH : bilan hépatique ; N = Normale
PAs≥ 160 mmHg PAd≥ 110 mmHg BU : Protéinurie ≤ 1 +
PAs≥ 150 mmHg PAd≥ 100 mmHg BU : Hématurie ≥ 1 +
PAs≥ 160 mmHg PAd≥ 100 mmHg NF : Plaquettes ≥200 G/L
PAs≥ 160 mmHg PAd≥ 100 mmHg BU : Hématurie ≥ 1 +
PAs≥ 160 mmHg PAd≥ 100 mmHg BH : transaminases ≥ 2N
3) Melle R, âgée de 25ans, primipare, vient d’accoucher d’un gaçon vivant pesant 3,5kg, 10 minutes après la délivrance dirigée, la sage femme alerte à son médecin de garde pour la rétention totale du placenta Quelle étiologie devez-vous rechercher devant une aménorrhée secondaire avec des gonadotrophines augmentées et un test aux progestatifs négatif ?
Hyperoestrogénie relative
Insuffisance lutéale
Insuffisance ovarienne précoce
Syndrome de Sheehan
Hyperthyroïdie
4) Aménorrhée secondaire et désir de grossesse à 21 ans (dossier N*23 BENJAMIN). Madame M, 21ans, consulte pour aménorrhée secondaire, apparue après une longue période de spanioménorrhée. Mariée depuis 2 ans, elle est désireuse d’une grossesse, et n’a jamais utilisé de moyens contraceptifs. Elle ne prend aucun médicament. Elle a été réglée à l’âge de 13 ans, avec des cycles longs et irrégulier. On note une obésité modérée de type androïde, ainsi qu’une acné non inflammatoire, et une hyper-séborrhée du cuir cheveulu. Sa tension est à 110/60mmHg. Une dame 33 ans venant consulter au votre cabinet de consultation pour hémorragie génitales de 30 SA et de douleur abdominal, sa TA est 150/90mmHg. Quel type de l’insertion du placenta qui n’indique pas le placenta praevia ?
Placenta latéral
Placenta postéro-fondique
Placenta marginal
Placenta recouvrant
Placenta partiellement recouvrant
5) Madame B, 48 ans, d’origine africaine, consulte en urgence pour saignement important par voie vaginale : Docteur, je me suis changée 10 fois depuis ce matin et ça fait 10j que ça dure. Je suis très fatigué, cela fait 3 mois que je saigne beaucoup plus pendant mes règles et parfois aussi en dehors des règles. A l’interrogatoire : Teste urinaire de grossesse négative (fait par elle-même). G3 P3 A0. Ménarche à 12 ans, règles régulières, pas encore ménopausée. Contraceptif orale par oestro-progestatif depuis plus de 10 ans.FCV normale il y a 1 ans. A l’examen : TA=105/62, poule= 106/min, température 37,3C ; Abdomen indolore, Spéculum : col sain, écoulement abondant de sang provenant endo-utérine. TV : utérus augmente de volume, forme irrégulière, annexes non perceptible, aucun douleur déclenché par TV. Quel est le terme médicale pour décrire ce symptôme?
Saignement génitale
Métrorragie
Ménorragie
Méno- métrorragie
Hémorragie vaginale
6) Une femme 35 ans présentant un cancer du col au stade IIA, évalué à 3cm, sans envahissement métastatique ganglionnaire et viscéral, Quelle prise en charge thérapeutique proposez-vous ? A quelle l’âge qu’on doit être effectué le frottis cervico-vaginal en général chez les femmes ?
Après la puberté tous les 3ans jusqu’à 65 ans
Après la marriage tous les 3ans jusqu’à 65 ans
A n’importe quel âge tous ans
A 25 ans tous les 3ans jusqu’à 65 ans
A 40ans tous les 3 ans jusqu’à 65 ans
7) Une femme 35 ans présentant un cancer du col au stade IIA, évalué à 3cm, sans envahissement métastatique ganglionnaire et viscéral, Quelle prise en charge thérapeutique proposez-vous ? Quels sont les principaux types de HPV en cause du cancer du col utérin ?
