153 All cardio MCQ prof sok chour

1. Un homme de 50 ans consulte pour une douleur thoracique constrictive angoissante d'apparition récente survenant à la marche, forçant à l'arrêt et cédant rapidement. Quel est le diagnostic le plus vraisemblable ?
Infarctus du myocarde
Dystonie neuro-végétative
Angine de poitrine
- dissection aortique débutante
Embolie pulmonaire
2. L'angine de poitrine doit faire évoquer un spasme en cas de :
Survenue au cours de l'effort
Survenue exclusivement nocturne
Survenue au changement de position
Répétition des crises après le repas
Inefficacité de la TNT
3. Les héparines de bas poids moléculaire :
Sont formellement contre-indiquées en cas d'antécédents allergiques à l'héparine
Ont une action anti-Xa
Se prescrivent par voie intraveineuse
Ne sont pas utilisables dans le contexte de l'urgence
Ne peuvent être utilisées en curatif dans le traitement de l'embolie pulmonaire de faible gravité
4. On doit craindre une thrombose de l'oreillette gauche lorsque existe:
Une fibrillation auriculaire
Des lésions sous-valvulaires importantes
Une hypertension artérielle pulmonaire
- des antécédents d'embolie pulmonaire
Des antécédents d'une bradycardie sinusale
5. Concernant la douleur de péricardite aiguë, toutes les propositions suivantes sont justes, sauf une. Laquelle ?
La douleur s'accentue volontiers lors des mouvements respiratoires
- la douleur peut s'accompagner de troubles du rythme supra-ventriculaires
L'ECG peut montrer des troubles diffus de la repolarisation
La douleur peut s'accompagner d'un frottement péricardique disparaissant en apnée
Le traitement de 1ère intention est une prescription d'Aspégic*
6. Quelle est la proposition fausse concernant les signes électrocardiographiques de la péricardite aiguë:
- un sous décalage de PQ et un sus décalage de ST
Une normalisation de PQ et aplatissement de T
Une onde Q transitoire en précordiales
Une inversion de T
Un micro voltage
6. Quelle est la proposition fausse concernant les signes électrocardiographiques de la péricardite aiguë
Un sous décalage de PQ et un sus décalage de ST
Une normalisation de PQ et aplatissement de T
Une onde Q transitoire en précordiales
Une inversion de T
Un micro voltage
7. Chez un patient présentant une fibrillation auriculaire d'installation récente et anticoagulé de manière efficace par anti-vitamine K au long court, quelle situation constitue une contre-indication au choc électrique externe ?
Un traitement par Cordarone
- un rétrécissement mitral
Une hyperthyroïdie évolutive
Une mauvaise tolérance hémodynamique
Des antécédents d'infarctus du myocarde
8. Un patient de 69 ans suivi pour une myocardiopathie dilatée primitive avec fraction d'éjection à 40 % est hospitalisé pour une fibrillation auriculaire aiguë avec réponse ventriculaire entre 140 et 150 par minute, responsable d'une aggravation de sa dyspnée. Quel traitement allez-vous prescrire en première intention pour ralentir la réponse ventriculaire de cette fibrillation auriculaire ?
Vérapamil (ISOPTINE®) 120 mg : deux comprimés par jour per os
Propranolol (AVLOCARDYL®) 40 mg : trois comprimés par jour per os
Amiodarone (CORDARONE®) 200 mg : quatre comprimés par jour per os
Digoxine (DIGOXINE®) 0,50 mg : deux ampoules par jour IV
Cardioversion immédiate par choc électrique externe sous anesthésie générale
9. Monsieur D…, 69 ans, présente des épisodes de fibrillation auriculaire paroxystique sur cardiopathie hypertensive et insuffisance mitrale minime (grade I). Une anticoagulation au long cours par antivitamine-K est prescrite afin de prévenir le risque d'embolie artérielle systémique. Quel est l'INR cible recommandé dans ce contexte ?
1,5 à 2,5
2,5 à 3,0
3,0 à 3,5
3,0 à 3,5
4,0 à, 4,5
10. La tachycardie paroxystique supraventriculaire ou jonctionnelle est
Idiopathique du sujet jeune
Due à un syndrome de Brugada
Due à une élévation de la TSH
Due à une hypokaliémie
Une diminution de la TSH
11. Parmi les examens ci-dessous, lequel n'entre pas dans le bilan de retentissement d'une
- fond d'Å“il
échographie cardiaque
électrocardiogramme
Créatininémie
Ionogramme urinaire
12. En présence d'une poussée hypertensive, dans quel cas ne préconisez-vous pas de traitement antihypertenseur, en urgence ?
Oedème aigu du poumon
Dissection aortique
Accident vasculaire de type ischémique
Hémorragie méningée
Hémorragie cérébrale
13. Les propositions suivantes concernant l’infarctus du myocarde à la phase aigue sont vraies sauf une. Indiquez laquelle ?
Peut être traité par thrombolyse intraveineuse
Peut être traité par angioplastie coronaire en urgence
Est une indication à l’utilisation d’Héparine
Justifie un entraînement électrosystolique préventif
Justifie le transfert en Unité de Soins Intensifs
14. Les propositions suivantes concernant le rétrécissement aortique sont vraies sauf une, Indiquez laquelle ?
S’observe surtout après 50 ans
Ne se complique jamais d’endocardite bactérienne
Peut s’exprimer par des douleurs angineuses
Peut s’exprimer par des syncopes
Est souvent lié à une calcification des sigmoïdes aortiques
Un des signes cliniques suivants ne fait pas partie des signes d’insuffisance cardiaque droite
Oedèmes des membres inférieurs
Ascite
Dyspnée expirtatoire
Turgescence jugulaire
Hépatalgie
Parmi ces traitements lequel est formellement contre-indiqué dans l‘oedème aigu du poumon :
Béta-bloquant
Diurétique épargneur de potassium de type Aldactone
Inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC)
Diurétique de l’anse de type furosémide (Lasilix)
- Dobutamine
. Une des situations suivantes n’est pas un facteur déclenchant de décompensation cardiaque aigue laquelle :
Observance d’un régime sans sel
Embolie pulmonaire
Fibrillation auriculaire
- Fièvre
Infarctus du myocarde
Un patient de 45 ans se plaint d’une dyspnée d’effort se manifestant à la montée des escaliers et à la toilette. En quelle classe fonctionnelle classez-vous ce patient :
€“ Classe I de la NYHA
Classe II de la NYHA
Classe III de la NYHA
Classe IV de la NYHA
Aucune des classes de la NYHA
Parmi les examens paracliniques suivants, quel est celui qui doit être pratiqué en première intention pour le diagnostic de phlébite surale :
- La thermographie
La pléthysmographie
La phlébographie
La scintigraphie
L'écho-Doppler veineux
L'apparition brutale d'un oedème du membre inférieur avec tension importante du mollet et refroidissement de l'extrémité doit faire évoquer :
Une phlébite banale
Un érysipèle
Une embolie artérielle
Une phlegmatia coerulea
Une poussée de lymphangite sur lymphœdème chronique
Lors d'une embolie pulmonaire de moyenne gravitée l'examen des gaz du sang montre : A- Une hypoxémie avec hypercapnie
Une hypoxémie avec normocapnie
Une hypoxémie avec hypercapnie
Une hypoxémie avec hypocapnie
Une normoxémie avec hypercapnie
Aucune de ces perturbations
Toutes les affirmations suivantes concernant le flutter auriculaire sont exactes sauf une. Indiquez laquelle ? Le flutter auriculaire est un trouble du rythme :
Qui peut s'observer dans l'évolution d'une cardiothyréose
Qui peut entraîner des embolies systémiques
Qui peut déclencher la survenue d'une insuffisance cardiaque
Qui peut être réduit par les manoeuvres vagales
Qui peut être dégradé par la prescription de digitaliques
Parmi les propositions suivantes concernant la plaque d’athérome stable, laquelle est fausse ? :
Il s'agit généralement d'une lésion athéromateuse relativement pauvre en lipide.
- La progression de la plaque est généralement lente laissant le temps à la circulation collatérale de se développer.
Lorsque l'évolution se fait vers une sténose très sévère > à 95%, il en résulte généralement un infarctus du myocarde
Le risque de rupture brutale avec constitution d'un thrombus est faible.
Il y a souvent co-existence de plaques stables et instables chez le même patient coronarien.
Toutes les propositions suivantes concernant la rupture d’une plaque endocoronaire sont exactes sauf une, laquelle ?
Elle concerne principalement les plaques instables riches en lipides
La constitution d’un thrombus endocoronaire est la conséquence quasi inéluctable de la rupture de plaque.
Seules les plaques très sténosantes (> à 70%) sont susceptibles de se rompre.
La traduction clinique de la rupture de plaques peut être une mort subite.
La rupture de plaque est le mécanisme principal de constitution d’un infarctus du myocarde.
Quelle est la proposition fausse concernant l’angor d’effort ? :
L’ischémie d’effort se traduit par un sous décalage du segment ST à l’électrocardiogramme
La douleur survient généralement à l’effort
- L’angor d’effort peut être lié non pas à un athérome coronaire mais à un rétrécissement de la valve aortique.
La douleur d’angor dure généralement prolongée plus de 30 mn après l’arrêt de l’effort.
L’effet thérapeutique des bêtabloquants dans l’angor d’effort est principalement lié à la réduction de la tachycardie induite par l’effort.
Quelle est la proposition fausse concernant la coronarographie :
Elle nécessite une ponction artérielle pour introduire un cathéter permettant d’opacifier sélectivement les ostia coronaires.