HPV types 11 et 12
HPV types 16 et 18
HPV types 21 et 22
HPV types 42 et 35
HPV types 110 et 180
8) Une femme 35 ans présentant un cancer du col au stade IIA, évalué à 3cm, sans envahissement métastatique ganglionnaire et viscéral, Quelle prise en charge thérapeutique proposez-vous ? Le cancer du col utérin est –il dépendant des autres facteurs ?
Le cancer du col est hormonodépendant
Le cancer du col est non hormonodépendant
Le cancer du col est souvent secondaire à un cancer des autres organes
Le cancer du col est une maladie contagieuse
Le cancer du col est souvent spontané chez les femmes âgées
1) Une femme de 38ans, consulte aux urgences d’un hôpital de Phnom Penh à 34 SA pour une fièvre à 39°C depius 12 heures, associée à des courbature, des vomissements et une diarrhée. Elle vous dit avoir eu plusieurs poussées d’herpès génital il y a 2 et 3 ans. La patiente vous donne tous les examens qu’elle a réalisé depuis le début de grossesse. Hémogramme : normal, groupe sanguine : A Rh(-) ; Sérologies syphilis et VIH : négatives ; Sérologie de le toxoplasmose : negative. Concernant les examens complémentaires nécessaires au suivi de grossesse, lequel manque et aurait dû être réalisé chez cette patiente? Le bilan revient : GB 14 G/L à prédominance de PNN, Hb:11 g/dl, Plaquettes 400 G/L. La BU est contrôlé négative, et l’hémoculture est détectée positive à bacilles gram positifs. Quel est le germe pathogène le plus probable?
L. monocytogenes
S. aureus
E. Coli
M. tuberculosis
E. Faecalis
2) Melle R, âgée de 25ans, primipare, TA : 170/110mmHg, vient d’accoucher d’un gaçon vivant pesant 3,5kg, 20 minutes après la délivrance dirigée, la sage femme alerte à son médecin de garde que la patiente a perdu de sang d’une quantité très importante s’accompagnant d’une trouble de la coagulation. Quel est le facteur de risque de trouble de coagulation par CIVD ou Fibrinolyse ?
Infections graves
Vulvo-vaginite dans les derniers mois de la grossesse
Infections virales
Intoxication alimentaire
Hépatite chronique
3) Melle R, âgée de 25ans, primipare, TA : 170/110mmHg, vient d’accoucher d’un gaçon vivant pesant 3,5kg, 20 minutes après la délivrance dirigée, la sage femme alerte à son médecin de garde que la patiente a perdu de sang d’une quantité très importante s’accompagnant d’une trouble de la coagulation. Quel est le facteur de risque de trouble de coagulation par CIVD ou Fibrinolyse ?
Menace d’accouchement prématurée
Accouchement prématurée
Hémorragie rétro-placentaire
Grossesse prolongée
Placenta praevia
 
 
4) Melle R, âgée de 25ans, primipare, TA : 170/110mmHg, vient d’accoucher d’un gaçon vivant pesant 3,5kg, 20 minutes après la délivrance dirigée, la sage femme alerte à son médecin de garde que la patiente a perdu de sang d’une quantité très importante s’accompagnant d’une trouble de la coagulation. Quel est le facteur de risque de trouble de coagulation par CIVD ou Fibrinolyse ?
Thromboses de membres inférieures
Insuffisante cardiaque
Embolie amniotique
Embolie gazeuse
Rupture prématurée des membranes
5) Melle R, âgée de 25ans, primipare, TA : 170/110mmHg, vient d’accoucher d’un gaçon vivant pesant 3,5kg, 20 minutes après la délivrance dirigée, la sage femme alerte à son médecin de garde que la patiente a perdu de sang d’une quantité très importante s’accompagnant d’une trouble de la coagulation. Quel signe clinique qui marque le trouble de la coagulation ?