Cette exploration est formellement contre indiquée à la phase aigue de l’infarctus du myocarde.
Le diagnostic de maladie coronaire est confirmé s’il existe au moins une sténose réduisant de plus de 70% le calibre artériel. d) La coronarographie peut être pratiquée même chez le sujet très âgé (au delà de 80 ans) s’il existe un angor réfractaire au traitement médical maximal.
Dans l’angor d’effort, la coronarographie sera systématiquement indiquée lorsque l’épreuve d’effort est fortement positive à un niveau d’exercice faible.
Toutes les molécules ou classes pharmacologiques anti-thrombotiques suivantes sont utilisables lors de la prise en charge initiale d’un angor instable (syndrome coronaire aigu sans sus décalage de ST) sauf une :
Aspirine
Anti vitamine K
- Clopidogrel (Plavix)
Héparine de bas poids moléculaire
Antagoniste des récepteurs glycoprotéiques IIb-IIIa
Un patient d’une cinquantaines d’années est vu 1h00 après le début d’une douleur thoracique infarctoïde. A l’ECG, il existe un sus décalage de ST en inférieur. La tension est à 9/6, la fréquence cardiaque à 50/mn, les jugulaires sont turgescentes, il n’y a pas de crépitant à l’auscultation pulmonaire. Les médicaments suivants, sauf un, sont prescrits, selon la voie d’administration appropriée, pendant la phase pré hospitalière :
Aspirine
Héparine
Atropine
Morphine
Trinitrine
Clopidogrel (Plavix)
Toutes les propositions suivantes sont exactes concernant l’infarctus transmural avec sus décalage de ST sauf une :
L’administration d’un traitement thrombolytique en pré hospitalier est légitime lorsque la durée de transport vers une salle de coronarographie excède 90 min.
S’il existe un bloc de branche gauche complet préexistant, le diagnostic électrocardiographique de l’infarctus est quasi impossible
Il est nécessaire de doser la Troponine toutes les 6 h pendant les 48 premières heures de l’évolution.
Sauf contre indication, le traitement de bêtabloquant sera instauré dès le 1er jour d’hospitalisation.
Du fait du phénomène de sidération myocardique, les effets d’une thérapeutique de reperfusion ne peuvent se juger que par réévaluation de la fonction ventriculaire gauche à distance de l’infarctus.
Les complications suivantes peuvent emmailler le cours d’un infarctus antéro-septo-apical lié à une occlusion de l’IVA sauf une :
Œdème aigu du poumon.
- Insuffisance mitrale ischémique.
Péricardite post infarctus
Trouble du rythme ventriculaire
Extension de l’infarctus au ventricule droit
Parmi les propositions suivant concernant le suivi au long cours du coronarien, laquelle est fausse
- Le traitement anti-agrégant plaquettaire doit être indéfiniment poursuivi.
Les électrocardiogrammes d’effort doivent être répétés à échéance régulière (1fois par an) pour détecter une ischémie silencieuse.
- Si grâce à une diététique rigoureuse, le bilan lipidique est normal, les statines pourront être interrompues.
Même en l’absence de toutes récidives angineuses, le patient doit savoir utiliser la Trinitrine sublinguale.
La distance de 2 à 3 mois de l’infarctus, les voyages en avion et la reprise d’une activité sportive d’endurance sont autorisés.
Parmi les propositions concernant l'infarctus du myocarde chez la personne âgée, laquelle est fausse ?
- l'infarctus du myocarde est souvent asymptomatique
La défaillance cardiaque est une complication fréquente
La douleur thoracique est la manifestation la plus fréquente
Des nausées et vomissements peuvent être l'expression d'un infarctus du myocarde
Une syncope peut révéler un infarctus du myocarde
Parmi les marqueurs biologiques suivants, lequel est spécifique d'infarctus myocardique aigu (entre la 6ème et la 11ème heure) ?
CPK
ASAT, ALAT
Troponine
- Myoglobine
LDH
Parmi les propositions suivant concernant le syndrome vagal dans l'infarctus du myocarde, laquelle est incorrecte ?
Il s'accompagne d'une tachycardie sinusale
Il est plus fréquent en cas d'infarctus inférieur
Il comporte une bradycardie importante
Il s'accompagne d'une hypotension artérielle
Il est amélioré par l'atropine
. Parmi les propositions suivants concernant l’infarctus du myocarde, quelle est la proposition qui est fausse :
- la myoglobine car c'est le marqueur le plus précoce de la nécrose
La myoglobine car c'est un marqueur le plus spécifique de la nécrose myocardique
La troponine I car c'est le marqueur le plus spécifique de la nécrose myocardique
- la CPKMB car c'est l'iso enzyme le plus spécifique des créatines kinases
Le LDH est augmenté très tardivement
 
 
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