Le saignement massive fait de gros caillot mélangé de liquide
Le sang qui saigne ne coagule pas, purement liquide
Etat d’agitation
Etat comateuse
La Chute de tension artérielle
6) Melle R, âgée de 25ans, primipare, vient d’accoucher d’un gaçon vivant pesant 3,5kg, 10 minutes après la délivrance dirigée, la sage femme alerte à son médecin de garde que la patiente a perdu de sang d’une façon anormale, il s’agit d’une hémorragie proprement dite de la délivrance. C’est une prise en charge en urgence en obstéstrique devant d’une hémorragie de la délivrance, quel est le premier intention ?
Transfusion sanguine en urgence
Transférer au bloc opératoire
Assurer la vacuité utérine et l’intégrité de la filière génitale
Chercher les causes médicales qui donnent les conséquences de ces troubles
Donner des oxytociques
7) Melle R, âgée de 25ans, primipare, vient d’accoucher d’un gaçon vivant pesant 3,5kg, 10 minutes après la délivrance dirigée, la sage femme alerte à son médecin de garde que la patiente a perdu de sang d’une façon anormale, il s’agit d’une hémorragie proprement dite de la délivrance. Après la révision utérine, il s’agit d’une Atonie utérine, quelle geste faut-il réagir ?
Remplissage la volémie
Assurer la contraction utérine
Transférer au bloc opératoire
Massage utérin
Antibiothérapie
8) Melle R, âgée de 25ans, primipare, vient d’accoucher d’un gaçon vivant pesant 3,5kg, 10 minutes après la délivrance dirigée, la sage femme alerte à son médecin de garde que la patiente a perdu de sang d’une façon anormale, il s’agit d’une hémorragie proprement dite de la délivrance. Quel moyen de prévention de l’hémorragie de la délivrance?
La délivrance artificielle
Massage utérin
Les oxytociques
La révision systématique, si l’intégrité du placenta et des membranes est en doute
En attendant la délivrance physiologique
9) Melle R, âgée de 25ans, primipare, vient d’accoucher d’un gaçon vivant pesant 3,5kg, 10 minutes après la délivrance dirigée, la sage femme alerte à son médecin de garde que la patiente a perdu de sang d’une façon anormale, il s’agit d’une hémorragie proprement dite de la délivrance. Quel moyen de prévention de l’hémorragie de la délivrance?
La délivrance naturelle et spontanée
Donner des oxytociques
La délivrance dirigée chez toutes les patientes à risque d’atonie
La délivrance artificielle
La césarienne
10) Melle R, âgée de 25ans, primipare, vient d’accoucher d’un gaçon vivant pesant 3,5kg, 10 minutes après la délivrance dirigée, la sage femme alerte à son médecin de garde que la patiente a perdu de sang d’une façon anormale, il s’agit d’une hémorragie proprement dite de la délivrance. Quel précaution devant la patiente en travail pour prévenir de l’hémorragie de la délivrance ?
Chez les multipare
Chez les primipare
Travail prolongée
Placenta praevia
Grossesse prolongée
11) Melle R, âgée de 25ans, primipare, vient d’accoucher d’un gaçon vivant pesant 3,5kg, 10 minutes après la délivrance dirigée, la sage femme alerte à son médecin de garde que la patiente a perdu de sang d’une façon anormale. Donnez la définition de l’hémorragie de la délivrance proprement dite.
Une perte de sang inférieure à 500ml avec un état convulsivante
Une perte de sang supérieure à 500ml avec accélération du pouls
Une perte de sang supérieure à 500ml avec présence du globe utérin
Une perte minime du sang avec un état de choc
Une perte de sang minime mais continue avec tension artériel et pouls normaux E
12) Melle R, âgée de 25ans, primipare, vient d’accoucher d’un gaçon vivant pesant 3,5kg, 10 minutes après la délivrance dirigée, la sage femme alerte à son médecin de garde que la patiente a perdu de sang d’une façon anormale. En face du Médecin, l’écoulement du sang se continue, quel signe clinique qui marque l’hémorragie de la délivrance proprement dite de début ?
Une chute brutale de tension artériel
Une accélération du pouls artériel
Un état d’inconscience
Un état d’agitation
Un trouble de la coagulation
13) Melle R, âgée de 25ans, primipare, vient d’accoucher d’un gaçon vivant pesant 3,5kg, 10 minutes après la délivrance dirigée, la sage femme alerte à son médecin de garde que la patiente a perdu de sang d’une façon anormale. Quelle est la plus souvent cause de la rétention partielle du placenta ?
La traction sur le cordon
Hypercinésie utérine au cours du travail
Hypocinésie utérine au cours du travail
Expression abdominale au cours de l’expulsion du foetus
La délivrance dirigée
14) Melle R, âgée de 25ans, primipare, vient d’accoucher d’un gaçon vivant pesant 3,5kg, 10 minutes après la délivrance dirigée, la sage femme alerte à son médecin de garde que la patiente a perdu de sang d’une façon anormale. Quelle est la cause la plus fréquence de l’atonie utérine ?
La primiparité
Travail prolongé
La durée du travail est plus courte
Utérus cicatricielle
Utérus fibromateuse
15) Melle R, âgée de 25ans, primipare, vient d’accoucher d’un gaçon vivant pesant 3,5kg, 10 minutes après la délivrance dirigée, la sage femme alerte à son médecin de garde que la patiente a perdu de sang d’une façon anormale. Quel est le facteur favorable de l’atonie utérine?
La multiparité
L’éclampsie
La surdistension utérine au cours de la grossesse
Raccourcissement de la durée de travail
Le déclenchement du travail
16) Melle R, âgée de 25ans, primipare, vient d’accoucher d’un gaçon vivant pesant 3,5kg, 10 minutes après la délivrance dirigée, la sage femme alerte à son médecin de garde que la patiente a perdu de sang d’une façon anormale. Quel est le facteur favorable de l’atonie utérine?
Accouchement prématurée
Travail prolongé
L’antécédent de l’atonie utérine de l’accouchement récente
Grossesse prolongée
La rupture prématurée des membranes
{"name":"Français page 143-176", "url":"https://www.quiz-maker.com/QPREVIEW","txt":"113) Vous prenez en charge aux urgences pédiatriques un garçon de 4 ans présentant une crise convulsive généralisée. Vous administrez du diazepam (0,5 mg\/kg), puis une deuxième injection devant l’absence de réponse au traitement. Vous injectez ensuite du Clonazepam (0,02 mg\/kg) car l’enfant convulse toujours. Malheureusement, ce traitement est inefficace. Quelle est la meilleure prise en charge médicamenteuse de cet état de mal épileptique ?, 114) Vous venez de diagnostiquer une dengue chez un patient de 20 ans. Il ne présente pas de vomissement. Ses constantes sont les suivantes: PA 120\/80mmHg, pouls 90\/min, T° 38,6°. Son bilan biologique retrouve : hémoglobine 12 g\/dL, plaquettes 31 000 \/mm3, créatinine 122 μmol\/L. Quelle est la meilleure prise en charge de la dengue dans ce cas précis ?, 115) Vous revoyez en consultation d’oncologie un patient de 60 ans avec les résultats de ses examens complémentaires. Il n’a pas de comorbidités. A l’examen clinique, son état général est bon avec un score OMS à 1. Son poids est à 60 kg stable. Sa tension artérielle est à 135\/85 mmHg et sa fréquence cardiaque à 80\/min. Vous lui annoncez que la biopsie a confirmé le diagnostic de cholangiocarcinome et qu’au scanner on retrouve une métastase hépatique unique et des adénopathies secondaires du hile hépatique. Quelle proposition thérapeutique lui faites-vous ?","img":"https://www.quiz-maker.com/3012/images/ogquiz.png"}
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